Jean-Marie Vivier

Jean-Marie Vivier, né le à Coutances, est un auteur-compositeur-interprète français[1].

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Jean-Marie Vivier
Informations générales
Naissance
Coutances (Manche)
Activité principale Auteur-compositeur-interprète
Genre musical Chanson française
Années actives depuis 1962
Site officiel jean-marie-vivier.fr

Biographie

En 1962, Jean-Marie Vivier entre dans l'enseignement comme professeur de français ; il démissionnera quelques années plus tard pour se consacrer à la chanson[1],[2].

De 1962 à 1968, il se produit dans différents cabarets et MJC en France, mais également en Belgique et au Danemark. En 1968, il enregistre son premier 45 tours (chez DMF)[1].

En 1969, il fait la connaissance de Jehan Jonas dont il ne cessera de reprendre les chansons.

C'est en 1970 que sort son premier album Jean-Marie Vivier chante... (chez SFP), où il reprend de nombreux auteurs, avec notamment les chansons de Jehan Jonas Flic de Paris et Mentalité française. Cet album s'écoule à 100 000 exemplaires et sera interdit d'antenne[2].

En 1972, sort son quatrième album, dont la chanson titre Faut-il tuer tous les oiseaux qui passent ? est diffusée de nombreuses fois dans l'émission Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous de José Artur sur France Inter[2]. Sur ce même album figure la chanson Supplique à Georges Brassens pour qu'il n'entre pas à l'Académie française, dont les paroles de Raymond Sarge sont nées de la rumeur selon laquelle la proposition avait été faite à Brassens de postuler auprès de l’Académie française [3].

En 1973, à la demande de Charles Apothéloz, il tente une expérience théâtrale en interprétant durant quatre mois au Centre dramatique de Lausanne le rôle d'Ubu Roi, dans la pièce d'Alfred Jarry, dont il compose également une musique de scène[4].

Jean-Marie Vivier se produit sur la scène de l'Olympia de Paris en 1974, avant de faire des tournées en Suisse, Belgique, Allemagne et au Québec[2]. Il se lie d'amitié avec Félix Leclerc[5] et Jean-Pierre Ferland[2].

En 1990, il conçoit un spectacle d'une trentaine de chansons de Félix Leclerc, qu'il interprète seul à la guitare[4].

Jean-Marie Vivier se sépare de sa maison d'édition[6] en 1997. Il s'autoproduit depuis[2].

Originaire de la Manche, le chanteur réside depuis une trentaine d'années à Granville[2].

Discographie

Ci-dessous, la discographie de Jean-Marie Vivier[7],[8].

Notes et références

  1. Fred Hidalgo, « Jean-Marie Vivier, un artisan méconnu de la chanson française », Paroles et Musique, no 11, , p. 48 à 51
  2. Benjamin Sèze, « Jean-Marie Vivier : une vie en chansons », sur Ouest-France, .
  3. « Le bicorne et l'épée », sur http://brassensboulevarddespoetes.unblog.fr (consulté le )
  4. Serge Dillaz, « Jean-Marie Vivier, québécois de coeur », Chorus, les cahiers de la chanson, no 26, hiver 1998/99, p. 157-158 (ISSN 1241-7076)
  5. « Jean-Marie Vivier, le Bateau-lavoir, c’est son histoire », sur Ouest-France, .
  6. Fabien Jouatel, « Granville. Le chanteur Jean-Marie Vivier signe Retrouvailles », sur Ouest-France, (consulté le ).
  7. « Discographie de Jean-Marie Vivier », sur pressibus.org (consulté le ).
  8. « Discographie disponible », sur Jean-Marie Vivier (consulté le ).
  9. Fabien Jouatel, « Granville. Un 30e album pour le chanteur Jean-Marie Vivier », sur Ouest-France, (consulté le ).

Liens externes

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