Jean Chérioux

Jean Chérioux, né le et mort le , est un homme politique français.

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Jean Chérioux
Fonctions
Sénateur de Paris
–
Biographie
Date de naissance
Date de décès
Nationalité Française
Parti politique RPR
UMP
Profession Administrateur de sociétés

Biographie

Il est le petit-fils d'Adolphe Chérioux. Comme ce dernier, il s'engage dans la vie politique du 15e arrondissement de Paris. Il préside le Conseil de Paris en 1971. En 1977, avec d'autres élus gaullistes, Jacques Marette et Nicole de Hautecloque, il facilite l'arrivée et l'élection de Jacques Chirac à la mairie de Paris. Plus tard, il aide également Édouard Balladur à s'implanter électoralement dans l'arrondissement.

Il est sénateur de Paris entre 1977 et 2004, son activité parlementaire s'orientant en particulier sur la défense des personnes handicapées.

Il a créé en 1969, grâce aux bonnes volontés des parents et élus de l'arrondissement, "La Protection Sociale de Vaugirard", Association qui gère des foyers d'hébergement, foyers de vie, Institut Médico-Educatif, Centre d'Activités de Jour et ESAT (anciennement CAT) pour personnes handicapées, déficientes mentales à Paris et dans les Hauts de Seine. https://www.association-psv.fr

Catholique, il a fondé le groupe d'amitié France Saint-Siège au Sénat et s'est engagé contre les risques de dérives des premières lois bioéthiques[1].

Il a fait partie de la commission mixte paritaire du projet de loi Roudy du 31 décembre 1982 pour l'IVG[2], prévoyant notamment la gratuité de l'avortement, auquel il s'oppose mais qui finit par être adopté. En 1995, avec d'autres sénateurs RPR et UDF, il soutient un amendement qui prévoit « de faire bénéficier de l'amnistie les personnes ayant exprimé pacifiquement et sans violence leur opposition à l'avortement » ; il déclare à cette occasion : « il n'y a pas de droit à l'avortement »[3]. Concernant la création du PACS en 1999, principalement destiné aux couples homosexuels, il dénonce la « légalisation d'une perversion de la nature »[4].

Il crée également en 1992 la Fondation Marie-José Chérioux, du nom de sa femme, victime du SIDA, afin d'accompagner les malades[5].

Lors du conseil municipal du 15e arrondissement suivant sa mort, le maire Philippe Goujon rend un hommage à Jean Chérioux et propose de renommer le square de la place Adolphe Chérioux, « square Jean Chérioux », proposition acceptée par la maire de Paris, Anne Hidalgo[5].

Détail des fonctions et des mandats

Mandats municipaux

Mandat parlementaire

Décorations

Notes et références
  1. Guillaume Tabard, « Disparition - Jean Chérioux, figure de la vie politique parisienne », Le Figaro, samedi 30 avril / dimanche 1er mai 2016, page 12.
  2. « Rapport fait au nom de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur le projet de loi relatif à la couverture des frais afférents à l'interruption volontaire de grossesse non thérapeutique et aux modalités de financement de cette mesure », senat.fr, 17 décembre 1982.
  3. « Le lobby anti-IVG battrait-il enfin de l'aile ? », humanite.fr, 19 juillet 1995.
  4. Blandine Grosjean, « Le Pacs sera dénaturé par le Sénat, mais la droite hésite sur la méthode. Pas de mariage et un enterrement », liberation.fr, 9 mars 1999.
  5. « Hommage à Jean Chérioux - Mon15e.fr », sur Mon15e.fr, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes
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