Klaxoon

Klaxoon est une société française spécialisée dans l’édition de logiciels applicatifs destinés à faciliter l'organisation des réunions en entreprise. Les bureaux sont situés à Rennes, Lyon, Paris, New York et Boston.

Klaxoon

Création 23 décembre 2014
Forme juridique Société par actions simplifiée à associé unique
Slogan The Meeting Revolution
Siège social Cesson-Sévigné
Direction Regards (holding) représenté par Matthieu Beucher
Activité Edition de logiciels applicatifs

Ape : 5829C

Société mère Regards (holding) 511962219
Effectif 50 à 99 salariés[1]
SIREN 808578801
Site web klaxoon.com

Chiffre d'affaires comptes non disponibles

Produits proposés

Klaxoon est une suite d’outils en ligne et collaboratifs pour dynamiser les réunions en équipe, disponible via l’application ou une page web[2].

A travers ses outils, Klaxoon veut faciliter l'expression de chacun (de manière anonyme ou non) pour accélérer les échanges en réunion[3]. Par exemple, l’outil conçu pour le brainstorming est initialement une page blanche, à la taille infinie, sur laquelle on peut partager des idées, en équipe, qui peuvent ensuite être organisées permettant de créer des formes, des couleurs, des traits, des catégories, etc[4]. Autre exemple, la Klaxoon Box est un boîtier autonome facilitant la mise en place d'un Wifi pour des séances de travail jusqu’à 100 participants[5]. Le MeetingBoard est un écran tactile sur roulette, où 50 participants peuvent interagir[6].

La société ne propose pas de version gratuite[7].

Histoire

L'entreprise a été créée fin 2014 par Matthieu Beucher.

En mars 2015, la plateforme en ligne Klaxoon est officiellement lancée[8]. En avril 2015, Klaxoon lance la Klaxoon Box[9].

En septembre 2016, Klaxoon lève 5 millions d'euros lors de son premier tour de table auprès de différents investisseurs : fonds new-yorkais, fonds San Francisco, fonds breton et des business angels, dont Xavier Niel[10].

En mars 2017, lancement de Klaxoon 2. La suite d'applications collaboratives est enrichie (notamment par l’outil Brainstorm) et comprend désormais une vingtaine d'outils[11]. En avril 2017, l’entreprise bretonne ouvre des bureaux à New-York. En décembre 2017, le Klaxoon Store, un lieu de travail en équipe, ouvre à Paris[12].

En janvier 2018, Klaxoon lance un nouvel produit, le MeetingBoard[13]. En mai 2018, Klaxoon indique atteindre le million d'utilisateurs répartis dans 120 pays[14]. Fin mai 2018, la société lève 42.8 millions d'euros pour financer son budget recherche et développement. C'est la seconde levée de fonds de la start-up. Klaxoon avait déjà bouclé un premier tour de table de 5 millions d'euros en septembre 2016. Ses investisseurs historiques Sofiouest et le fonds new-yorkais White Star Capital investissent de nouveau. A leurs côtés viennent se greffer Idinvest et BPI[15]. En octobre 2018, l’entreprise ouvre un bureau à Lyon[16]. En novembre 2018, Klaxoon officialise un accord avec Microsoft pour interconnecter la suite d’applications collaboratives à Microsoft Teams[17].

En janvier 2019, au CES de Las Vegas, la PME lance Klaxoon 3, une nouvelle version de sa plateforme Saas d'outils avec des fonctionnalités enrichies dans Brainstorm et une application pour smartphone[18]. En mars 2019, Klaxoon annonce une connexion de ses outils numériques avec la plateforme américaine Dropbox[19].

Fondateur

Ingénieur en télécommunications, diplômé de l'École nationale supérieure des sciences appliquées et de technologie (Enssat) avec une spécialisation en intelligence artificielle à l’Université d'Ulm en Allemagne, Matthieu Beucher a commencé sa carrière dans l’industrie automobile chez Daimler puis chez Valeo, où il travaille sur les premières voitures autonomes dans les années 2000. Il est ensuite chef de projet en charge de l’implémentation de programmes d’innovation chez Alten. En 2009, il crée l'entreprise Regards, sur la vidéo 360° et la formation. En 2014, il fonde Klaxoon, Regards restant la société-mère[20].

Notes et références

  1. données INSEE source societe.com
  2. Laurent Le Goff, « Klaxoon dans le top 40 des champions du numérique », Ouest France, (lire en ligne)
  3. Audrey Dumain, « Un cadre passe en moyenne seize ans en réunion », Le Figaro, (lire en ligne)
  4. Delphine Lalande, « Klaxoon, la boîte à outils collaboratifs innovante et ludique », sur commentcamarche.net,
  5. Guillaume Périssat, « Comment la jeune pousse bretonne Klaxoon réinvente la réunion », sur linformaticien.com,
  6. Elsa Bembaron, « Klaxoon dépoussière les réunions et la formation en entreprise », Le Figaro, (lire en ligne)
  7. « Klaxoon : l'application de pilotage de réunion qui fait fureur », sur www.journaldunet.com (consulté le )
  8. « Avec Klaxoon c'est la fin des réunions ennuyeuses », Ouest France, (lire en ligne)
  9. Stanislas du Guerny, « Klaxoon lance une box qui rend la formation plus interactive », Les Échos, (lire en ligne)
  10. Elsa Bembaron, « Klaxoon, la start-up qui veut réveiller les réunions », Le Figaro, (lire en ligne)
  11. Sylvain Arnulf, « Klaxoon enrichit son écosystème pour libérer le partage de connaissances en entreprise », Usine digitale, (lire en ligne)
  12. Vincent Fagot, « Klaxoon veut réinventer la réunion », Le Monde, (lire en ligne)
  13. Antoine Crochet-Damais, « Klaxoon, l'app française de teamwork utilisée par 90% du Cac 40 », Le Journal du Net, (lire en ligne)
  14. Stanislas du Guerny, « Klaxoon lève 43 millions d'euros pour sa plate-forme de réunions interactives », Les Échos, (lire en ligne)
  15. Léna Corot, « Klaxoon lève 50 millions de dollars pour réveiller les réunions en entreprise », Usine digitale, (lire en ligne)
  16. Jérôme Gicquel, « Rennes: La start-up Klaxoon prévoit de recruter 150 personnes et ouvre un bureau à Lyon », 20 Minutes, (lire en ligne)
  17. A.M, « Microsoft se connecte à la start-up française Klaxoon », Stratégies, (lire en ligne)
  18. Xavier Biseul, « Avec sa V3, Klaxoon met l'intelligence collective au cœur de son offre », Le Journal du Net, (lire en ligne)
  19. « Numérique. La rennaise Klaxoon se connecte à l'américaine Dropbox », Ouest-France, (lire en ligne)
  20. Stanislas du Guerny, « Matthieu Beucher, le chantre du participatif », Les Échos, (lire en ligne)
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