Kirschnaumen

Kirschnaumen est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Kirschnaumen

Église Saint-Alban.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté de communes Bouzonvillois-Trois Frontières
Maire
Mandat
Jean-Luc Niedercorn
2020-2026
Code postal 57480
Code commune 57365
Démographie
Gentilé Kirschnaumois
Population
municipale
478 hab. (2018 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 54″ nord, 6° 26′ 06″ est
Altitude Min. 255 m
Max. 351 m
Superficie 19,93 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bouzonville
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Kirschnaumen
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Kirschnaumen
Géolocalisation sur la carte : France
Kirschnaumen
Géolocalisation sur la carte : France
Kirschnaumen

    Géographie

    Ecarts et lieux-dits

    Urbanisme

    Typologie

    Kirschnaumen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,1 %), terres arables (36,4 %), prairies (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Ancien noms[8]:

    • Kirschnaumen : Numagon au Xe siècle[9], Naumen en 1297, Kirchnomen et Kirschnaumen en 1594, Naumen en 1618, Kaichen en 1680, Kirchenomen en 1722, Kersnomen en 1793, Kirschnaumen en 1801, Kirchnaumen en 1871-1918. En francique lorrain : Naumen, Keréchnaumen et Kierschnaumen.
    • Obernaumen : Obrenomen en 1594, Naumen au XVIIe siècle, Albertnaumen en 1681. En francique lorrain : Uewer-Naumen.
    • Évendorff : Everstorf en 1542, Effendorff en 1594, Evendorff et Eventroff en 1736. En Francique lorrain : Iendroff, Iendrëf et Iewendrëf.

    Sobriquets

    Sobriquets anciens désignant les habitants de la commune :

    • Kirschnaumen : Di Naumer Kueben (les corbeaux de Kirschnaumen) ;
    • Obernaumen : Di Uewernaumer Gescht de heem (les vas-tu chez toi de Obernaumen) ;
    • Évendorff : Di Iendrowwer Wöllef (les loups d’Évendorff).

    Histoire

    Dépendait de l'ancienne province de Lorraine, dans la seigneurie de Sierck.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Mars 1971 Juin 1995 Pierre Mannebach    
    Juin 1995 Mars 2014 Fernand Brettnacher    
    Mars 2014 En cours Jean-Luc Niedercorn    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].

    En 2018, la commune comptait 478 habitants[Note 3], en diminution de 1,85 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    415473473682972974981922923
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    860845776769752750766759714
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    666631618544541547544493468
    1990 1999 2005 2010 2015 2018 - - -
    432433461469472478---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Trois sites néolithiques, dont celui de Dolem (fouillé en 1974-1975).
    • Passage de la voie romaine Metz-Trèves.
    • Structures d'habitations romaines au lieu-dit Hauern, archéologie.

    Édifices religieux

    • Ancienne église. L'église primitive est fondée en 1235 par les bénédictins de l'abbaye de Bouzonville détruite en 1754.
    • Nouvelle église paroissiale Saint-Alban. Les murs de la nef, le chœur et la sacristie sont reconstruits en 1754, en 1856 la nef et allongée d'une travée du côté occidental et construction de la tour clocher. Les chapelles Nord et Sud formant transept datent du XIXe siècle. La nouvelle sacristie, construite du côté Sud de l'ancienne, et la tribune sont édifiées à la limite du XIXe siècle et du XXe siècle. La tour clocher est reconstruite au milieu du XXe siècle en même temps que sont repercées les baies des chapelles latérales et du chœur.
    • Chapelle Saint-Nicolas, à Obernaumen, fondée en 1235 par les bénédictins de l'abbaye de Bouzonville ; reconstruite en 1766 (date portée) ; restaurée par les habitants en 1839.
    • Chapelle Saint-Ulrich, à Évendorff, construite en 1754 restaurée en 1779 statuettes en bois XVIIIe siècle.

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la croisette d'or, accompagnée de trois coquilles d'argent 2 et 1 et de trois besants d'or 1 et 2.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
    9. Les Cahiers lorrains - Volumes 1 à 2 (1922).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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