Léon Herbart
Léon, Auguste, Oswald Herbart, ancien directeur des Ateliers et Chantiers de France-Dunkerque. Né le à Bruxelles et mort le à Paris.
Léon Herbart | |
Fonctions | |
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Président de la Chambre de commerce de Dunkerque | |
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Prédécesseur | Alfred Petyt |
Successeur | Jean-Baptiste Trystram fils |
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Prédécesseur | Jean-Baptiste Trystram fils |
Successeur | Marcel Hutter |
Conseiller municipal de Dunkerque | |
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Sous-préfet de Dunkerque | |
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Biographie | |
Nom de naissance | Léon, Auguste, Oswald Herbart |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bruxelles (Belgique) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris (Seine) |
Nationalité | Français |
Profession | Directeur des Chantiers de France |
Jeunesse
Fils de Louis Herbart (1796-1850), ancien commandant des Gardes du corps du roi, lui-même issu d’une vieille famille de marins de Dunkerque.
Peu porté vers les études, il quitte prématurément le lycée pour s'engager comme mousse sur un transporteur assurant la route des Indes.
Il participe à la Guerre de Crimée en tant qu'aspirant de Marine. Démobilisé après la signature du Traité de Paris (1856), il rentre à Dunkerque où il s'engage chez le courtier Leroy, dont il épouse la fille.
Carrière à Dunkerque
Grande figure de la bourgeoisie dunkerquoise sous le Second Empire et la IIIe République, Léon Herbart fut cumulativement armateur (à partir de 1860), commissaire d’avaries (dès 1865), représentant du Lloyd's of London (à compter de 1875) puis fondateur, directeur général[1] et administrateur conseil des Chantiers de France.
Élu deux fois président (1894-1899 et 1907-1914) de la Chambre de Commerce de Dunkerque, il fut même, quoique fort brièvement, nommé sous-préfet de Dunkerque en 1874[2].
Parenté
Il eut pour petit-fils l'écrivain et résistant Pierre Herbart.
Distinctions
- Officier de la Légion d’honneur[3]
- Officier de l'Ordre de la Couronne de Belgique
Source
- Pierre Herbart, Souvenirs imaginaires, Gallimard, 1968
Références
- Le titre exact était alors : administrateur délégué.
- En remplacement du sous-préfet en titre, Jean-Baptiste Trystram, qui avait démissionné pour se présenter à l'Assemblée constituante. Les élections pour celle-ci ayant été ajournées, J.-B. Trystram reprit ses titre et fonctions.
- Décret du 1er novembre 1912 - Réf. : Léonore 1290/7.
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