Jacob Cuyp

Jacob Gerritsz. Cuyp[1], né à Dordrecht en , et mort dans la même ville en 1652, est un peintre et un illustrateur néerlandais (Provinces-Unies) du siècle d'or.

Il est le père du peintre paysagiste Albert Cuyp (1620-1695).

Biographie

Son père, Gerrit Gerritsz. Cuyp, était peintre verrier. En 1617, Jacob Cuyp fit son entrée dans la guilde des peintres ; l’année suivante, il se maria avec une femme d’Utrecht. Dans la même ville, Cuyp fit son apprentissage auprès du peintre Abraham Bloemaert ; on peut déceler des influences de l’école picturale d’Utrecht dans son œuvre. En 1625, il fut temporairement actif à Amsterdam. Il devint diacre et ancien de la communauté wallonne à Doordrecht. En 1637, il devint comptable et chef de la guilde de Saint-Luc. En 1742, il fonda sa propre société d’artistes.

Il enseigna la peinture à son demi-frère Benjamin (1612-1652) et à son fils Albert Cuyp (1620-1691). Plus tard, il arriva que père et fils peignissent ensemble. Un autre élève réputé fut Ferdinand Bol ; il a vraisemblablement eu Paulus Lesire comme élève [2].

Style pictural

L’œuvre de Jacob Cuyp appartient à l’art baroque. Lui-même fait également partie des « vieux maîtres hollandais » du XVIIe siècle. Il réalisa un grand nombre de portraits, dont beaucoup de portraits d’enfants. À côté de cela, il a peint des scènes historiques, des natures mortes et des scènes de genre. Durant longtemps, Jacob Cuyp intéressa surtout en tant que père de l'illustre Albert Cuyp mais, de nos jours, on le juge davantage en fonction de ses propres mérites.

Œuvres dans les collections publiques

Aux Pays-Bas, le Dordrechts Museum conserve un certain nombre de toiles de Jacob Cuyp, parmi lesquelles figurent : Portrait de Michiel Pompe de Slingelandt (1649), Tulipes (1638) et Bergère avec un enfant dans un paysage (1627)[3].

On trouve les œuvres de Jacob Cuyp dans divers autres musées à travers le monde, parmi lesquels :

Galerie

Notes et références

  1. Il est connu également sous le nom Jacob Gerritz. Cuyp.
  2. (en) Piet Bakker, « Paulus Lesire », dans The Leiden Collection Catalogue, New York, (lire en ligne).
  3. Cette dernière œuvre a fait l’objet d’une restauration en 2006 : on a alors retiré la bande du haut, qui avait été rajoutée ultérieurement par un autre peintre. La partie enlevée est néanmoins toujours conservée.

Liens externes

  • Portail de la peinture
  • Portail du XVIIe siècle
  • Portail des Pays-Bas
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.