José Manuel Franco

José Manuel Franco Pardo (prononcé en espagnol : /xoˈse maˈnwɛl ˈfɾãŋko ˈpaɾðo/) est un homme politique espagnol né le à A Pobra do Brollón (province de Lugo). Il est membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

José Manuel Franco

José Manuel Franco en 2018.
Fonctions
Président du Conseil supérieur des Sports espagnol[alpha 1]
En fonction depuis le
(5 mois et 9 jours)
Ministre José Manuel Rodríguez Uribes
Prédécesseur Irene Lozano
Délégué du gouvernement dans la communauté de Madrid

(1 an, 1 mois et 19 jours)
Président du gouvernement Pedro Sánchez
Ministre Carolina Darias
Miquel Iceta
Prédécesseur María Paz García Vera (es)
Successeur Mercedes González
Député aux Cortes Generales

(8 mois et 22 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Madrid
Législature XIIIe et XIVe
Groupe politique Socialiste
Successeur Rafael José Vélez
Secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol de la communauté de Madrid

(3 ans, 6 mois et 14 jours)
Élection 30 septembre 2017
Président Manuel Robles (es)
Prédécesseur Sara Hernández
Successeur Isaura Leal (es) (intérim)
Député à l'Assemblée de Madrid

(23 ans, 10 mois et 28 jours)
Élection 28 mai 1995
Réélection 13 juin 1999
25 mai 2003
26 octobre 2003
27 mai 2007
22 mai 2011
24 mai 2015
Circonscription Madrid
Législature IVe, Ve, VIe, VIIe, VIIIe, IXe, Xe
Groupe politique Socialiste
Biographie
Nom de naissance José Manuel Franco Pardo
Date de naissance
Lieu de naissance A Pobra do Brollón (Espagne)
Nationalité Espagnol
Parti politique PSOE
Diplômé de Université de Saint-Jacques-de-Compostelle
Profession Fonctionnaire d'État

Délégués du gouvernement d'Espagne dans la communauté de Madrid

Né en Galice, diplômé en droit et fonctionnaire du ministère de la Défense, il est élu en député à l'Assemblée de Madrid. En , il devient membre de la commission exécutive régionale du PSOE de Madrid, puis il siège en au sein de la direction provisoire madrilène.

Il est nommé en porte-parole adjoint du groupe parlementaire à l'Assemblée de Madrid, puis réintègre quatre ans plus tard la commission exécutive régionale du Parti socialiste. Après la destitution de Tomás Gómez par la direction nationale du PSOE en , il est désigné porte-parole du groupe parlementaire pour les quelques semaines restantes de la législature. Il retrouve un poste de porte-parole adjoint après les élections de .

En , il est élu secrétaire général du PSOE de la communauté de Madrid avec plus de 70 % des voix. Il quitte deux ans plus tard l'Assemblée de Madrid pour siéger au Congrès des députés, occupant la troisième place sur la liste que conduit Pedro Sánchez. Ce dernier le nomme en délégué du gouvernement dans la communauté autonome. Il fait l'objet dans les mois qui suivent d'une information judiciaire, finalement classée sans suite, pour avoir autorisé des manifestations au début du mois de , quelques jours avant le confinement prononcé en raison de la pandémie de Covid-19.

Il est désigné en président du Conseil supérieur des Sports, et démissionne deux mois plus tard de son poste de secrétaire général régional après que le PSOE madrilène a remporté le plus mauvais résultat de son histoire aux élections parlementaires anticipées.

Famille, études et travail

José Manuel Franco Pardo[1] naît le à A Pobra do Brollón, dans la province de Lugo[2]. Il grandit cependant à Monforte de Lemos et dans sa jeunesse, il pratique le basket-ball et le football[3].

Il étudie le droit à l'université de Saint-Jacques-de-Compostelle, où il obtient sa licence. Il devient ensuite fonctionnaire du ministère de la Défense, se voyant décerner en la croix de l'Ordre du mérite militaire[3].

Il est marié et père d'une fille[4].

Engagement politique

Débuts

José Manuel Franco adhère au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) en , après avoir assisté à une conférence donnée par Enrique Tierno Galván[3]. Il siège au conseil municipal de Monforte de Lemos entre et , en qualité de membre du groupe socialiste[5].

