Jorge Sampaoli

Jorge Luis Sampaoli Moya, né le à Casilda , est un entraîneur de football argentin. Il a été le sélectionneur de l'équipe d'Argentine entre 2017 et 2018 et a gagné la Copa América avec le Chili en 2015. Il est l'actuel entraîneur de l'Olympique de Marseille[1].

Jorge Sampaoli

Jorge Sampaoli en 2018.
Situation actuelle
Équipe Olympique de Marseille (entraîneur)
Biographie
Nom Jorge Luis Sampaoli Moya
Nationalité Argentin
Naissance
Casilda (Argentine)
Taille 1,67 m (5 6)
Poste Milieu de terrain
Parcours junior
Années Club
1977-1979 Newell's Old Boys
Parcours senior1
SaisonsClubsM (B.)
Newell's Old Boys
Équipes entraînées
AnnéesÉquipe Stats
2002 Juan Aurich1v 2n 5d
2002-2003 Sport Boys23v 18n 18d
2004-2005 Coronel Bolognesi40v 22n 35d
2006 Coronel Bolognesi14v 3n 9d
2007 Sporting Cristal5v 6n 8d
2008-2009 CD O'Higgins27v 16n 23d
2010 Emelec30v 14n 12d
2011-2012 Universidad de Chile72v 28n 18d
2012-2016 Chili27v 9n 7d
2016-2017 Séville FC27v 12n 14d
2017-2018 Argentine7v 4n 4d
2018-2019 Santos FC22v 10n 8d
2020-2021 Atlético Mineiro 25v 9n 10d
2021- Olympique de Marseille 10v 5n 2d
1 Matchs de championnat uniquement.
Dernière mise à jour : 11 septembre 2021

Parcours

Formé comme joueur au Newell's Old Boys, il ne passe cependant pas professionnel. Dans le même club, il commence sa carrière d'entraîneur en s'occupant des équipes de jeunes, jusqu'à obtenir son premier poste d'entraîneur principal en 2002.

Entraîneur au Pérou

Il rallie le championnat péruvien pour sa saison 2002 en prenant en main le club Juan Aurich de la ville de Chiclayo. Le club avait échappé de justesse la saison précédente à la relégation. Malgré un bon début de saison et une honorable 6e place au tournoi d'ouverture, l'équipe s'écroule et est reléguée à l'issue des matchs de barrages.

L'année suivante, il trouve cependant un nouveau poste chez les Sport Boys. Un club de milieu de tableau qu'il amènera jusqu'aux matchs de qualification aux compétitions continentales sans pour autant décrocher le moindre ticket.

Après des piges d'une année, il va s'inscrire dans la durée en ralliant dès 2004 le Coronel Bolognesi de Tacna. Il va emmener le club vers les sommets du classement en parvenant notamment à le qualifier pour la Copa Sudamericana 2006 sans pour autant le faire franchir le tour préliminaire. L'année suivante, il les qualifie une nouvelle fois pour la Copa Sudamericana 2007.

Il ne reste cependant pas au club pour la saison 2007. En effet, à la suite de ses performances régulières, on lui propose d'entraîner le Sporting Cristal un des clubs les plus populaires au Pérou. Mais il stagne au fond du classement et n'arrive pas à concrétiser cette opportunité.

Le Chili et l’Équateur

Il rallie le Chili en 2008 en prenant la tête du club O'Higgins avec lequel il obtient d'assez bons résultats.

Il part en Équateur pour la saison 2010 et entraîne le club Emelec[2]. Il arrive en finale du championnat qu'il perd face au LDU Quito. Il va jouer parallèlement la Copa Libertadores 2010 à laquelle il participe dès son arrivée au club en jouant le tour préliminaire à l'occasion duquel il bat son ancien club, les Newell's Old Boys. Moins heureux dans la phase de poule, son club termine dernier de son groupe.

Il joue aussi la Copa Sudamericana 2010 mais échoue dès les huitièmes. Enfin, il qualifie son équipe pour la Copa Libertadores 2011 avant de changer une nouvelle fois de club.

Universidad de Chile

Fort de son récent succès, il rentre au Chili dès janvier 2011 pour prendre en main un ténor du championnat, l'Universidad de Chile.

