Jules-François Horteur

Jules-François Horteur né le à Chavannes (Savoie) mort le à Chavannes (Savoie) pendant son mandat de député, est un homme politique savoyard, maire de Chavannes, conseiller général du canton de la chambre et député républicain modéré de Saint-Jean-de-Maurienne entre 1876 et 1895[1].

Biographie

Il étudie le droit, et embrasse le métier d'avocat. Devient maire de Chavannes puis conseiller général le du canton de La Chambre. Il est élu au second tour de scrutin le , comme député républicain modéré de Saint-Jean-de-Maurienne. Il est l'un des signataires du manifeste des 363[2] en et après la dissolution de la chambre par le cabinet le , il est réélu député le . Inscrit sur la liste « Union républicaine », il rejette toute politique antireligieuse. À nouveau réélu le 21 aout 1881, il est porté au renouvellement de la liste républicaine de la Savoie du . Il vote notamment pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour les poursuites de trois députés membres de la Ligue des patriotes, et pour les poursuites contre le général Georges Boulanger. Il est aussi secrétaire général de la Haute-Savoie en janvier 1891[3].

Sources

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Références

  1. [PDF] Fiche sur le site de l'Assemblée nationale.
  2. Fiche sycomore
  3. Revue savoisienne : Par l'académie florimontane, Annecy, compilé par Charles Marteanx - Publié 1896 – Page 86.
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