Johnny English, le retour
Johnny English, le retour, ou Johnny English renaît au Québec (Johnny English Reborn), est un film britanno-franco-américain réalisé par Oliver Parker, sorti en 2011.
Pour les articles homonymes, voir Johnny English (homonymie).
Titre québécois | Johnny English renaît |
---|---|
Titre original | Johnny English Reborn |
Réalisation | Oliver Parker |
Scénario | Hamish McColl |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Universal Pictures Relativity Media Studiocanal Working Title Films |
Pays d’origine |
Royaume-Uni France États-Unis |
Genre |
Comédie Espionnage |
Durée | 101 minutes |
Sortie | 2011 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Il s'agit de la suite du film Johnny English, sorti en 2003, parodiant l'agent secret James Bond.
Malgré un accueil critique mitigé, le film est un succès au box-office et permet de rapporter plus de 160 millions de dollars.
Synopsis
Après avoir sauvé le Royaume-Uni de Pascal Sauvage, Johnny English (Rowan Atkinson) part en mission au Mozambique. Cependant, cette mission tourne à la catastrophe, ternissant l'image du MI7 ainsi que celle d'English lui-même, le poussant à se réfugier dans un monastère reculé du Tibet. Là-bas, il apprend tous les rudiments de la force, physique aussi bien que psychique.
Cinq ans plus tard, le MI7, maintenant dirigé par une femme, appelée par son nom de code Pegasus (Gillian Anderson), fait de nouveau appel à Johnny pour mener une mission des plus délicates : un groupuscule terroriste surnommé « Vortex » cherche à attenter à la vie du premier ministre chinois.
Après diverses péripéties, lorsqu'un agent du KGB confie à Johnny, dans un dernier souffle, le secret du groupe Vortex, celui-ci n'en croit pas ses oreilles. En effet, si le groupe est ainsi nommé, c'est parce qu'il est composé de trois traîtres : Fisher, un agent de la CIA, l'agent lui-même, membre du KGB ainsi qu'une taupe au sein du MI7. Johnny réalisant alors que se trouve un agent-double au sein même des services secrets britanniques, les doutes commencent à naître. Johnny est lui accusé par le principal suspect d'être le traître.
Grâce à d'innombrables gadgets façonnés par un agent technicien, mélange de l'ingéniosité de Q et de la motricité du Professeur Xavier, ainsi que du soutien de son nouvel équipier Tucker (Daniel Kaluuya) et de la psychologue comportementaliste Kate Summer (Rosamund Pike), l'agent English parvient à faire éclater la vérité au dernier instant alors que la catastrophe est imminente.
En définitive, le coupable est démasqué, le complot neutralisé, l'Angleterre ainsi que le monde entier doivent une nouvelle fois une fière chandelle à Johnny English.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original : Johnny English Reborn
- Titre français : Johnny English, le retour
- Titre québécois : Johnny English renaît[1]
- Réalisation : Oliver Parker
- Scénario : Hamish McColl, sur une idée de William Davies, d'après les personnages créés par Neal Purvis et Robert Wade
- Musique : Ilan Eshkeri
- Direction artistique : Paul Laugier et Mike Stallion
- Décors : Jim Clay
- Costumes : Beatrix Aruna Pasztor
- Photographie : Danny Cohen
- Son : Richard Pryke, Ian Tapp, Mark Holding
- Montage : Guy Bensley
- Production : Tim Bevan, Eric Fellner et Chris Clark
- Production exécutive : Raphaël Benoliel (France), Soledad Bottaro (Argentine) et Chiu Wah Lee (Hong Kong)
- Production déléguée : Debra Hayward, Liza Chasin et William Davies
- Coproduction : Ronaldo Vasconcellos et Doris Tse (Hong Kong)
- Sociétés de production[2] :
- Royaume-Uni : Working Title Films
- France : StudioCanal
- États-Unis : Relativity Media, avec la participation de Universal Pictures
- Sociétés de distribution :
- États-Unis, Royaume-Uni : Universal Pictures
- Canada : Universal Pictures Canada
- France : StudioCanal
- Budget : 45 000 000 $[3]
- Pays d'origine : Royaume-Uni, France, États-Unis
- Langues originales : anglais, mandarin, suisse allemand, cantonais, russe
- Format : couleur (Technicolor) - 35 mm - 2,35:1 - son Dolby Digital / DTS / SDDS
- Genre : comédie, espionnage
- Durée : 101 minutes
- Dates de sortie[4] :
- Australie : (Sydney, première mondiale)[5] [réf. souhaitée]
- Royaume-Uni :
- Suisse romande : [6]
- Belgique : [7]
- France :
- États-Unis :
- Classification[8] :
- Royaume-Uni : PG - Parental Guidance (Pour un public de 8 ans et plus - Accord parental souhaitable)[9].
