Jean Dormoy

Jean Dormoy, né le à Vierzon-Villages (Cher) et mort le à Amélie-les-Bains (où il se trouvait en cure), est un homme politique français.

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Premier maire socialiste de Montluçon, il est aussi appelé le « forgeron du 1er mai »[1].

Biographie

Socialiste de la première heure, ami de Paul Lafargue et de Jules Guesde, Jean Dormoy mène une lutte syndicale intense et prend la direction du Parti ouvrier français fondé par Jules Guesde. Il est élu maire de Montluçon en 1892, poste qu'il occupe jusqu'à sa mort.

À Montluçon, on lui doit, en particulier, la réalisation de la Maison communale, lieu de mémoire du monde ouvrier de la ville.

Le « forgeron du 1er Mai »

En 1888, lors du 3e congrès de la Fédération nationale des syndicats réuni au Bouscat, il est l'instigateur d'un projet visant à organiser une manifestation populaire dans le monde entier, projet porté ensuite devant la IIe Internationale socialiste par Raymond Lavigne. Depuis l'adoption de ce projet, Jean Dormoy est surnommé le « forgeron du 1er mai », journée qui sera fériée à partir de 1947.

Famille

Jean Dormoy est l'époux de Marie-Louise Gavignon (1857-1925), avec qui il aura quatre enfants, dont seulement deux survivront :

  • Jeanne Dormoy (1886-1975), directrice de la Maternité de Montluçon.
  • Marx Dormoy (1888-1941), maire de Montluçon, ministre de l'intérieur du Front populaire ; il fait partie des 80 parlementaires ayant voté contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

Hommages

Une place de Montluçon, au centre de laquelle se trouve l'église Saint-Paul et sur laquelle donne la Maison communale, porte son nom.

Notes et références

Articles connexes

Liens externes

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