James Ehnes

James Ehnes, C.M., né le à Brandon (Manitoba), est un violoniste canadien.

James Ehnes
Naissance
Brandon (Manitoba), Canada
Lieux de résidence Bradenton, États-Unis
Activité principale Violoniste
Style Classique
Lieux d'activité Le Canada et le monde
Éditeurs Analekta, Les Disques SRC, Onyx
Formation Juilliard School
Distinctions honorifiques Membre de l'Ordre du Canada (2010)
Site internet www.jamesehnes.com

Salué, en 2001, par le journal The Globe and Mail comme « the Jascha Heifetz of our day » (« le Jascha Heifetz de notre temps »)[1], il est considéré comme l'un des interprètes de musique classique les plus passionnants et marquants de sa génération.

Son patronyme se prononce /ɛnœs/.

Biographie

James Ehnes est issu d'une famille d'artistes : son père, Alan Ehnes, est professeur de trompette à l'Université de Brandon et sa mère, Barbara Ehnes, est danseuse et ancienne directrice de l'École de danse de Brandon.

Dès l'âge de quatre ans, il commence à jouer du violon[2] puis, à neuf ans, étudie sous la direction de Francis Chaplin. Il poursuit ses études comme élève de Sally Thomas à la Meadowmount School of Musicà à New York et à la Juilliard School où il obtient son diplôme en 1997[2] ; parallèlement, le prix Peter Mennin lui est également décerné pour ses réalisations et son leadership en musique (Outstanding Achievement and Leadership in Music).

À treize ans, il donne son premier concert avec l'Orchestre symphonique de Montréal. Dès lors, il se produit régulièrement avec les plus grands chefs d'orchestre (Vladimir Ashkenazy, Andrew Davis, Charles Dutoit, Michael Gielen, Hans Graf, Richard Hickox, Zdeněk Mácal, Charles Mackerras, Seiji Ozawa, Stanisław Skrowaczewski, Christian Thielemann) et les orchestres les plus prestigieux du monde entier.

Il apparaît également dans de nombreux festivals, entre autres, celui de Marlboro, de la musique de chambre de Seattle, de Bravo! Vail Valley Music à Vail (Colorado), de La Chaise-Dieu, de La Côte-Saint-André, de Moritzburg et des nuits blanches à Saint-Pétersbourg.

James Ehnes a fait une tournée avec les Jeunesses Musicales Canada au cours de la saison 1992-1993, alors qu’il était âgé de seulement 16 ans[3].

En , il obtient un doctorat honoris causa en musique de l'Université de Brandon et en , il est le plus jeune membre élu de la Société royale du Canada[4].

Le , il est admis à titre de membre de l'Ordre du Canada[5].

James Ehnes joue sur un Stradivarius, l'Ex Marsick, de 1715, prêté par la Fulton Collection et ayant appartenu à Martin-Pierre Marsick[6],[2].

Créations

  • Création de la Sonate pour violon seul, de Murray Adaskin
  • Création du Double concerto pour violon, violoncelle et orchestre, d'Omar Daniel
  • Création américaine de Synapse, de Philippe Manoury en

Prix

Discographie

Les enregistrements de James Ehnes sont majoritairement publiés par les labels Analekta et Les Disques SRC. Leurs sorties discographiques ont souvent été récompensées : 6 Prix Juno, prix de ADISQ, Grammy Award, Prix Gramophone.

Enregistrements

Liste non exhaustive des enregistrements de James Ehnes.

Concertant
Musique de chambre
Compilations
  • Johann Sebastian Bach : Sonates no 1 et no 2, partita no 1 pour violon, Analekta, 2008
  • Johann Sebastian Bach : Le Meilleur de James Ehnes : Bach, Dvořák, Kreisler, Saint-Saëns (2011, Analekta) (OCLC 801650997)

Bibliographie

  • Christophe Huss (interview), « L'invité, James Ehnes : Sur la trace des plus grands… », Répertoire, Paris, no 148, , p. 22-26 (ISSN 1148-6244)

Source

Notes et références

  1. (en) String player against whom others are measured, The Globe and Mail, 3 avril 2001.
  2. Ehnes 2001, p. 24.
  3. « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
  4. Fiche de James Ehnes, sur le site analekta.com
  5. La gouverneure générale annonce 74 nouvelles nominations au sein de l'Ordre du Canada, sur le site du Gouverneur général du Canada
  6. La musique, une affaire de famille, sur le site concertonet.com
  7. Lors de sa sortie ce disque a été distingué d'un « 10 » de Répertoire, par Christophe Huss dans le magazine Répertoire no 148, p. 7.
  8. Lors de sa sortie ce disque a été salué par André Guy d'un « 10 » de Répertoire no 141, p. 48 : « Qu'on aime ou pas, c'est indiscutablement admirable, universellement magnifique. […] Pour résumer et faire court, disons qu'il donne des Sonates et Partitas une lecture très proche de Perlman (Emi), mais en mieux ! Le ton est encore plus serein, l'expression plus souple, la splendeur instrumentale encore plus totale. Tout est beau, soigné, à la Szeryng, mais avec une humanité supplémentaire, une noblesse moins granitique. »
  9. Ce disque a été distingué d'un « 10 » de Répertoire no 93 par Christophe Robert : « On n'avait jamais entendu une telle qualité violonistique sur l'ensemble du parcourt. Certains moments en deviennent même un peu effrayants : les Caprices perdent ici leur diabolique aura de virtuosité insurmontable. »
  10. Ce disque a été distingué d'un « 10 » de Répertoire no 137
  11. Ce disque a été distingué d'un « 9 » de Répertoire no 146

Liens externes

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