Judith Okely

Les Tsiganes (Roms/Travellers), les thématiques de genre (gender studies), la réflexivité, le travail de terrain en anthropologie et l'autobiographie font partie de ses thèmes de recherche.

Elle a été la première femme à être admise au sein de l'Oxford Union, la plus vieille société de débat d'Angleterre[1].

Depuis 2008, elle a enseigné en Pologne, en Finlande, en Allemagne, en Italie, en Slovénie et a donné des conférences à Belfast, Bristol, Cambridge et San Francisco. Elle a aussi donné des cours à la London School of Economics, à Helsinki[2] et à l'Université de Hull.

En 2011, elle a reçu la médaille de la faculté de Philosophie de l'Université de Bohème de l'Ouest et a également reçu le Sceau de la Ville de Plzeň, en République Tchèque qui lui a été remis en main propre par le maire de la ville[1].

Ses études sur les populations Tsiganes, en particulier son livre The Traveller-Gypsies, ont été pionnières dans la création d'une anthropologie de l'Europe, qui s'est développée non seulement à l’ouest, mais également dans les parties centrale et orientale du continent[3]. Elle a eu des difficultés à faire reconnaître son objet d'étude comme un objet d'étude légitime par le milieu de l'anthropologie sociale anglaise dans les années 1970-1980 dans un contexte de marginalité des travaux relatifs aux peuples Tsiganes[4].

Elle est célèbre[3] pour son interprétation du travail de Simone de Beauvoir et son étude de la culture visuelle en Normandie.

Ses travaux laissent de la place à l'agentivité collective de ceux qui se disent Tsiganes[4].

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