José Luis Escrivá
José Luis Escrivá Belmonte [ xoˈse ˈlwis ɛskɾiˈβa βɛlˈmõn̪t][alpha 2] est un économiste et homme politique espagnol né le à Albacete.
José Luis Escrivá | |
José Luis Escrivá en 2020. | |
Fonctions | |
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Ministre espagnol de l'Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations | |
En fonction depuis le (1 an, 8 mois et 1 jour) |
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Président du gouvernement | Pedro Sánchez |
Gouvernement | Sánchez II |
Prédécesseur | Magdalena Valerio[alpha 1] |
Biographie | |
Nom de naissance | José Luis Escrivá Belmonte |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Albacete (Espagne) |
Nationalité | Espagnol |
Parti politique | Indépendant |
Diplômé de | Université complutense de Madrid |
Profession | Économiste |
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Ministres de la Sécurité sociale d'Espagne | |
Économiste formé à l'université complutense de Madrid, il travaille plusieurs années dans le secteur bancaire. Il est ainsi salarié de BBVA, dont il est économiste en chef du service des Études entre 2004 et 2010. Il rejoint en 2012 la Banque des règlements internationaux, à Bâle.
Le gouvernement conservateur espagnol le nomme en 2014 président de l'Autorité indépendante de responsabilité fiscale. Entre sa prise de fonction et la fin de l'année 2015, il menace cinq fois de démissionner afin de conforter l'autonomie et les moyens de l'institution. En 2020, il devient ministre de l'Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations dans le gouvernement de gauche de Pedro Sánchez.
Jeunesse
José Luis Escrivá Belmonte naît le à Albacete[1],[2].
Il est licencié en sciences économiques de l'université complutense de Madrid (UCM). Il suit des études postgrades en analyse économique à l'UCM, puis en économétrie auprès de la Banque d'Espagne (BdE)[3].
Vie professionnelle
Cadre du secteur bancaire
Il commence à travailler à la Banque d'Espagne, au sein du service des Études. Il rejoint ensuite la Banque centrale européenne (BCE) — alors appelée Institut monétaire européen (IME) — comme conseiller, puis chef de la division de la Politique monétaire[4].
Il intègre en 2004 le groupe bancaire BBVA, où il occupe les fonctions d'économiste en chef du service des Études. Il passe en 2010 à la direction des Finances publiques. Deux ans plus tard, il quitte l'entreprise et devient directeur pour les Amériques de la Banque des règlements internationaux[5].
Président de l'AIReF
En 2014, le gouvernement de Mariano Rajoy nomme José Luis Escrivá président de l'Autorité indépendante de responsabilité fiscale (AIReF), une nouvelle instance indépendante de contrôle des comptes publics et des prévisions macroéconomiques créée à la demande de l'Union européenne (UE). À plusieurs reprises, Escrivá s'oppose au ministre des Finances Cristóbal Montoro, pour cause de dépassement des objectifs de déficit public, le manque de sincérité des comptes ou de transparence de l'administration. À l'inverse, ses relations sont plus fluides avec María Jesús Montero, successeure de Montoro à partir de [6].
Il menace ainsi de démissionner cinq fois, deux fois en 2014 et trois fois en 2015, afin d'obtenir la confirmation de l'autonomie de l'AIReF, de ses compétences, des moyens financiers et humains suffisants, des bureaux adaptés. L'une des crises a été résolue grâce à la négociation menée par José Luis Martínez-Almeida, membre du Parti populaire au pouvoir et devenu maire de Madrid en 2019[7].
Vie politique
Le , la présidence du gouvernement indique que José Luis Escrivá sera nommé ministre de l'Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations dans le second gouvernement du socialiste Pedro Sánchez, alors en cours de formation. Il récupère ainsi toutes les compétences retirées au ministère du Travail, dont la direction revient à la communiste Yolanda Díaz[8]. Il est assermenté trois jours plus tard.
Notes
- En tant que ministre du Travail, des Migrations et de la Sécurité sociale.
- Prononciation en espagnol d'Espagne retranscrite selon la norme API.
Références
- (es) « José Luis Escrivá, el ministro de Seguridad Social y Migraciones que nadie esperaba », El Plural, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « José Luis Escrivá será el nuevo ministro de Seguridad Social, Inclusión e Inmigración », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Rosa María Sánchez, « José Luis Escrivá Belmonte, un independiente que llega desde la AIReF », El Periódico de Catalunya, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « José Luis Escrivá, el economista que fiscalizaba las finanzas públicas será ahora el 'cuidador' de las pensiones », 20 minutos, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Matilde Martínez, « Escrivá, un economista ortodoxo para hacer la reforma de las pensiones », Radiotelevisión Española, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Javier G. Jorrín, « Escrivá, presidente de la Autoridad Fiscal, será el nuevo ministro de la Seguridad Social », 20 minutos, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Jesús Sérvulo González, « José Luis Escrivá, el guardián de la independencia de la Autoridad Fiscal », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Gonzalo Cortizo, Laura Olías et Rodrigo Ponce de León, « José Luis Escrivá, nuevo ministro de Seguridad Social, Inclusión y Migraciones », eldiario.es, (lire en ligne, consulté le ).