Johann Sperl

Johann Sperl (Buch, - Bad Aibling, ) est un artiste peintre, dessinateur et lithographe allemand.

Biographie

Né Johann Spörl, il est le fils unique d'un couple d'agriculteurs de la Moyenne-Franconie. En 1854, sorti premier de sa classe, le pasteur du village de Buch remarque les talents de dessinateur du garçon et lui trouve un travail d'illustrateur. En 1856, son père meurt, ce qui l'oblige à devenir soutien de famille. Il exerce alors le métier de lithographe. En 1858, il passe le concours de l'académie des beaux-arts de Nuremberg, dirigée à cette époque par le peintre d'histoire et sculpteur August von Kreling. Durant sa formation, Johann Sperl y rencontre deux condisciples, Rudolf Hirth du Frênes et Theodor Alt, et forme avec eux un trio d'amis. En 1863, Johann Sperl devient directeur d'une firme lithographique, puis démissionne deux ans plus tard, ayant économisé assez d'argent pour tenter le concours de l'académie des beaux-arts de Munich.

À Munich, Sperl étudie dans les classes de Hermann Anschütz et Karl von Piloty. Il devient l'ami intime de Wilhelm Leibl. En 1866, Arthur von Ramberg est nommé directeur d'étude à Munich et Sperl devient peu à peu son assistant, s'ouvrant à de plus grandes compositions, affirmant son art. Il est possible qu'il découvre avec Leibl l'exposition de Gustave Courbet à Munich en 1869[1]. Entre 1870 et 1873, Sperl fait partie du Cercle de Leibl (Leibl-Kreis). En 1878, Sperl et Leibl s'installent à Berbling, près de Bad Aibling. Il croise Max Liebermann l'année suivante, à Munich. À partir des années 1880, Sperl se tourne vers des paysages de grand format.

En 1882, Sperl s'installe pour peindre à Kraiburg am Inn. L'année suivante, il retrouve Leibl dans son nouvel atelier à Bad Aibling, les deux amis peignent ensemble. En 1899, Leibl entreprend un long voyage en Italie, il passe par Florence, Sienne et Venise. Leibl meurt en 1900.

À Bad Aibling, Sperl souffre d'une violente attaque durant l'été 1910 qui le laisse à moitié paralysé. Il meurt quatre jours avant le début de la Première Guerre mondiale. Son dernier vœux fut de reposer dans la même sépulture que son ami Wilhelm Leibl, dans le cimetière de Wurtzbourg[2].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Johann Sperl » (voir la liste des auteurs).

  1. « Lettre de Courbet à Jules Castagnary, Interlaken, 20 novembre 1869 », in: P. Ten-Doesschatte Chu, Correspondance de Courbet, Flammarion, 1996, p. 315, note 8.
  2. (de) Willi Dürrnagel, « Wilhelm Leibl », in: Würzburger Anzeiger, septembre 2012, pp. 1-3.

Annexes

Bibliographie

Liens externes

  • Portail de la peinture
  • Portail de la gravure et de l'estampe
  • Portail du Royaume de Bavière
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.