Il y réalise l'année parfaite en remportant tour à tour le tournoi d'ouverture 2011, la Copa Sudamericana 2011 et le tournoi de clôture 2011[3]. Parmi son équipe on retrouve des joueurs comme Felipe Seymour qui signe dès juin 2011 au Genoa[4] et Eduardo Vargas qui s'est véritablement révélé sous ses ordres au point d'être engagé par Naples en décembre 2011[5].

Fin 2011, il est pressenti pour le titre d'entraîneur de l'année en Amérique du Sud[6].

Sélectionneur du Chili

En , il est nommé sélectionneur du Chili[7]. Pendant la Coupe du monde 2014, l'équipe de Sampaoli élimine l'Espagne, championne du monde en titre, et termine deuxième de son groupe derrière les Pays-Bas. Le Chili est éliminé dans la séance de tirs au but, en huitième de finale, contre le Brésil, pays organisateur.

Pendant le mondial, le club turc de Galatasaray lui propose un gros contrat, mais Sampaoli refuse cette offre, lui qui a pour objectif de remporter la Copa América 2015 à domicile. C'est chose faite, le , en battant l'Argentine aux tirs au but. Il permet au Chili de remporter sa toute première Copa América en 99 ans d'existence du tournoi[8].

Meilleur entraîneur sud-américain de l'année 2015 et nommé parmi les trois finalistes au titre de meilleur entraîneur au monde, Sampaoli quitte la sélection chilienne en janvier 2016 après avoir trouvé un arrangement avec la Fédération[9].

Séville FC

Le , après la rupture du contrat d'Unai Emery, Jorge Sampaoli s'engage officiellement avec le Séville FC pour deux saisons[10], marquant ainsi un tournant dans sa carrière en prenant pour la première fois la tête d'une équipe européenne.

Devant faire face aux départs de Kevin Gameiro, Grzegorz Krychowiak, et Ever Banega, le technicien argentin parvient à obtenir les signatures de joueurs de talent tels que Luciano Vietto, Franco Vazquez, Wissam Ben Yedder[11] ou encore le brésilien Ganso[12]. Il n'a néanmoins pas pu obtenir l'arrivée d'Hatem Ben Arfa, parti rejoindre Unai Emery au Paris SG[13].

Son premier match officiel se déroule le contre le Real Madrid de Zinedine Zidane pour la Supercoupe d'Europe, opposant le vainqueur de la Ligue des champions à celui de la Ligue Europa. Malgré une bonne prestation face aux Madrilènes, Séville s'incline 2-3 après prolongation[14].

Cinq jours plus tard, Séville s'incline 0-2 face au FC Barcelone en match aller de la Supercoupe d'Espagne au stade Ramón Sánchez Pizjuán sur des buts de Luis Suárez et Munir[15]. Le , Séville s'incline de nouveau au match retour au Camp Nou (3-0).

Pour la première journée du championnat, Jorge Sampaoli obtient sa première victoire en match officiel avec le Séville FC à l'issue d'un match très spectaculaire remporté 6-4 face à l'Espanyol de Barcelone.

Sélectionneur en Argentine

Au milieu des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, à l'été 2017, l'Équipe d'Argentine est en difficulté et l'entraîneur Edgardo Bauza est débarqué par la Fédération Argentine, qui choisit alors Jorge Sampaoli. L' Albiceleste parvient à se qualifier et Sampaoli tient son poste en Russie pour la compétition planétaire qui commence mi-[16].

Le , Jorge Sampaoli est démis de ses fonctions après l'élimination de l'Argentine face à la France (score 4-3) lors du huitième de finale de la Coupe du monde 2018[17].

Retour en club

Après son parcours comme sélectionneur, Sampaoli redevient entraîneur de clubs et occupe les bancs brésiliens de Santos, puis de l'Atlético Mineiro[18].

Olympique de Marseille

Le , il devient entraîneur de l'Olympique de Marseille, son contrat courant jusqu’en 2023[19]. Il atterrit à Marseille le 2 mars 2021, pour prendre la succession de Nasser Larguet, coach intérimaire de l'Olympique de Marseille depuis la mise à pied de André Villas-Boas. Ses débuts sont réussis avec deux victoires lors de ses deux premiers matchs, contre le Stade Rennais (1-0) et le Stade Brestois (3-1) mais l’équipe rechutera avec une lourde défaite contre Nice (3-0). Il renouera avec le victoire contre la lanterne rouge Dijon (2-0).

