Jean-Paul Paloméros
Jean-Paul Paloméros, né le à Paris, est un général d'armée aérienne, chef d'état-major de l'Armée de l'air de 2009 à 2012 et commandant allié Transformation au sein de l'OTAN de 2012 à 2015[1].
Jean-Paul Paloméros | ||
À Halifax (Canada) en . | ||
Naissance | Paris, France |
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Origine | France | |
Arme | Armée de l’air | |
Grade | Général d'armée aérienne | |
Années de service | 1973 – 2015 | |
Conflits | Bosnie-Herzégovine, avec la FORPRONU (1995) | |
Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur Grand croix de l'Ordre du Mérite Médaille de l'Aéronautique |
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Autres fonctions | Commandant, E/C 02.012 Picardie (1986-1988) Commandant de la 30e escadre de chasse (1988-1992) Commandant de la base aérienne 120 (1996-1998) Major général de l'armée de l'air (2005-2009) Chef d'état-major de l'Armée de l'air (2009-2012) Commandant allié Transformation de l’OTAN (2012-2015) |
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Carrière
Jean-Paul Paloméros intègre l'École de l'air en 1973 (promotion « Capitaine Marchal ») et est qualifié pilote de chasse en 1976. Tout au long de sa carrière, il acquiert une grande expérience à la fois comme commandant opérationnel et comme pilote de chasse. Il effectue en effet 82 missions de combat et plus de 3 500 heures de vol, la plupart sur Mirage F1 C et sur Mirage 2000.
Il est diplômé du Royal Air Force Staff College de Bracknell en Grande-Bretagne en 1993, et il est titulaire du prix Curtis attribué par le chef d'état-major de la RAF.
Il commande l'escadron de chasse 2/12 « Picardie » à Cambrai, notamment lors du déploiement opérationnel « Épervier » au Tchad en 1987. Il prend la tête de la 30e escadre de chasse à Reims en 1990 avant de commander la base aérienne 120 de Cazaux de 1996 à 1998.
Parallèlement, il parfait son expérience des opérations multinationales en étant déployé à Vicence, en Italie, en 1993 en qualité d'adjoint au général commandant les éléments français participant à l'opération « Crécerelle », volet français de l'opération « Deny Flight » en Bosnie-Herzégovine. Il est également déployé à Kiseljak, en Bosnie-Herzégovine, en 1995 comme chef du bureau « air » et adjoint air au commandant de la FORPRONU.
En 1998, il devient chef du bureau « études et plans généraux » de l'état-major de l'Armée de l'air à Paris. Promu général de brigade aérienne en 2001, il devient chef de la division « plans-programmes-évaluation » à l'état-major des armées en 2002. En , major général de l'armée de l'air, il conçoit et met en place la réforme « Air 2010 ».
Promu général d'armée aérienne, il occupe les fonctions de chef d'état-major de l'Armée de l'air du au .
Le , le général Paloméros est désigné commandant allié « Transformation » par le Conseil de l'Atlantique nord[2]. Succédant à son compatriote le général Stéphane Abrial, il prend son commandement le à Norfolk en Virginie, aux États-Unis. Le , Denis Mercier lui succède[1].
En 2017, il est le conseiller militaire d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle[3].
Le 19 juillet 2017, interrogé sur la démission du Chef d'État-Major des armées, le Général Pierre de Villiers, il parle d'un « immense gâchis », estimant que « Jamais le Général de Villiers n'a été déloyal. »[4]
Vie personnelle
Le général Paloméros est père de cinq enfants.
Décorations
- Grand officier de la Légion d'honneur[6]
- Grand-croix de l’ordre national du Mérite[5]
- Médaille de l'Aéronautique
- Médaille d'Outre-Mer
- Médaille commémorative française
- Médaille de bronze de la jeunesse et des sports
- Médaille de l'UNPROFOR
- Médaille de l'OTAN
- Grand officier de l'ordre du Rio Branco (Brésil)
- Ordre de l'Amitié des peuples (Russie)
- Médaille de Santos-Dumont
- Grand-croix du Mérite aéronautique (Chili)
- Commandeur distinguished service order (Singapour)
Références
- « Participation du secrétaire général de l’OTAN à la cérémonie de passation de commandement au QG du SACT », sur OTAN,
- « Le général Paloméros nommé commandant suprême allié Transformation » sur le site defense.gouv.fr
- http://forcesoperations.com/palomeros-le-projet-defense-de-macron/
- « Le chef d’état-major des armées démissionne », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
- Décret du .
- Décret du 6 juillet 2009.
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