- États-Unis : Certaines scènes peuvent heurter les enfants - Accord parental souhaitable (PG - Parental Guidance Suggested)[Note 1].
- France : Tous publics (visa d'exploitation no 130198 délivré le )[10] (Conseillé à partir de 6 ans)[11].
Distribution
- Rowan Atkinson (VF : Raymond Acquaviva ; VQ : Carl Béchard) : Sir Johnny English
- Gillian Anderson (VF : Caroline Beaune ; VQ : Mélanie Laberge) : Pamela Thornton / Pegasus
- Dominic West (VF : Jean-Alain Velardo ; VQ : Éric Bruneau) : Simon Ambrose / 001
- Rosamund Pike (VF : Pamela Ravassard ; VQ : Anne Dorval) : Kate Sumner
- Daniel Kaluuya (VF : Jean-Baptiste Anoumon ; VQ : Gabriel Lessard) : Colin Tucker
- Richard Schiff (VF : Daniel Briquet) : Titus Fisher
- Tim McInnerny (VF : Michel Voletti ; VQ : Pierre Auger) : Patch Quartermain
- Pik-Sen Lim : la tueuse à gages
- Stephen Campbell Moore : le Premier ministre
- Burn Gorman (VF : Stéphane Fourreau) : Slater
- Togo Igawa (VF : Patrick Bonnel ; VQ : Vincent Davy) : Ting Wang
- Mark Ivanir : Artem Karlenko / Sergei Pudovkin
- Joséphine de La Baume : Madeleine
- Williams Belle : Ling
- Miles Jupp (en) : un technicien du labo du MI7
- Isla Bair : Shirley
- Christina Chong : Barbara
- Siu Hun Li : Susan
- Wale Ojo : Chambal
- Chris Jarman (en) : Michael Tembe
- Isabella Blake-Thomas : Izzie Thornton
- Janet Whiteside : Mrs Thornton
- Lobo Chan (en) : Xiang Ping
- Benedict Wong : Chi Han Ly
- Ben Miller : Bough (scène coupée) (non crédité)
Production
Le , Universal Pictures annonce une suite à Johnny English, sept ans après la sortie de celui-ci[14].
La Rolls-Royce Phantom Coupé utilisée est équipée d'un moteur expérimental V16 de 9L. Il existe seulement quelques-uns de ces moteurs, produits pour les essais de la Phantom Coupé, et ils ne sont pas utilisés dans les modèles de production. Pour la production du film, Rowan Atkinson a approché la société et a demandé qu'ils installent un de ces moteurs V16 expérimentaux, ce qui rend le véhicule vu dans le film unique[15].
Accueil
Accueil critique
Johnny English, le retour a reçu des critiques mitigées. Sur le site Rotten Tomatoes, le film obtient un score de 39 % pour un total de 88 critiques et une note moyenne de 4,8/10, concluant : « Sans doute une amélioration marginale sur son prédécesseur principalement oublié, Johnny English, le retour reste malgré tout embourbé en pleine usurpation d'espion fatigué qui gaspille le talent comique autrefois considérable de Rowan Atkinson »[16]. Sur Metacritic, le film obtient un score de 46 sur 100, sur la base de 20 critiques, indiquant des avis généralement mitigés[17]. Les sondages de CinemaScore menés pendant le week-end d'ouverture ont révélé que les spectateurs ont donné au film un B, sur une échelle de A + à F[18].
