Juvrecourt
Juvrecourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Juvrecourt | |||||
Héraldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Lunéville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Sânon | ||||
Maire Mandat |
Pascal Lamy 2020-2026 |
||||
Code postal | 54370 | ||||
Code commune | 54285 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Juvrecourtois, Juvrecourtoises | ||||
Population municipale |
57 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 9,3 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 44′ 37″ nord, 6° 34′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 221 m Max. 315 m |
||||
Superficie | 6,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Baccarat | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Géographie
Le village est situé sur la gauche de la route allant de Moyenvic à Lunéville.
Le sud du territoire de la commune est traversé par la Loutre Noire, un affluent de la Seille.
Cette commune fut un village-frontière avec l'Allemagne entre 1871 et 1918.
Urbanisme
Typologie
Juvrecourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,5 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), forêts (6,4 %), prairies (1,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
La toponymie du lieu viendrait de la racine racine gauloise gabros (chèvre) qui aurrait donné Givry auquel on avait adjoint le suffixe -court (du latin -curtis, « domaine rural ») pour former Givricourt (1152)[8]. Il est attesté sous les formes Geveroucourt (1178), Gievrecourt, Gyevrecourt, Gieuvercourt (1476), Gieuvrecourt (1553), Givrecourt (1600)[9].
Histoire
Pour ce qui est de la période antique, deux sites de villas gallo-romaines ont été découverts sur le ban de la commune ; aujourd'hui, en raison des travaux aratoires, ces vestiges sont presque totalement disparus.
On a trouvé les restes d'un cimetière mérovingien sur la colline entre Juvrecourt et Xanrey[10].
Une voie romaine traversait le territoire communal, à l'ouest du bois de Saint-Piamont.
Au Moyen Âge, Juvrecourt était une généralité et une coutume de Metz et relevait du bailliage de Vic[11]. L'église dépendait de la collégiale de Vic-sur-Seille.
Le dernier comte de Juvrecourt est mort à Florence le [12].
En 1790, Juvrecourt a fait partie du canton d'Arracourt avant que celui-ci soit absorbé par le canton de Vic-sur-Seille. Après le traité de Francfort de 1870, elle a intégré le nouveau canton d'Arracourt avec les huit autres communes restées françaises.
En 1820, la commune comptait 283 individus, représentant 67 ménages, 44 maisons et un moulin à grain. Sa superficie de 548 ha était utilisée pour 424 en labours, 88 en prés et 27 en bois. La commune de Xanrey était alors une annexe de Juvrecourt[11].
En 1912, les hommes de la commune ont été mobilisés à la suite d'une erreur du receveur des postes d'Arracourt qui avait cru recevoir un ordre de mobilisation générale annonçant l'entrée en guerre de la France.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2018, la commune comptait 57 habitants[Note 3], en diminution de 13,64 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Existence d'une nécropole mérovingienne.
- L'église XIXe possède une sculpture de la Vierge en bois, réalisée vers 1510 pat les ateliers de Tilman Riemenschneider. Elle est classée aux monuments historiques.
Héraldique
Blason | D'azur à la fasce d'or accompagnée de trois besants d'argent rangés en chef et d'une croisette du même en pointe. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Juvrecourt », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Juvrecourt sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, A.Dauzat et Ch.Rostaing, Larousse 1963
- Dictionnaire topographique du département de la Meurthe p 98, Henri Lepage, 1862
- http://www.marcsaintdenis.fr/circo_villes.html
- Statistique administrative et historique du département de la Meurthe, Louis-Antoine Michel, 1822
- Notice de la Lorraine, Augustin Calmet 1840
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Portail des communes de France
- Portail de Meurthe-et-Moselle