K-19 : Le Piège des profondeurs

K-19 : Le Piège des profondeurs, ou K-19 : Terreur sous la mer au Québec (K-19: The Widowmaker) est un film germano-canado-britannico-américain réalisé par Kathryn Bigelow, sorti en 2002.

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Pour le sous-marin ayant inspiré le film, voir K-19.

K-19 : Le Piège des profondeurs
Titre québécois K-19 : Terreur sous la mer
Titre original K-19: The Widowmaker
Réalisation Kathryn Bigelow
Scénario Louis Nowra (en)
Christopher Kyle
Acteurs principaux
Pays d’origine États-Unis
Royaume-Uni
Allemagne
Canada
Genre Film dramatique
Film historique
Thriller
Film de guerre
Durée 138 min.
Sortie 2002


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le film est inspiré de faits réels à propos du K-19, un sous-marin nucléaire lanceur d'engins soviétique.

Résumé détaillé

Le K-19

En 1961, les Américains ont placé leurs sous-marins nucléaires lanceurs de missiles à portée de Moscou et de Leningrad. Pour contrer cette menace, la Marine soviétique achève à la va-vite la construction du sous-marin K-19, deuxième sous-marin nucléaire lanceur d'engins de la classe Hotel (code OTAN / Projet 658) et premier sous-marin soviétique à être équipé de missiles balistiques R-13.

Le commandant Mikhail Polenine (Liam Neeson) étant jugé trop laxiste (il considère que les délais demandés pour la construction du sous-marin sont irréalisables) et trop proche de ses hommes par rapport aux intérêts du Parti communiste, il est rétrogradé commandant en second et remplacé au poste de commandement par le commandant Alexei Vostrikov (Harrison Ford), réputé plus dur, plus idéologue et respectant les délais.

Le bâtiment appareille dans des conditions difficiles : neuf ouvriers et le médecin du bord sont morts pendant le chantier, les problèmes techniques ne sont pas tous réglés, certains appareils de contrôles n'ont pas été installés faute de temps et l'équipe chargée du réacteur nucléaire ne dispose pas des bonnes combinaisons pour intervenir en cas de problème. Un de ses membres s’inquiète rapidement de problèmes de pressions dans le réacteur (les aiguilles des appareils de mesure bougeant quand quelqu'un tapote sur la vitre). Après avoir mené toute une série d'exercices éprouvants, allant jusqu'à la limite d'immersion du submersible, le capitaine Vostrikov fait surface dans le cercle Arctique et procède au lancement d'un missile non-équipé de sa charge nucléaire, afin de prouver aux Américains que les deux pays sont désormais sur un pied d'égalité.

Félicitant l'équipage de cette réussite, l'état-major de la marine soviétique ordonne au K-19 d'effectuer une « permanence missile » au large de la côte est des États-Unis, à portée de New York et de Washington, DC. Mais alors que le sous-marin fait route, une fuite de liquide primaire se produit dans la zone confinée du réacteur nucléaire no 2. Six hommes vont alors se relayer au-dessus de la zone confinée pour y faire venir une partie des 30 tonnes d'eau douce embarquées à bord et ainsi faire redescendre la température du cœur (qui est alors de 975 °C). Intervention qui nécessite un circuit de dérivation et des soudures en zone exposée. Cette solution permet de faire chuter la température mais les intervenants sont gravement irradiés, le magasin de la base navale n'ayant pas fourni les bonnes combinaisons de protection (ils ne possèdent que des protections chimiques). Dans le même temps, la fuite entraine une augmentation de la radioactivité dans tous les compartiments du sous-marin, à des degrés différents et les vivres sont contaminés. Le capitaine ordonne aux marins de prendre l'air en surface.

Le sous-marin fait alors demi-tour en direction de l'URSS et est repéré par un escorteur de la marine américaine qui décide de le suivre sans l'attaquer. Un hélicoptère survole le sous marin alors que les marins sont encore sur le pont extérieur. Une aide est proposée par radio mais le capitaine soviétique la refuse en donnant l'ordre de répondre que "ses marins prennent l'air". C'est alors que la fuite reprend dans le compartiment du réacteur. Pendant une plongée, qui pourrait être l'ultime, le chef de la zone confinée, le lieutenant Vadim Radtchenko (Peter Sarsgaard), entre alors et répare la fuite. Il y parvient mais sera mortellement irradié. La température chute de nouveau et les marins sont finalement recueillis par un autre submersible soviétique, venu au secours de l'infortuné K-19. La manœuvre se faisant sous les yeux du navire américain. Le K19 est remorqué et ses hommes ramenés à terre.

Le capitaine Vostrikov passe alors devant la justice militaire, mais, grandement soutenu par Mikhail Polenine (Liam Neeson), il est finalement acquitté. La fin du film se déroule en 1989, le jour même de la chute du mur de Berlin. Tous les survivants, les capitaines Vostrikov et Polenine compris, se retrouvent alors dans un cimetière moscovite pour pleurer leurs morts, ce qui leur était interdit jusqu'alors par le serment de garder le silence sur cette affaire.

Fiche technique

Distribution

Légende : Version Française = VF[2] et Version Québécoise = VQ[3]

Notes et références

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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