Box-office
Lors de son premier jour d'exploitation aux États-Unis et au Canada, le film se place à la septième place, rapportant 1 163 845 $ dans 1552 cinémas[19]. Il baisse à la huitième place pour son week-end d'ouverture, gagnant 3 833 300 $[20]. Johnny English, le retour a rapporté 8 305 970 $ au Royaume-Uni et 151 772 616 $ à l'international, pour un total final de 160 078 586 $[21]. En France, le film a effectué 328 976 entrées dont 20 595 pour son premier jour et 184 368 pour sa première semaine d'exploitation[22].
Distinctions
Entre 2011 et 2012, Johnny English, le retour a été sélectionné 4 fois dans diverses catégories et n'a remporté aucune récompense[23].
Nominations
- Irina Palm d'Or 2011 :
- Pire film britannique,
- Pire acteur britannique pour Rowan Atkinson.
- Société des critiques de films de Phoenix 2011 : Meilleure chanson originale pour I Believe in You[24].
- Prix du cinéma britannique du Evening Standard 2012 : Blockbuster de l'année[25].
Suite
En , un troisième film, avec Rowan Atkinson qui reprend son rôle, est annoncé pour une sortie prévue en 2018[26].
Notes et références
Notes
- Classification États-Unis : « Classé PG pour la violence d'action douce, l'humour grossier, un peu de langage et une brève sensualité. »
Références
- « Johnny English renaît (2011) », sur Cinoche.com (consulté le ).
- (en) « Johnny English, le retour - Société de Production / Sociétés de distribution » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Movie Projector: Paranormal Activity 3 to frighten rivals », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
- (en) « Johnny English, le retour - Dates de sortie » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Lien brisé - Johnny English Reborn World Premiere »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Working Title Films, (consulté le ).
- « Johnny English, le retour », sur cineman.ch (consulté le ).
- « Johnny English, le retour », sur kinepolis.be (consulté le ).
- (en) « Johnny English, le retour - Guide Parental » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) « Classification Parentale au Royaume-Uni », sur bbfc.co.uk (consulté le ).
- « Visa et Classification - Fiche œuvre Johnny English, le retour », sur CNC (consulté le ).
- « Johnny English, le retour - Guide Parental » sur Allociné (consulté le ).
- « Johnny English, le retour », sur RS Doublage.
- « Johnny English renaît », sur Doublage Québec (consulté le ).
- (en) Tatiana Siegel, « Universal signs up for more English », sur Variety, (consulté le ).
- (en) « Johnny English Reborn Rolls-Royce Phantom Coupe V16 at IAA 2011 », sur Gtspirit.com, (consulté le ).
- (en) « Johnny English Reborn (2011) », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
- (en) « Johnny English Reborn Reviews », sur Metacritic (consulté le ).
- (en) amela McClintock, « Box Office Report: Paranormal Activity 3 on Course for Jaw-Dropping $45 Mil to $50 Mil Weekend », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
- (en) « Daily Box Office for Friday, October 21, 2011 », sur Box Office Mojo (consulté le ).
- (en) « Weekend Box Office Results for October 21-23, 2011 », sur Box Office Mojo (consulté le ).
- (en) « Johnny English Reborn (2011) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
- « Le calendrier des sorties France - Semaine du mercredi 19/10/2011 », sur Jpbox-office.com (consulté le ).
- (en) « Johnny English, le retour - Distinctions » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- (en) Ryan Adams, « Phoenix Film Critics nominees », sur Awardsdaily.com, (consulté le ).
- (en) « Evening Standard British Film Awards for 2011 - Shortlist Revealed », sur Standard.co.uk, (consulté le ).
- (en) Jay Richardson, « Rowan Atkinson to make Johnny English 3 », sur Chortle (en), (consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) BFI National Archive
- (en) British Film Institute
- (en) Internet Movie Database
- (en) LUMIERE
- (en) Metacritic
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
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