Joseph de Brunet

Joseph de Brunet de Castelpers, comte de Panat, vicomte de Peyrebrune et de Cadars, baron de Pujols, seigneur de Coupiac, né le au château de Coupiac et mort le à Albi, est un aristocrate et officier de marine français du XVIIIe siècle. Il termine sa carrière au grade de chef d'escadre et chevalier de Saint-Louis.

Joseph de Brunet de Castelpers
Comte de Panat

Naissance
au château de Coupiac
Décès
à Albi
Origine Français
Allégeance Royaume de France
Grade Chef d'escadre
Conflits Guerre de Sept Ans
Distinctions Chevalier de Saint-Louis

Biographie

Origines et famille

Joseph de Brunet est issu d’une famille de Brunet, protestante, originaire de Villefranche-de-Panat dans l’Aveyron. La partie catholique de sa famille émigre à Albi. Né le au château de Coupiac, il est baptisé quelques jours plus tard en l'église Saint-Pierre de Coupiac. Il est quatrième fils de Joseph de Brunet de Castelpers, comte de Panat († 1739) et de Marie de Toulouse-Lautrec, vicomtesse de Lautrec († 1745). Son frère ainé, Joseph-Samuel meurt en 1741 sans postérité ; le deuxième, Jean-Elisabeth entre au service de l'église et est nommé évêque d'Evris ; le troisième, Melchior, destiné à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem meurt jeune. Lorsque son père meurt en 1745, il lui succède donc comme comte de Panat, vicomte de Peyrebrune et Cadars, baron de Pujols, seigneur de Coupiac, Castor, Thouels….

Sa fortune assurée[1], il ordonne en 1753 la construction d'une église dans Coupiac pour remplacer celle de Massiliergues et la chapelle Saint-Pierre, trop petites pour contenir la foule des fidèles venant vénérer le « Saint-Voile ».

Carrière dans la Marine royale

Il entre jeune dans la Marine royale. Il est fait chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, et une commission de capitaine de vaisseau. Il commande la frégate Topaze et prend part à la guerre de Sept Ans.

En 1759, il est au combat de Lagos, au large du Portugal, sous les ordres du chef d'escadre La Clue-Sabran. Il commande à cette occasion le Souverain (74 canons). La nuit précédant le combat, il a réussi, profitant de l'obscurité, à sauver le Souverain et à rallier Lisbonne puis Rochefort en compagnie du vaisseau le Guerrier commandé par M. de Rochemore, mais en laissant La Clue seul vis-à-vis de l’amiral anglais Edward Boscawen. Cet abandon — considéré par certains comme une désertion — découragea le reste de la flotte. Il commande le Lion (64) dans l’expédition au Levant conduite par le même Rochemore.

En , Choiseul — ministre de Louis XV — décide de stationner 30 vaisseaux à Toulon sous les ordres de Maximin de Bompar, chef d’escadre et commandant la Marine à Toulon. Bompar est promu lieutenant général des armées navales sur le Protecteur, (74), et sera alors remplacé par Glandevés comme commandant de Marine à Toulon. Au sein de cette flotte, le comte de Panat est chargé du commandement du vaisseau le Content. Il est alors âgé de 58 ans en 1762, est toujours très actif, navigue depuis 42 ans et commande pour la septième fois en mer. L'année suivante, en 1763, il commande L’Achille (64 canons) dans la division du Revest envoyée à Louisbourg. Il est nommé chef d'escadre des armées navales de France le .

Il meurt en 1776, doyen des officiers généraux de la marine. Sa réussite suscitera des vocations de « marins » dans les familles de la noblesse tarnaise.

Mariage et descendance

Il épouse, le , en la chapelle du Palais épiscopal de La Berbie, à Saint-Ilpize, Françoise Marie de La Rochefoucauld-Langeac, sœur du cardinal de La Rochefoucauld-Langeac, archevêque de Rouen. De cette union naissent :

Notes et références

  1. Dans un document de 1760, il dresse l'inventaire de tous ses biens dans la seigneurie de Coupiac : château, écuries, greniers, jardin, pré, bois, plus les censives, champarts et autres droits sur les terres concédés à bail à des particuliers.
  2. Maréchal de camp, député à l'Assemblée constituante de 1789
  3. Député du clergé de Chaumont-en-Vexin à l'Assemblée constituante de 1789.
  4. Il est secrétaire du ministre de la marine (1803-1809) et contre-amiral honoraire.

Bibliographie

Article connexe

  • Portail du monde maritime
  • Armée et histoire militaire françaises
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.