Jacques Lacaze (homme politique, 1752-1793)
Jacques de Lacaze, né à Libourne (Gironde), le , mort guillotiné à Paris, le , député de la Gironde à la Convention nationale.
Pour les articles homonymes, voir Jacques Lacaze et Lacaze.
Jacques de Lacaze | |
Fonctions | |
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Député de la Gironde | |
– (1 an, 1 mois et 22 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Libourne (Gironde) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris |
Nature du décès | guillotiné |
Nationalité | Française |
Parti politique | Girondins |
Profession | Négociant |
députés de la Gironde | |
Biographie
Négociant à Libourne, il devient, en 1791, administrateur du département, et le , il est élu, par le département de la Gironde, premier suppléant à la Convention nationale. Comme Sieyès a opté pour la Sarthe, il est appelé à siéger immédiatement. Il devient membre du Comité de commerce et demande la prohibition de l'exportation des viandes salées.
Lors du procès de Louis XVI, il vote pour la culpabilité du roi, contre la ratification du jugement du peuple, pour la réclusion jusqu'à la paix, et jusqu'à l'époque où les puissances étrangères auront reconnu la République, et ensuite pour le bannissement, et il est malade lors du suffrage sur la possibilité d'un sursis.
Le , il vote pour la mise en accusation de Marat, le , il est dénoncé par Marat comme conspirateur avec Dufriche-Valazé « de la faction liberticide », cherchant à s'emparer de la Convention ; Lacaze rétorque qu'il se rendra toujours armé à la Convention « quand des scélérats menaceront ma vie ». Le , il s'abstient lors du scrutin sur le rapport du décret, qui la veille, a cassé la Commission des Douze.
Il n'est pas compris dans la proscription des vingt-neuf députés girondins le . Cependant, il signe la protestation contre les journées des et et est accusé par Garrau d'influence néfaste sur l'opinion publique de Libourne, ce qui lui vaut, le , d'être repris dans le rapport d'accusation d'Amar. Il comparaît devant le Tribunal révolutionnaire en même temps que les Girondins, et sous la même inculpation, du 3 au 9 brumaire an II (24-). Condamné à mort, le 9 brumaire an II, avec ses vingt co-condamnés, il est guillotiné le lendemain avec eux.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- « Jacques Lacaze (homme politique, 1752-1793) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises. Première série, 1787 à 1799. Tome LXXI
- Gérard Walter, Actes du Tribunal révolutionnaire.
Liens externes
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