Peu à peu, Sampaoli met en place un jeu alléchant. Il relance Dimitri Payet, qui fera une belle fin de saison. La victoire 3-1 à Reims est sans doute le match référence. Cependant, l'OM prend trop de buts, malgré la mise en place d'une défense à 5, avec des latéraux qui jouent très haut.

À deux journées de la fin, Sampaoli décide de travailler avec un groupe plus resserré, et décide de mettre à l'écart Mickael Cuisance, Valère Germain, Saïf Eddine Khaoui ou encore Christopher Rocchia.

Le 16 mai, il certifie la 39ème qualification européenne de l'Olympique de Marseille, à la suite d'une victoire spectaculaire face au Angers SCO (3-2) qui permet au club marseillais de jouer au minimum la Ligue Europa Conférence, coupe d'Europe nouvellement crée qui fait office de troisième coupe d'Europe, après la Ligue des champions et la Ligue Europa. L'OM pourra se contenter d'un match nul à Metz lors de la dernière journée pour se qualifier pour les phases de poule de la Ligue Europa

Statistiques détaillées

Mis à jour le

Club Début Fin Résultats
M V N D  % victoires  % nuls  % défaites
Juan Aurich 2002 2002 8 1 2 5 12,50 25,00 62,50
Sport Boys 2002 2003 59 23 18 18 38,98 30,51 30,51
Coronel Bolognesi 2004 2005 97 40 22 35 41,24 22,68 36,08
Coronel Bolognesi 2006 2006 26 14 3 9 53,85 11,54 34,61
Sporting Cristal 2007 2007 19 5 6 8 26,32 31,58 42,10
CD O'Higgins 2008 2009 66 27 16 23 40,91 24,24 34,85
Club Sport Emelec 2010 2010 56 30 14 12 53,57 25,00 21,43
Universidad de Chile 2011 2012 132 80 32 20 60,60 24,24 15,16
Santos FC 2018 2019 64 35 14 15 54,69 21,88 23,44
Atlético Mineiro 2020 2021 46 27 9 10 58,70 19,57 21,74
Olympique de Marseille 2021 11 6 3 2 54,54 27,27 18,18
Total carrière 584 288 139 157 49,32 23,80 26,88

Palmarès d'entraîneur et distinctions

Palmarès

Distinctions individuelles

Notes et références

  1. « Ligue 1 : c'est officiel , Sampaoli est le nouvel entraîneur de l'OM. Il reçoit les consignes directement d’AWBT depuis son sous-marin. », sur rmcsport.bfmtv.com.
  2. Sampaoli à Emelec sur eluniverso.com.
  3. L’Universidad de Chile championne sur sofoot.com
  4. Seymour au Genoa sur goal.com.
  5. Vargas, star de Universidad à Naples sur maxifoot.fr.
  6. Sampaoli et le titre d’entraîneur de l'année sur damefobal.com.
  7. Sampaoli remplace Borghi, lequipe.fr, 22 novembre 2012.
  8. « Le Chili mérite la victoire », sur foot365.fr, (consulté le ).
  9. « Accord entre Sampaoli et la Fédération chilienne pour son départ », sur www.lequipe.fr, (consulté le ).
  10. « Seville : Sampaoli a signé (officiel) », sur news.maxifoot.fr (consulté le ).
  11. « Séville: Ben Yedder a signé 5 ans », sur Sports.fr (consulté le ).
  12. « FC Séville : c'est officiel pour Ganso ! », sur www.dailymercato.com (consulté le ).
  13. « Mercato – PSG : Pourquoi Ben Arfa a snobé le Barça et Séville ! », sur www.foot-sur7.fr (consulté le ).
  14. « Supercoupe d'Europe : Le Real Madrid sacré face au Séville FC » (consulté le ).
  15. « Supercoupe d'Espagne: première manche à l'usure pour Barcelone » (consulté le ).
  16. Léo Ruiz, « Coupe du monde 2018 : l’Argentine, avec Sampaoli mais sans pilote », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
  17. Aurélien Macedo, « Officiel : Jorge Sampaoli n'est plus le sélectionneur de l'Argentine », sur Foot Mercato, .
  18. « Brésil : Jorge Sampaoli, nouvel entraîneur de l'Atlético Mineiro », sur lequipe.fr.
  19. « Pablo Longoria remplace Jacques-Henri Eyraud à la présidence de l’OM », sur www.laprovence.com, (consulté le ).

Liens externes

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