Jacques Courtin

Jacques Courtin Clarins, né le et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un entrepreneur français.

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Jacques Courtin Clarins
Naissance
Décès
Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine, France)
Nationalité française

Biographie

La naissance de Clarins

Sépulture de Jacques Courtin et de sa famille au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.

Il aurait dû être médecin si la guerre n'avait pas interrompu ses études. À la Libération, estimant que les soins esthétiques pouvaient être utilisés comme thérapie, il lance Médecin-Bust, un appareil qui masse et douche le sein.

En 1954, rue Tronchet à Paris, il fonde l'Institut Clarins, dont les cabines de soins sont fréquentées par les stars de l'époque (il testait d'ailleurs sur lui ses produits). Se prenant de passion pour les plantes, il lance la première huile traitante, l'huile tonic en 1966. L'eau dynamisante connaîtra un succès mondial 20 ans plus tard.

En 1978, il ajoute à son patronyme, le nom de sa société de cosmétiques.

Succès et internationalisation du groupe

Grâce à son fils Christian, le groupe s'installe à l'étranger. Il se diversifie en s'associant à Thierry Mugler ou en rachetant en 1995 les parfums Azzaro mais aussi en gérant la distribution d'autres marques de parfums à l'étranger comme ce fut le cas d'Hugo Boss aux Etats-Unis.

En 1984, le groupe est introduit au second marché de la Bourse de Paris. Si les parfums deviennent l'un des piliers du groupe, la diversification n'est pas toujours heureuse. En 2003, le groupe ferme le pôle couture de Thierry Mugler.

En 2000, Jacques Courtin cède la direction du groupe à ses deux fils : l'aîné, Christian, devient président du directoire et le second, Olivier, directeur général. En 2006, Clarins réalise un chiffre d'affaires de 967 millions d'euros et comprend 5 400 personnes. Le groupe est alors évalué à 2 milliards d'euros, détenus à 65,14 % par la famille Courtin.

Il s'éteint à son domicile de Neuilly-sur-Seine dans la nuit du 22 au [1]. Malgré sa réussite l'homme resta modeste toute sa vie : sur sa tombe, il souhaitait voir cette épitaphe : Ci-gît un homme qui a toujours su s'entourer de gens plus intelligents que lui.

Distinctions

Il est chevalier de la Légion d'honneur.

Bibliographie

Il a publié son autobiographie Une réussite en beauté chez Jean-Claude Lattès en 2006.

Références

  1. Avis de décès, Le Figaro du 26 mars 2007, p. 13
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