Député à l'Assemblée de Madrid

À l'occasion des élections parlementaires madrilènes du 28 mai 1995, il se présente en 26e position sur la liste de la Fédération socialiste madrilène-PSOE (FSM-PSOE) du président de la communauté de Madrid Joaquín Leguina ; il est ainsi élu à l'Assemblée de Madrid alors que la FSM-PSOE bascule dans l'opposition[6]. Après avoir été réélu aux élections du 13 juin 1999, il prend la présidence de la commission du Budget et des Finances[4].

Lors du congrès du Parti socialiste de Madrid-PSOE (PSM-PSOE) le , il intègre la commission exécutive dirigée par le secrétaire général Rafael Simancas, avec les fonctions de secrétaire à l'Administration[7]. À la suite de la démission de Simancas, causée par la défaite des socialistes aux élections du 27 mai 2007, il fait partie des 13 personnalités choisies le pour former la direction provisoire du PSM-PSOE, sous la présidence de Cristina Narbona[8].

Il n'est pas reconduit au congrès extraordinaire de suivant, qui consacre Tomás Gómez au secrétariat général[9] mais il est promu en au poste de porte-parole adjoint du groupe socialiste à l'Assemblée de Madrid, sous la direction de Maru Menéndez, dans le cadre d'une restructuration fortement contestée en interne[10]. Dans la perspective des élections du 22 mai 2011, il est maintenu comme candidat alors même que Tomás Gómez procède à un renouvellement de 50 % de la liste des postulants par rapport au groupe parlementaire sortant[11]. Le , il devient secrétaire à l'Aménagement du territoire et à l'Environnement de la commission exécutive du PSM-PSOE, toujours dirigée par Tomás Gómez[12].

Le , alors qu'il reste seulement quatre séances plénières avant la tenue des élections du 24 mai 2015, il est promu porte-parole du groupe parlementaire socialiste en raison de la démission de Tomás Gómez, destitué de ses fonctions de secrétaire général quatre jours auparavant par la direction nationale du PSOE. Sa désignation par la direction provisoire que préside Rafael Simancas est ratifiée à l'unanimité du groupe parlementaire[13]. À la suite du scrutin, il prend le poste de porte-parole adjoint[14]. Au congrès extraordinaire du Parti socialiste ouvrier espagnol de la communauté de Madrid (PSOE-M) du qui voit Sara Hernández accéder au secrétariat général, il n'est pas intégré à la nouvelle commission exécutive[15].

Secrétaire général du PSOE-M

En , José Manuel Franco est nommé directeur de la campagne d'Antonio Miguel Carmona pour les élections municipales à Madrid. Il fait ainsi la connaissance du député Pedro Sánchez, futur secrétaire général du PSOE et à l'époque collaborateur de cette même campagne[3].

Après avoir assumé le rôle de coordonnateur à Madrid de la campagne victorieuse de Pedro Sánchez lors des primaires du XXXIXe congrès fédéral, il sous-entend le avoir l'intention de postuler au secrétariat général du PSOE-M avec le soutien du dirigeant national. Cette candidature est la conséquence de la rupture entre Pedro Sánchez et Sara Hernández, celle-ci ayant soutenu Patxi López au cours des élections primaires[16]. Il présente son slogan de campagne un mois plus tard, lors d'une conférence de presse au siège de la section socialiste de Chamartín où il milite : « Les valeurs de la gauche nous rassemblent »[17].

Le jour du vote des adhérents, le suivant, il l'emporte largement dès le premier tour en recueillant 71,77 % des suffrages exprimés, 50,28 % des militants s'étant rendus aux urnes. Il devance le maire de Soto del Real Juan Lobato, qui obtient 19,74 %, et l'ancien député Eusebio González Jabonero, soutenu par Tomás Gómez et qui récolte 8,49 %. Il s'impose avec 93 % des voix dans la section de Leganés, 71,59 % des voix dans celle de Móstoles, 82 % dans celle de Fuenlabrada et 60 % dans celle d'Alcalá de Henares[18]. Pour la formation de sa commission exécutive, il propose une liste de 50 membres avec un profil politique peu affirmé pour éviter les désaccords, fait de la place à tous les courants et exclut les maires, à l'exception de celui de Fuenlabrada, Manuel Robles, choisi pour occuper la présidence du PSOE-M ; son équipe de direction reçoit le l'aval de 70 % des délégués au XIIIe congrès régional, 28 % décidant de voter blanc[19].

