Jardin Shamrock

Les collections du jardin Shamrock sont constituées d'hydrangéas réunis depuis 1984 par sa fondatrice Corinne Mallet[1] (dont l'époux Robert Mallet est le petit-fils de Guillaume Mallet, créateur du parc du Bois des Moutiers[2]). Outre des hortensias obtenus par les horticulteurs occidentaux depuis le XIX^e siècle, elles comprennent aussi des variétés asiatiques, et notamment japonaises, recueillies par Corinne Mallet au cours de cinq voyages entre 1992 et 2000[3].

Le jardin ouvre au public en 1993[1]. Régulièrement agrandi, il est déplacé quatre fois pour finalement s'installer à proximité du manoir d'Ango[3] durant l'hiver 2000-2001[4]. En 1999, ses collections sont labellisées « collection nationale » par le Conservatoire des collections végétales spécialisées (CCVS)[5]. Le label « jardin remarquable » suit en 2015[6].

Depuis 1994[7], le jardin est soutenu par l'association des « Amis de la collection d'hydrangéas Shamrock », qui compte 240 membres dont un tiers à l'étranger[5] et 150 membres cotisants[8].

Le jardin est constitué de deux parties[2]^,[5]. La première partie, divisée en « jardin des paulownias » et « jardin céleste » (ce dernier étant réservé aux espèces les plus grandes[4]), est constituée de plates-bandes aménagées en dédale et agrémentée de nombreux bancs. Elle présente les hortensias et hydrangéas obtenus aux XIX^e et XX^e siècles, classés par obtenteurs et par régions du monde. On y rencontre entre autres des spécimens d'Hydrangea macrophylla, Hydrangea serrata (en), Hydrangea ×serratophylla, Hydrangea quercifolia[2], Hydrangea heteromalla, Hydrangea scandens (en) ou encore Hydrangea involucrata[4], à l'ombre de plus de 300 paulownias et buddléias plantés en 2001[2]. La seconde partie, le « bois du dragon vert », est une zone arborée présentant les hydrangéas des sous-bois asiatiques, et notamment les Hydrangea serrata (en) des montagnes japonaises[4].