James Inhofe
James Mountain Inhofe dit Jim, né le à Des Moines (Iowa), est un homme politique et homme d'affaires américain membre du Parti républicain, ancien maire de Tulsa de 1978 à 1984 et sénateur de l'Oklahoma au Congrès des États-Unis depuis 1994.
James Inhofe | |
![]() Portrait officiel de James Inhofe (2018). | |
Fonctions | |
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Sénateur des États-Unis | |
En fonction depuis le (26 ans, 9 mois et 25 jours) |
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Réélection | 5 novembre 1996 5 novembre 2002 4 novembre 2008 4 novembre 2014 3 novembre 2020 |
Circonscription | Oklahoma |
Législature | 103e, 104e, 105e, 106e, 107e, 108e, 109e, 110e, 111e, 112e, 113e, 114e, 115e, 116e et 117e |
Prédécesseur | David Boren |
Président du Comité des forces armées du Sénat des États-Unis[1] | |
– (2 ans, 4 mois et 14 jours) |
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Législature | 115e et 116e |
Groupe politique | Républicain |
Prédécesseur | John McCain |
Successeur | Jack Reed |
Représentant des États-Unis | |
– (7 ans, 10 mois et 12 jours) |
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Élection | |
Réélection | 3 novembre 1992 |
Circonscription | 1er district de l'Oklahoma |
Législature | 100e, 101e, 102e, 103e et 104e |
Prédécesseur | Jim Jones |
Successeur | Steve Largent |
Biographie | |
Nom de naissance | James Mountain Inhofe |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Des Moines (Iowa, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Parti républicain |
Diplômé de | Université de Tulsa |
Religion | Presbytérianisme[2] |
Biographie
Jeunesse et études
Ses parents emménagent à Tulsa dans l'Oklahoma, quand il est enfant.
Il fait son service militaire dans l'US Army de 1955 à 1956.
Il fait carrière dans les affaire pendant une trentaine d'années. Il a notamment dirigé la compagnie d'assurance-vie Quaker.
Carrière politique
De 1967 à 1969, Jim Inhofe est membre de la Chambre des représentants de l'Oklahoma.
De 1969 à 1977, il est sénateur de l'État de l'Oklahoma.
En 1974, il tente de se faire élire gouverneur mais est battu par le démocrate David Boren.
En 1976, Jim Inhofe tente de se faire élire à la Chambre des représentants des États-Unis. Il se présente dans le premier district de l'Oklahoma mais est battu par le démocrate sortant James R. Jones.
De 1978 à 1984, Inhofe est maire de Tulsa.
En 1986, il se représente dans le premier district de l'Oklahoma et est élu. Il est réélu à la Chambre des représentants en 1988, 1990 et 1992.
En 1994, Jim Inhofe est élu au Sénat des États-Unis et prête serment le 17 novembre pour terminer le mandat du sénateur sortant, David Boren, démissionnaire à la suite de son élection à la présidence de l'université de l'Oklahoma.
En 1996, Jim Inhofe est réélu pour un mandat complet et réélu encore en 2002.
Début 2020, alors que la Covid-19 commence à se propager dans le monde, il vend des actions pour une valeur de plusieurs centaines de milliers de dollars[3].
Idées et prises de position
Inhofe est l'un des parlementaires les plus conservateurs du Congrès, plus choqué par les photos des abus à la prison d'Abou Ghraib en Irak que par les tortures elles-mêmes commises par des soldats américains.[réf. nécessaire]
Il est connu pour être l'un des plus inconditionnels partisans de l'État d'Israël. En mars 2002, il prononce un discours au Sénat américain dans lequel il n'hésite pas à qualifier les attentats du 11 septembre 2001 de punition divine contre l'Amérique pour ne pas suffisamment soutenir Israël[4].
Connu pour ses positions climatosceptiques[5], il s'est engagé contre la ratification du protocole de Kyoto par les États-Unis, au nom de l'idée que le réchauffement climatique n'a pas de cause humaine. Citation connue « Se pourrait-il bien que l'hypothèse d'une cause humaine du réchauffement climatique soit une des pires blagues perpétrées à l'encontre du peuple américain ? Il semble bien que oui » - Sénat américain [réf. nécessaire]. Il s'est également engagé contre l'accord de Paris sur le climat[6].
En 2015, pendant la guerre du Donbass, voulant obtenir le soutien du Sénat américain afin de procéder à la livraison d'armes au régime ukrainien pour lutter contre les séparatistes pro-russes, il montre des images de chars russes censées représenter l'engagement russe auprès des séparatistes. La presse révèle rapidement que les clichés, vieux de six ans, ont été pris en Géorgie[7],[8].
Références
- par intérim de décembre 2017 à septembre 2018.
- (en) « Faith on the Hill: Religious affiliation of members of 116th Congress », sur pewforum.org, (consulté le ).
- Paris Match, « Coronavirus : des sénateurs américains ont vendu leurs actions… dès février », sur parismatch.com,
- James Inhofe, « Seven Reasons Why Israel is Entitled to the Land » (version du 21 juin 2002 sur l'Internet Archive), .
- « Un ancien lobbyiste nommé par Trump ministre de l'Environnement », sur Sciences et Avenir,
- (en) « The Republicans who urged Trump to pull out of Paris deal are big oil darlings », sur the Guardian,
- « Des photos vieilles de six ans pour montrer l'invasion russe en Ukraine », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Robert Mackey, Sifting Ukrainian Fact From Ukrainian Fiction, nytimes.com, 13 février 2015
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Site sénatorial
- article sur sa déclaration controversée sur le réchauffement climatique "Catastrophic global warming alarmism not based on objective science" -
- Déni du réchauffement climatique
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