Délégué du gouvernement

Dans la perspective des élections générales anticipées du 28 avril 2019, Pedro Sánchez investit José Manuel Franco en troisième position sur sa liste dans la circonscription de Madrid. Il suit donc la vice-présidente du gouvernement Carmen Calvo et précède les ministres Teresa Ribera, Dolores Delgado et Reyes Maroto[20]. Le , il est élu par assentiment président de la commission parlementaire de l'Éducation et de la Formation professionnelle avec le reste du bureau, qui réunit quatre députés[21].

Son nom est cité au début du mois de pour prendre le poste de délégué du gouvernement dans la communauté de Madrid[22], une fonction compatible avec le secrétariat général du PSOE-M et que Pedro Sánchez souhaite renforcer politiquement alors que la mairie et la communauté de Madrid sont toutes les deux gouvernées par une coalition entre le Parti populaire et Ciudadanos[23]. Sa nomination formelle en conseil des ministres intervient le [24] et il prend ses fonctions le lendemain.

Le suivant, alors que l'Espagne fait face à une importante vague de décès en raison de la pandémie de Covid-19, la juge d'instruction Carmen Rodríguez-Medel annonce l'ouverture d'une information judiciaire des chefs de « prévarication administrative » et « blessures involontaires par imprudence professionnelle » contre José Manuel Franco en raison de l'autorisation qu'il a donnée pour l'organisation des manifestations féministes organisées le pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes[25]. La magistrate abandonne un mois plus tard le chef de blessures involontaires en raison d'un rapport qui exclut un lien de causalité entre la formation des cortèges et la hausse des contagions[26]. Après avoir mis en examen et auditionné le délégué du gouvernement, elle rend le une ordonnance de non-lieu, considérant qu'il n'existe pas d'éléments prouvant l'existence de la commission d'un délit, estimant que José Manuel Franco « n'avait pas une connaissance certaine, objective et technique du risque que les manifestations et concentrations faisaient courir pour la santé » et soulignant qu'il « n'a reçu aucune communication ou instruction particulière des autorités sanitaires »[27]. Il interdit l'année suivante la tenue des manifestations de la journée du 8 mars, argüant de motifs de santé publique[28].

L'Assemblée de Madrid adopte le une résolution parlementaire avec les votes favorables du Parti populaire, de Ciudadanos et de Vox et l'opposition du Parti socialiste, de Más Madrid et Unidas Podemos appelant le gouvernement de la communauté de Madrid à solliciter la révocation immédiate du délégué du gouvernement en raison de son action face à la pandémie. Le porte-parole parlementaire du Parti populaire Alfonso Serrano l'accuse en effet d'avoir « clairement abandonné son poste » et « de faire la sourde oreille face à l'Organisation mondiale de la santé », tandis que le socialiste José Cepeda dénonce un texte hors de la compétence du parlement territorial, expliquant que cela correspondrait « à une motion [qu'il porterait] en qualité de sénateur pour obtenir la réprobation d'Isabel Díaz Ayuso »[29].

Secrétaire d'État aux Sports

José Manuel Franco est contacté le par Pedro Sánchez qui l'informe qu'il compte le nommer président du Conseil supérieur des Sports (CSD), un poste avec rang administratif de secrétaire d'État et connu comme le « secrétaire d'État aux Sports », afin de remplacer Irene Lozano, candidate aux élections parlementaires anticipées madrilènes, prévues le . Sa nomination est officialisée le lendemain en conseil des ministres[30]. Son remplacement à la délégation du gouvernement est assuré par Mercedes González, porte-parole adjointe du groupe socialiste au conseil municipal de la capitale espagnole[31].

Au lendemain des élections du , au cours desquelles le PSOE-M a enregistré le pire résultat de son histoire et cédé sa place de premier parti de gauche à Más Madrid, José Manuel Franco indique au cours d'une réunion de la commission exécutive régionale qu'il n'a pas l'intention de démissionner de ses fonctions et qu'il a l'intention de diriger la fédération madrilène jusqu'au congrès régional, prévu à l'automne[32]. À la suite d'une nouvelle réunion organisée le lendemain, il renonce finalement au secrétariat général du PSOE-M, ouvrant la voie à la constitution d'une direction provisoire[33]. Celle-ci est installée le lendemain, sous la présidence de la députée Isaura Leal (es)[34].

