Joseph-Étienne Richard

Joseph-Étienne Richard (dit Richard de la Sarthe), né à La Flèche le et mort à Saintes le , est un homme politique français et haut fonctionnaire des XVIIIe et XIXe siècles.

Joseph Étienne Richard
Fonctions
Préfet de Haute-Garonne
puis Préfet de la Charente-Inférieure
Préfet du Calvados
Biographie
Nom de naissance Joseph Étienne Richard
Date de naissance
Lieu de naissance La Flèche
Date de décès
Lieu de décès Saintes
Nationalité France
Parti politique Soutien de l'Empire

Biographie

Parlementaire

Avocat de formation, admis au barreau en 1788, il est élu "procureur syndic" de la commune de La Flèche, dont il est devenu ensuite le "procureur général".

Le 4 septembre 1791, il est élu député de la Sarthe, d'où son surnom, septième des dix élus, avec 248 voix sur 346 votants, à l'Assemblée législative. Puis élu, cette fois présenté comme tête de liste, à la Convention nationale. Il vota pour la mort du roi.

Il fut envoyé comme représentant en mission, pour surveiller le recrutement, dans la Sarthe, le Maine-et-Loire, où il participe à plusieurs victoires sur les rebelles vendéens, en créant la première commission militaire (16 juin 1793) et le comité de surveillance (18 octobre 1793) à Tours. À son retour à Paris, il est nommé secrétaire de la Convention

Deux mois plus tard, il est de nouveau envoyé en mission, cette fois-ci aux armées du Nord et des Ardennes. Il travaille avec les généraux pour rétablir la discipline et donne l'ordre que les soldats anglais des garnisons d'Ypres et de Nieuport soient traités comme des prisonniers de guerre. Il était toujours en mission au moment de la réaction thermidorienne et ne participe pas à Thermidor et reste en Hollande.

Cependant, à son retour à Paris, il est élu au Comité de salut public à la fin de 1794 et soutient les mesures contre les Jacobins ; il est à la tête des troupes qui dégagent la chambre du Club des Jacobins.

En 1795, il est de nouveau envoyé dans l'armée du Nord, où il libère un grand nombre d'émigrés qui doivent être jugés par une commission militaire à Bréda. Il négocie également un accord avec la République Batave par lequel les Hollandais acceptent de maintenir 25000 soldats français sur leur sol.

Réélu aux Conseil des Cinq-Cents, il siégea jusqu'en , puis adhéra au coup d'État du 18 brumaire. En 1797, il est nommé à un poste au sein du ministère de la Guerre.

Préfecture

Il fut nommé préfet de Haute-Garonne du 7 germinal an VIII () jusqu'au , puis préfet de Charente-Inférieure (1806-1814, 1815).

A la Restauration, il est d'abord licencié, mais rapidement à nouveau nommé préfet du Calvados en 1815.

Il démissionne à nouveau en 1816 lors de l'adoption de la loi du 12 janvier 1816 interdisant les régicides, mais il se retire tranquillement à Saintes et aucune mesure n'est prise contre lui, bien au contraire, le gouvernement lui a accordé une pension de 6.000 francs

Titre

En 1808, il est élu à l'Académie des belles-lettres, sciences et arts de La Rochelle. Napoléon Ier lui décerne la Légion d'honneur le 25 prairial an XII (), puis le titre de chevalier de l'Empire le , et enfin celui de baron de l'Empire le [1]

Annexes

Bibliographie

Notes et références

  1. Tulard 2001, p. 274

Voir aussi

Articles connexes

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