Jean-Baptiste Adamsberg
Jean-Baptiste Adamsberg est un personnage de fiction, commissaire de police français et héros récurrent dans l'œuvre policière de Fred Vargas.
Jean-Baptiste Adamsberg | |
Origine | Français |
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Sexe | Masculin |
Activité | Commissaire de police, directeur de la Brigade criminelle parisienne |
Entourage | Camille Forestier, Adrien Danglard |
Créé par | Fred Vargas |
Le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg apparaît pour la première fois dans L'Homme aux cercles bleus. C'est un homme nonchalant, souple, d'un caractère rêveur et en apparence désordonné[1], « pelleteux de nuages » selon l'expression québécoise. Le commissaire Adamsberg se distingue de prime abord par son absence de méthode d'investigation ; il est incapable d'analyser ou de soutenir consciemment un long raisonnement. Il obtient pourtant des résultats spectaculaires grâce à son intuition et surtout à sa grande sensibilité. Cette dernière lui permet de se mettre à la place des gens, alors qu'il semble parfois assez éloigné d'eux (à l'instar de sa fiancée Camille Forestier)[réf. souhaitée]. Fred Vargas s'est inspirée en partie du dessinateur Edmond Baudoin pour ce personnage[2].
Entourage
Le commissaire Adamsberg est accompagné de son adjoint, Adrien Danglard, et des autres membres de son équipe, dont les personnages principaux apparaissent progressivement dans chaque nouveau roman de la série. Danglard, organisé et d'une culture encyclopédique, est toujours surpris par les facultés intuitives d'Adamsberg, ce qui est parfois assez peu de son goût. Occasionnellement, il lui reproche aussi sa nonchalance, qui s'apparente pour lui à de l'indifférence à l'égard de ses proches : « Danglard, vous croyez toujours que je ne fous rien sous prétexte que je ne fous rien. La réalité n'est jamais si simple et vous le savez mieux que quiconque. » [3] ; « En fait, Danglard était si frappé d'amour pour ses quatre jumeaux qu'il aurait surtout voulu les montrer, eux, à Adamsberg, et qu'il lui dise : « Ils ont des têtes d'anges ». Mais il n'était pas sûr qu'Adamsberg s'intéresse à ses mômes.» [4] ; « Danglard regardait le commissaire sans rien dire, stupéfait et vaguement trahi ».
La romancière s'est aussi confiée sur ce personnage, inspiré par la figure de son père à « l'érudition démente »[5].
Adamsberg vit une histoire d'amour compliquée avec Camille Forestier, une jeune femme qui est à la fois plombière et compositeur, et avec laquelle il a un fils, Tom.
Dans Un lieu incertain, il rencontre un homme de 28 ans, appelé Zerk. Apparemment, il s'agit de son fils, né d'une relation passagère avec une jeune fille de son village de jeunesse.
Vargas et son personnage
Fred Vargas a fait le choix, au fil des romans, que le lecteur puisse de mieux en mieux connaître ce personnage, en évoquant assez souvent son passé[6].
Enquêtes du commissaire Jean-Baptiste Adamsberg
- Divers
- Dans Un peu plus loin sur la droite (1996), Adamsberg est évoqué, mais son personnage n'intervient pas dans le roman, c'est justement son absence que Louis Kehlweiler regrette.
Notes et références
- « ... lui était indifférent ... indifférent comme les habits qu'il portait, donnés, hérités, trouvés on ne sait où »
- On a retrouvé le commissaire Adamsberg
- Coule la Seine 1. Salut et Liberté, J'ai lu Policier, Paris, 2002, p. 34.
- L'Homme aux cercles bleus, J'ai lu, Paris, 2005, p. 40.
- « Fred Vargas : «Je n'en ai pas fini avec Adamsberg» », sur lefigaro.fr, 3 mars 2015
- « Adamsberg, une création de Fred Vargas », sur suite101.fr
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