Notes et références

Notes

  1. Poste avec rang administratif de secrétaire d'État.

Références

  1. (es) « El monfortino que aspira a liderar el PSOE-M: "Madrid sería una nación en un Estado plurinacional" », El Progreso, (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) Antonio Ruiz Valdivia, « 15 cosas que no sabías de José Manuel Franco », El Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) Diego Rodríguez Veiga, « El delegado del Gobierno Franco: la ‘bestia negra’ del 8-M en Madrid un año después de ir con su hija », El Español, (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) María Palmero, « La misteriosa vida de José Manuel Franco, el delegado del PSOE investigado por el 8-M », Vozpópuli, (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) L. Balado, « El gallego José Manuel Franco asumirá la presidencia del CSD », La Voz de Galicia, (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) « Los nuevos diputados », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) « La Ejecutiva mantiene su núcleo duro y excluye a los críticos de Carmona », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) « Acosta cuestiona que el alcalde de Parla sea la persona idónea para reemplazar a Simancas », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) Daniel Verdú et Daniel Borasteros, « Un equipo para recuperar el terreno perdido », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) « El grupo parlamentario del PSOE se parte en dos por su reestructuración », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) « Gómez fulmina a la mitad de sus diputados en la Asamblea », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) Soledad Alcaide et José Marcos, « Tomás Gómez se acuartela ante Ferraz con un ejército de fieles », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  13. (es) « José Manuel Franco sustituye a Gómez como portavoz del PSM en la Asamblea », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  14. (es) « Cifuentes y Aguado pactan no crear nuevos impuestos en la Comunidad de Madrid », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  15. (es) « Sara Hernández coloca como hombres fuertes de su ejecutiva a los alcaldes de Fuenlabrada, Alcalá y Móstoles », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le ).
  16. (es) « El 'sanchismo', a la conquista del PSOE-M: José Manuel Franco "pensará" si competir contra Sara Hernández », Madrid Diario, (lire en ligne, consulté le ).
  17. (es) « José Manuel Franco quiere trasladar el 'efecto Sánchez' a su campaña para las primarias del PSOE-M », Madrid Diario, (lire en ligne, consulté le ).
  18. (es) Esther Sánchez, « José Manuel Franco arrasa en las primarias a nuevo secretario general del PSOE-M », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  19. (es) Esther Sánchez, « Franco aprueba una ejecutiva de consenso con bajo perfil político », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  20. (es) Juan Ruiz Sierra, « José Manuel Franco será el número tres del PSOE en las listas por Madrid del 28-A », El Periódico de Catalunya, (lire en ligne, consulté le ).
  21. (es) « El líder de los socialistas madrileños José Manuel Franco, presidente de la Comisión de Educación y FP del Congreso », Europa Press, (lire en ligne, consulté le ).
  22. (es) José Marcos, « José Manuel Franco, líder del PSOE en Madrid, será el nuevo delegado del Gobierno en la Comunidad », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  23. (es) « José Manuel Franco, nuevo delegado del Gobierno en Madrid en la Comunidad », Madrid Diario, (lire en ligne, consulté le ).
  24. (es) « José Manuel Franco, nuevo delegado del Gobierno en Madrid », Madrid Diario, (lire en ligne, consulté le ).
  25. (es) José María Jiménez Gálvez, « Una juez investiga si hubo delito en permitir la marcha del 8-M ante la expansión del coronavirus », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  26. (es) José María Jiménez Gálvez, « La juez rebaja la imputación contra el delegado del Gobierno de Madrid por permitir la marcha del 8-M », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  27. (es) José María Jiménez Gálvez, « La juez del ‘caso 8-M’ archiva la causa contra el delegado del Gobierno en Madrid », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  28. (es) Idoia Ugarte, « La Delegación del Gobierno en Madrid prohíbe todas las manifestaciones del 8-M », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  29. (es) « La Asamblea reprueba a José Manuel Franco por su gestión durante la crisis del Covid-19 », Madrid Diario, (lire en ligne, consulté le ).
  30. (es) « José Manuel Franco, nombrado presidente del CSD », 20 Minutos, (lire en ligne, consulté le ).
  31. (es) « Mercedes González, nueva delegada del Gobierno en Madrid en sustitución de José Manuel Franco », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  32. (es) José Marcos, « La presión en el PSOE crece para que Gabilondo renuncie como diputado », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  33. (es) « José Manuel Franco presenta su dimisión como secretario general del PSOE de Madrid », Cadena SER, (lire en ligne, consulté le ).
  34. (es) « lsaura Leal, diputada del núcleo duro de Sánchez, estará al frente de la gestora del PSOE de Madrid », Cadena COPE, (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

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