Jupilles
Jupilles est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 560 habitants[Note 1].
Jupilles | |||||
Église Saint-Pierre de Jupilles. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | La Flèche | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loir-Lucé-Bercé | ||||
Maire Mandat |
Vincent Gruau 2020-2026 |
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Code postal | 72500 | ||||
Code commune | 72153 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
560 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 47′ 25″ nord, 0° 24′ 49″ est | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 172 m |
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Superficie | 26,41 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Château-du-Loir | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine.
Géographie
Jupilles est une commune du sud de la Sarthe, à 35 km du Mans et bordée par la forêt de Bercé.
Urbanisme
Typologie
Jupilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,9 %), terres arables (25 %), prairies (25 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), zones urbanisées (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Moyen Âge
Liste des fiefs dans la paroisse de Jupilles :
- La Ferrière, à Foulques d'Hauterive à la fin du XIIIe siècle ; à Guillaume de Villiers en 1405, par mariage vers 1517 aux de Baïf, seigneurs de Mangé en Verneil-le-Chétif, puis par alliance aux de Beaumanoir, de Gaultier, d'Illiers, de Thomond, de Choiseul-Praslin jusqu'à la Révolution.
- Les Forges, lieu de découverte d'un amas de scories de fer médiévales, réexploitées en 1927.
- La Garenne/Varenne, en 1309 à Jacques Morin, écuyer, seigneur de Loudon et ses successeurs jusqu'après 1667 ; à messire Claude-François, comte de Murat, marquis de Montfort, chevalier de Saint-Louis, brigadier des armées du roi, lieutenant des Maréchaux de France en 1787.
- La Gauldruère/Gaudouère/Goultdruyère, tenue par la famille Hardiau de 1402 à 1689.
- La Grande-Moinerie/Moelnerye, siège de la seigneurie de paroisse, jusqu'en 1342 à Guérin de la Prière/Prieur/Prieurée, sieur de Jupilles, la Poissonnière avec un usage en la forêt de Burçay (Bercé) ; aux sieurs Carreau de La Carrelière de Mayet de 1342 jusqu'en 1561 puis par mariage aux de Fromentières, sieurs des Étangs-l'Archevêque jusqu'en 1668; à René le Proust-du Perray ; puis à Mme Blondeau des Ardillières qui vend à M. Rousseau de Sainte-Colombe en 1704; à Denis Denyon, capitaine premier grand exempt des Cent-Suisses du roi en 1730 ; aux Jamin de la Moynnerie ; aux le Proust-du-Perray de nouveau jusqu'après la Révolution. Le manoir seigneurial a été démoli, reste la chapelle aujourd'hui partie d'une habitation installée dans les communs.
- Les Hayes.
- La Huberdière.
- La Pilletière/Peltière, à Jeanin Pillet en 1341 ; à Pierre Quarreau/Carreau de 1394 à 1413 ; à Jean Thibergeau en 1563 ; par mariage aux de Vanssay après 1678 ; à M. de Villepin, maire de Jupilles, à la fin du XIXe siècle, qui y crée une école d'agriculture modèle.
- Le Poirier/Perriers, à la famille Hodon de la Gruellerie (Mayet) en 1489, puis aux de Baïf de Mangé en Verneil-le-Chétif et à leurs successeurs, de Beaumanoir, d'Illiers, de Choiseul-Praslin jusqu'à la Révolution.
- Le prieuré Saint-Blaise du Houx, fondé en 1219 par Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou, vendu en 1563 à Jean Thibergeau, sieur de La Peltière.
- La Roche/Roche-de-Jupilles, à Jean de Hodon vers 1502, Charles des Montils/Moutis en 1687 et 1771.
- La Testerie, à Louis Thibergeau, sieur de la Mothe (-Thibergeau) en 1655 et 1670.
- La Ville, partie de châtellenie dont le siège de seigneurie se trouvait en Parigné-l'Évêque, à Robert de Villa en 1263 ; à Hersende de Loudon, épouse de Guillaume Morin à la fin du XIIIe siècle ; à Charles Morin de Loudon, chevalier, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi en 1603.
XXe siècle
Un tramway a traversé Jupilles — ligne Château-du-Loir/Grand-Lucé — qui ne fonctionna que quelques années entre 1922 et 1933. La gare se situait au niveau de l'actuelle salle des fêtes.
Politique et administration
La commune de Jupilles est administrée par un maire depuis 1826, à cette époque nommé par le préfet. Le maire est élu depuis 1852.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2018, la commune comptait 560 habitants[Note 3], en diminution de 1,58 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre, du XIe siècle et sa pierre "à bannir", depuis laquelle étaient en particulier prononcées les sentences de l'autorité ecclésiastique.
- La Fontaine de la Coudre dans la forêt de Bercé.
- Le bois de séquoias de la forêt de Bercé, près de la Coudre.
- Le verger conservatoire à l'ouest du bourg, tenu par l'association des Croqueurs-de-Pommes Maine-Perche.
- Le cimetière et ses tombes républicaines.
- Carnuta[16], maison de l'Homme et de la forêt, lieu ludique et pédagogique situé près de la forêt de Bercé. L'endroit a vocation à provoquer la mise en éveil des sens simulant la promenade au milieu des hauts chênes centenaires. Le lieu d'exposition interactif et la forêt domaniale sarthoise se prolongent et se complètent, offrant la possibilité aux curieux de passer de l'un à l'autre pour découvrir ou redécouvrir un monde chargé d'histoire et de légendes... La maison de l’Homme et de la forêt est aménagée dans un bâtiment en bois jouxtant l'ancien musée du bois à Jupilles. Conçue par les architectes parisiens Daniel Cleris et Jean-Michel Daubourg, elle se compose de deux espaces avec un lieu dédié aux expositions temporaires au rez-de-chaussée et un espace d’exposition permanente au premier étage.
Activité et manifestations
- Fête du village : chaque année, début juillet
- Festival de Rock "Les Trolls en folie", chaque année, dernier samedi de juillet
- Bric à brac dans les rues du village, chaque année, 1er dimanche d'août
Associations
La commune de Jupilles bénéficie d'un fort tissu associatif avec 14 associations.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2018.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 256
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Jean-Pierre Morançais est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Sarthe. Les nouveaux maires et adjoints élus ce week-end », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- « Municipales à Jupilles. Vincent Gruau élu premier magistrat de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Carnuta, l'Homme et la forêt », sur www.jupilles.fr.
Liens externes
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