Joseph Alphonse de Bonnet d'Honnières

Joseph Alphonse Hyacinthe Alexandre de Bonnet d’Honnières, né le à Valréas dans le Vaucluse et mort le à Kisiten en Pologne, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Joseph Alphonse Hyacinthe Alexandre de Bonnet d’Honnières
Naissance
Valréas, Vaucluse
Décès  43 ans)
Bataille d’Eylau
Mort au combat
Origine France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17801807
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Officier de la Légion d’honneur

Biographie

Il entre en service comme cadet dans le 47e régiment d'infanterie le . Démissionnaire en 1787, il réintègre l’armée comme capitaine au 71e régiment d'infanterie ci-devant Vivarais le .

Affecté à l’armée de la Moselle dans la 132e demi-brigade de première formation, il est blessé d’un coup de feu au pied gauche au combat de Lambach le . Muté à l’Armée de Sambre-et-Meuse, il est à nouveau blessé, cette fois d’un coup de baïonnette à la tête, lors du passage du Rhin à Düsseldorf le . Le , il est promu chef de bataillon à la 108e demi-brigade de deuxième formation. Il sert à Neuwied le . Il participe en à l’expédition d’Irlande et est fait prisonnier sur le vaisseau Hoche le  ; il est échangé en .

Le , Bonnet d'Honnières est nommé chef de brigade à la 51e demi-brigade de deuxième formation par le général Moreau et il est confirmé dans ce grade par arrêté des consuls avec effet rétroactif au . Il se signale à la bataille de Hohenlinden le . En 1803, il est affecté au camp de Bruges avec le grade de colonel. Le , il est fait officier de la Légion d'honneur. Il sert en Autriche et est promu général de brigade le . Le , il reçoit le commandement de la 2e brigade de la 1re division (général Morand), composée du 13e régiment d’infanterie légère. Il participe à la bataille d'Auerstaedt le avec le IIIe corps et il est blessé au cours de l’attaque, mais cela ne l’empêche pas de s’illustrer encore à la bataille de Golymin le suivant.

Le , il participe à la bataille d’Eylau à la tête de sa brigade. Dans l’après-midi, il est blessé d’un coup de biscaïen à l’épaule droite et il meurt de ses blessures à Kisiten le , à l’âge de 43 ans.

Sources

  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814) (page 127)
  • http://www.souvenir-davout.com/spip.php?article235
  • Jacques Charavay, Les généraux morts pour la patrie, 1792-1871 : notice biographiques, Au siège de la société, , 160 p. (lire en ligne), p. 16.
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