Jacques Terrier
Jacques Terrier de (La) Palante, né le à Moroges, hameau de Chenevrey (Haute-Saône), mort le à Palente (Doubs), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jacques Terrier de La Palante | ||
Général Terrier, baron d'Empire | ||
Naissance | Chenevrey (Haute-Saône) |
|
---|---|---|
Décès | (à 79 ans) Palente (Doubs) |
|
Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1791 – 1825 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
|
Naissance et jeunesse
Il est le fils de Pierre Terrier, cultivateur et de Françoise Bartholomot.
Ses parents le placent au petit séminaire de Marnay où il reçoit une bonne instruction. En 1791, Il renonce à son ordination pour s’engager dans les volontaires du Doubs.
États de service
Il entre en service le , comme caporal au 1er bataillon de volontaires du Doubs, et le , il est élu capitaine au 9e bataillon de volontaires de la Côte-d’Or. Il sert de 1793 à 1797, dans les armes du Nord, du Rhin et de la Moselle.
Le , il est affecté à la 47e demi-brigade d’infanterie, et il est fait prisonnier le , lors du siège de Mannheim. Libéré par échange de prisonnier le , il rejoint la 97e demi-brigade d’infanterie, et il est affecté à l’armée de Naples en 1798. Il est blessé le , à l’Attaque de Capoue, et le , il devient aide de camp du général Launay, puis il est mis en congé de réforme le .
En 1802, il se marie avec Anne-Marie Maire, de Pesmes, dont il aura deux filles.
Compris sur le tableau des 200 adjoints aux états-majors, il est admis au traitement de non activité le . Le suivant, il est affecté au cantonnement de Toulon, puis à l'état-major général de l'armée expéditionnaire sous Laurisson le .
Le , il est employé dans la 4e division militaire, et le , il rejoint l'état-major de l'armée du Nord. De retour à la 4e division militaire le , il passe le suivant, à l'état-major général de la Grande Armée. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Il devient chef de bataillon le , et il est envoyé à Otrante avec le texte du traité de Tilsit, et en dépit du blocus anglais, il parvient à passer les îles Ioniennes. Le , il est élevé au grade d’officier de la légion d’honneur, et le , il est affecté à la 4e division militaire.
Le , il rejoint Bayonne, pour participer à la campagne d’Espagne, et le , il retourne à la Grande Armée pour la campagne d’Allemagne. En , il obtient un congé pour cause de maladie, et il est créé chevalier de l’Empire le .
Le , il participe à la campagne de Russie, comme chef d’état-major du 11e corps d’armée. En 1813, il fait la campagne de Saxe, et il est créé baron de l’Empire le . Étant propriétaire, depuis 1809, du "château de Palante"[1],[2] dans le quartier du même nom à Besançon, il choisit de se faire appeler Terrier de (La) Palante.
Il est promu général de brigade le , et il prend le commandement d’une brigade d’infanterie de la 2e division du 2e corps d’armée. En 1814, il prend part à la campagne de France, et il est mis en demi-solde le , après avoir été nommé chevalier de Saint-Louis[3].
Pendant les Cent-Jours, il commande le , le département des Basses-Alpes, et il est mis en disponibilité le suivant. Le , il est employé à la défense de Paris, et en , il est mis en non activité. Compris comme disponible le , il est admis à la retraite le .
Il meurt le , dans son château de Palente, et est inhumé au cimetière des Chaprais.
Dotation
- Le , donataire d’une rente de 2 000 francs en Westphalie.
- Le , donataire d’une rente de 4 000 francs en Illyrie.
Armoiries
Armoiries | Nom du chevalier et blasonnement |
---|---|
|
Chevalier Jacques Terrier de La Palante et de l'Empire, lettres patentes du .
Parti, au premier d'azur au château à trois tourelles d'or, maçonné, ajouré et fermé d'un pont-levis de sable, surmonté de deux flèches en sautoir d'argent, chargées d'un arc en pal d'or, nouées de gueules ; au deuxième d'or à la tête de cheval de sable, bridée de gueules, surmontée d'un dextrochère au naturel rebrassé d'azur à parements de gueules, tenant une épée haute de sable, montée d'argent, mouvant du flanc senestre ; bordure de gueules au signe des chevaliers posé au deuxième point en chef - Livrées : les couleurs de l'écu. |
Figure | Nom du baron et blasonnement |
---|---|
|
Armes du baron Jacques Terrier de La Palante et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur
Écartelé ; au premier d'azur à trois tours rangées en fasce d'argent, soutenues d'une muraille crénelée du même ; le tout maçonné de sable ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième de gueules au dextrochère de carnation tenant une épée haute d'argent, montée d'or ; au quatrième d'or à l'arc de sable traversé en sautoir de deux flèches du même armées et empennées d'argent - Livrées, les couleurs de l'écu. |
Références
- La propriété est dévastée par les Autrichiens lors du blocus de Besançon de 1814. Après la mort du baron, différents propriétaires se succèdent dont le ténor Scaremberg (de 1903 à 1913). Son dernier occupant est Fred Lipmann qui construira son usine (Lip) sur les terrains environnants le bâtiment. L'ensemble a depuis été rasé.
- http://www.chaprais.info/wp-content/uploads/2017/03/terrier-plan-001.jpg
- Voir à Terrier, B (baron d'Empire) et MC (maréchal de camp soit général de brigade) ; nomination du 30 août 1814 : http://www.saint-louis.info/pages/osl.html
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
- « Cote LH/2578/26 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Cote LH/2577/57 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 293.
- (pl) « Napoléon.org.pl »
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 488-489
- Portail de l’histoire militaire
- Portail de la Révolution française
- Portail du Premier Empire