Jussy (Aisne)

Jussy est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Jussy.

Jussy

Mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Saint-Quentin
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Saint-Quentinois
Maire
Mandat
Jean-Marie Gondry
2020-2026
Code postal 02480
Code commune 02397
Démographie
Population
municipale
1 254 hab. (2018 )
Densité 94 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 43′ 15″ nord, 3° 13′ 56″ est
Altitude Min. 61 m
Max. 91 m
Superficie 13,37 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Quentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ribemont
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Jussy
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Jussy
Géolocalisation sur la carte : France
Jussy
Géolocalisation sur la carte : France
Jussy
    Mairie de Jussy

    Géographie

    Communes limitrophes

    Panorama du village depuis la route de Villequier-Aumont.
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    • Altitude : 73 m.
    • Région naturelle : Noyonnais (plaine basse).
    • La commune de Jussy est bordée par le canal de Saint-Quentin, par des marais et des bois.
    • La commune comprend trois hameaux et écarts : Camas (hameau), Bray (ferme) et la Cendrière.
    • La commune est traversée par la ligne d'Amiens à Laon. Elle disposait de la gare de Jussy, fermée et dont ne subsiste qu'un bout de quai. Les voyageurs sont désormais desservis par un Taxi TER à la demande

    Urbanisme

    Typologie

    Jussy est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montescourt-Lizerolles, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 2 908 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,2 %), forêts (11,8 %), zones urbanisées (6 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), prairies (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Ancien nom : Jussiacus[réf. nécessaire].

    • Il existe une autre commune homonyme Jussy dans le département de la Moselle.

    Histoire

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    Mentionnée dans une charte en 1046.

    La commune dépendait autrefois de la généralité de Soissons, du bailliage de Chauny, élection et diocèse de Noyon.

    Lors de la Première Guerre mondiale, le , les troupes allemandes tentent de passer par le pont du village, mais ils sont repoussés par les 3e et 5e brigades de cavalerie du corps expéditionnaire britannique et les pépères du 10e RIT de Saint-Quentin.

    Politique et administration

    La communauté d'agglomération du Saint-Quentinois dans le département de l'Aisne.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Saint-Simon[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle fait désormais partie du canton de Ribemont.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du canton de Saint-Simon (C32S), créée fin 1994.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du [12] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[13].

    Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[14].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988  ? Camille Sorriaux    
    mars 2001 2014[15] Richard Trepant UMP Médecin retraité
    avril 2014[16] En cours
    (au 27 mai 2020)
    Jean-Marie Gondry DVD Directeur de centre socio-éducatif retraité
    Réélu pour le mandat 2020-2026[17]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

    En 2018, la commune comptait 1 254 habitants[Note 4], en augmentation de 2,87 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9399769619661 2021 2001 2721 4051 308
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2001 3441 3651 3541 4401 3071 2751 2431 302
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3441 3141 2661 0611 0331 0531 1051 0181 149
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 1681 0941 2421 1941 2471 2891 2501 2441 229
    2017 2018 - - - - - - -
    1 2601 254-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux, monuments et sites

    Quentine-Maria-Sophie (800 kilos) : parrain : Pierre Renard, marraine : Émilie Nouvion
    Marie-Georgette-Ida (560 kilos) : parrain : abbé Georges Lemaître, marraine : Ida Renard
    Alphonsine-Alice-Amanda (450 kilos) : parrain : Georges Lefèvre, marraine : Alice Chantreux épouse Flamant
    • Monument aux morts en calcaire. Sculpteur : Raoul Josset. Année de création : 1924. Inauguré le . (coût : 36 000 F)[réf. nécessaire].
    • Croix de mission et calvaire.
    • Carrière de lignite (cendres noires) ouverte en 1735.
    • Usine LU (anciennement Bozon-Verduraz puis Vandamme) du groupe Kraft Foods.

    Personnalités liées à la commune

    • Jacques Beauvez : aviateur (a donné son nom à l'école du village).

    Héraldique

    Blason
    Taillé de gueules à la hure de sanglier de sable* allumée et défendue d'argent, et d'or au trèfle de sinople ; à la cotice ondée en barre d'azur brochant sur la partition ; le tout surmonté d'un comble d'azur chargé de l'inscription d'argent « JUSSY 02 », les chiffres plus petits et accostée de deux épis de blé tigés et feuillés d'or[21].
    Détails
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sable sur gueules).
    L'hure renvoie à la famille de La Fons qui portait « d’argent à trois hures de sanglier de sable arrachées de gueules ». Le trèfle évoque les armes des De Langlois, seigneurs de Brouchy (aujourd’hui dans la Somme) le sont aussi de Jussy et Camas. En 1698, Jacques de Langlois, seigneur de Brouchy, est recensé dans la généralité de Soissons. Il porte « de gueules à deux chevrons d’argent accompagnés de trois trèfles d’or, deux en chef et un en pointe ». La barre d'azur représente le canal qui traverse la commune, et les épis, les agriculteurs exploitant les terres de la commune.
    Blason adopté par la municipalité en .

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Unité urbaine 2020 de Montescourt-Lizerolles », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2016 portant Schéma départemental de coopération intercommunale de l'Aisne » [PDF], Approbation du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Aisne (consulté le ).
    13. « Schéma départemental de coopération intercommunale » [PDF], Intercommunalité dans l'Aisne, Préfecture de l'Aisne, (consulté le ), p. 34 et 41-44.
    14. Préfecture de l'Aisne, « Arrêté n°2016-1077 en date du 15 décembre 2016 portant fusion de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin et de la communauté de communes du canton de Saint-Simon - Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Aisne du mois de décembre 2016 - Partie 2 » [PDF], sur http://www.aisne.gouv.fr/, (consulté le ), p. 55-59.
    15. « Jussy : Jean-Marie Gondry vainqueur : Le maire sortant Richard Trépant (liste « Tous ensemble pour Jussy ») a été battu au deuxième tour des municipales par la liste de Jean-Marie Gondry (« Union pour Jussy ») : 285 voix contre 365 pour la liste de son adversaire », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne).
    16. « Jussy : le nouveau maire est connu : La nouvelle équipe municipale a été installée dans ses fonctions à la mairie. Jean-Marie Gondry succède donc à Richard Trépant », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne).
    17. « L'édile de Jussy conforté dans son siège malgré son absence », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ) « Le maire sortant, candidat à sa succession, n'a pu être présent lors du vote en raison d'un problème de santé ».
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. « 02397 Jussy (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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