Jean-Joseph-Marie-Eugène de Jerphanion

Jean Joseph Marie Eugène de Jerphanion, né le au Puy-en-Velay (Haute-Loire), mort le à Albi (Tarn), est un évêque catholique français, évêque de Saint-Dié de 1835 à 1843 puis archevêque d'Albi de 1843 à 1864.

Jean Joseph Marie Eugène de Jerphanion

Mgr de Jerphanion, évêque de Saint-Dié puis archevêque d'Albi
Biographie
Naissance
Le Puy-en-Velay (Haute-Loire)
Ordination sacerdotale
Décès
Albi (Tarn)
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale par
Mgr Jean-Gaston de Pins
Dernier titre ou fonction Archevêque de Albi
Archevêque d'Albi
Évêque de Saint-Dié

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Jeunesse

Né de Gabriel-Joseph de Jerphanion, préfet de l'Empire qui tire ses origines familiales dans la région lyonnaise, Jean-Joseph-Marie-Eugène de Jerphanion effectue des études à Mende et se destine à l'administration en devenant secrétaire du préfet du Cher. Il change alors d'orientation, et entre au séminaire de Saint-Sulpice.

Prêtre

Jean Joseph de Jerphanion est ordonné prêtre le pour le diocèse de Bourges. Il est nommé curé puis vicaire général du diocèse en 1823.

Évêque de Saint-Dié

Nommé évêque de Saint-Dié le , Mgr de Jerphanion reçoit l'investiture canonique du Pape Grégoire XVI le de la même année. Il est sacré évêque le à Lyon par Mgr de Pins.

Il s'attache à restaurer le pèlerinage au tombeau de saint Pierre Fourier à Mattaincourt et y installe une communauté de Chanoinesses de Saint-Augustin de la Congrégation Notre-Dame fondées par le Bon-Père Fourier. En 1838, il accueille les frères marianistes qui rétablissent leur école à Saint-Dié et en 1841, il accueille dans son diocèse une communauté de Cisterciennes Trappistines à Ubexy, venues du diocèse de Laval. Enfin, soucieux de l'éducation des plus pauvres, et notamment des jeunes ouvriers de plus en plus nombreux dans les vallées vosgiennes, il demande à des religieuses de la Congrégation de Jésus-Marie de Lyon de fonder une école à Remiremont.

Archevêque d'Albi

Par décret du , Mgr de Jerphanion est nommé archevêque d'Albi, il reçoit l'investiture canonique du Saint-Siège le . Il gouverne son diocèse durant vingt-deux années en menant une ambitieuse restauration. En 1858, il décide notamment la construction d’une nouvelle église sur le lieu du sanctuaire de Notre-Dame de la Drêche. Ces travaux sont très importants et Eugène resta très attaché à ce sanctuaire. Au-dessus du porche principal, le frontispice fut orné du blason de Monseigneur de Jerphanion, constitué des armes familiales surmontées de la mitre épiscopale. C’est dans ce sanctuaire qu’il souhaita être inhumé et l’on peut voir dans le chœur sa pierre tombale. Patricien romain, il fut nommé préfet assistant au trône pontifical en sa qualité de plus ancien archevêque de France non cardinal.

Il décède le en son palais archi-épiscopal d'Albi, laissant le souvenir de son action forte dans le diocèse et de ses générosités en faveur des œuvres charitables et d’éducation et des œuvres de piété. Le plus bel hommage fut probablement rendu par l’abbé Hippolyte Salabert qui écrivit que Monseigneur de Jerphanion, après avoir été « le modèle du séminariste de Saint-Sulpice », avait été toute sa vie durant « le modèle des prêtres et des évêques ».

Sources

  • Ronsin (Albert), Les Vosgiens célèbres - Dictionnaire biographique illustré, Éditions Gérard Louis, Vagney, 1990, p. 340.
  • Lévêque (Louis), Petite histoire religieuse des Vosges, Mirecourt, 1949, p. 106.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • Portail du catholicisme
  • Portail de la France au XIXe siècle
  • Portail des Vosges
  • Portail du Tarn
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.