Yolanda Díaz
Yolanda Díaz Pérez, née le à Fene (Galice), est une femme politique espagnole membre du Parti communiste d'Espagne (PCE).
Yolanda Díaz | |
![]() Yolanda Díaz Pérez en 2020. | |
Fonctions | |
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Deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol | |
En fonction depuis le (2 mois et 3 jours) |
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Président du gouvernement | Pedro Sánchez |
Gouvernement | Sánchez II |
Prédécesseur | Nadia Calviño |
Ministre du Travail et de l’Économie sociale | |
En fonction depuis le (1 an, 8 mois et 2 jours) |
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Président du gouvernement | Pedro Sánchez |
Gouvernement | Sánchez II |
Prédécesseur | Magdalena Valerio |
Troisième vice-présidente du gouvernement espagnol | |
– (3 mois et 11 jours) |
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Président du gouvernement | Pedro Sánchez |
Gouvernement | Sánchez II |
Prédécesseur | Nadia Calviño |
Successeur | Teresa Ribera |
Députée aux Cortes Generales | |
En fonction depuis le (5 ans, 8 mois et 11 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | La Corogne (2016-2019) Pontevedra (2019-) |
Législature | XIe, XIIe, XIIIe et XIVe |
Groupe politique | Unidos Podemos |
Biographie | |
Nom de naissance | Yolanda Díaz Pérez |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Fene (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | PCE |
Diplômé de | Université de Saint-Jacques-de-Compostelle |
Profession | Avocate |
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Ministres du Travail d'Espagne | |
Elle est élue députée de la circonscription de La Corogne lors des élections générales de 2015. Elle devient ministre du Travail et de l'Économie sociale en .
Parcours politique
Débuts
Elle est coordonnatrice générale de la Gauche unie en Galice (EU) entre 2005 et 2017 ; formation pour laquelle elle est candidate à la présidence de la Junte de Galice lors des scrutins de 2005 et 2009. À chaque fois, son parti ne parvient pas à entrer au Parlement de Galice. Elle est conseillère municipale de Ferrol de 2003 à 2011 et a occupé les fonctions d'adjointe au maire sous le mandat du maire socialiste Vicente Irisarri entre et . Elle est élue députée au Parlement de Galice en 2012 sur la liste de la coalition Alternative galicienne de gauche (AGE). Elle démissionne en après son élection au Congrès des députés lors des élections générales de en représentation de la circonscription de La Corogne[1]. Elle est réélue le 26 juin 2016 puis le 28 avril 2019 et le 10 novembre suivant.
Elle renonce en à sa condition de militante d'Izquierda Unida, tout en restant adhérente du Parti communiste d'Espagne (PCE), en raison de désaccords stratégiques sur l'éventualité de former un gouvernement de coalition avec le Parti socialiste à la suite des élections générales d'avril : partisane d'un exécutif commun, Díaz s'oppose en effet à la possibilité d'un soutien sans participation envisagée par la direction fédérale d'IU[2].
Ministre du Travail
Le , Yolanda Díaz est nommée ministre du Travail dans le gouvernement que forme Pedro Sánchez après les élections générales anticipées de novembre 2019. Avec Alberto Garzón, ils sont les premiers communistes à faire partie d'un gouvernement espagnol depuis et la fin du gouvernement Negrín II, lors de la chute de la Seconde République et l'avènement de la dictature franquiste.
Le gouvernement de coalition entre le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et Unidas Podemos (UP) ainsi formé entreprend notamment de revenir sur certains points de la réforme du travail adoptée en 2012 sous la présidence de Mariano Rajoy, comme convenu dans l'accord de coalition signé par les deux formations[3],[4].
La première mesure de la ministre en ce sens est de supprimer un article de la loi du statut des travailleurs permettant et réglementant le licenciement des salariés en arrêt maladie. En vigueur depuis 1980, il avait été modifié en 2012, pour permettre le licenciement des salariés absents plus de 8 jours pour raisons médicales, sur deux mois consécutifs[5]. Elle annonce en l'interdiction des licenciements motivés par la crise de la Covid-19[6]. Elle renforce les contrôles dans le secteur agricole, dont les conditions de vie des travailleurs migrants sont notoirement déplorables, ce qui provoque la colère du patronat agricole[7].
Son départ de la Gauche unie est révélé par le journal El Confidencial le , trois jours après l'échec de la coalition Galicia en Común aux élections parlementaires galiciennes, l'auteur de l'article évoquant la possibilité qu'elle postule à la succession de Pablo Iglesias au secrétariat général de Podemos[8]. Selon Público, cette option est exclue puisque Yolanda Díaz reste militante du Parti communiste et qu'elle n'appartient pas à Podemos[9].
Notes et références
- « Yolanda Díaz Pérez », sur Unité Populaire (consulté le )
- (es) Aitor Riveiro, « Yolanda Díaz se dio de baja de IU en 2019 por discrepancias durante las negociaciones fallidas con el PSOE », eldiario.es, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « Pablo Iglesias arranca a Pedro Sánchez la regulación del alquiler, la derogación de facto de la reforma laboral y modificar la factura de la luz », El Mundo, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Esther Palomera, « Texto íntegro del pacto firmado por Sánchez e Iglesias para el gobierno de coalición », eldiario.es, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Laura Olías, « El Gobierno comienza a desmontar la reforma laboral del PP con la derogación del despido por bajas médicas », eldiario.es, (lire en ligne, consulté le )
- « [Coronavirus] En Espagne, la ministre communiste du Travail annonce l'interdiction des licenciements », La Marseillaise, (lire en ligne)
- « En Espagne, le Covid-19 révèle les conditions de vie inhumaines des travailleurs migrants », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- (es) Iván Gil, « Yolanda Díaz abandona IU y se queda libre para una sucesión en Unidas Podemos », El Confidencial, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « Yolanda Díaz desvincula su marcha de IU de un interés por liderar Podemos », Público, (lire en ligne, consulté le )