Itinéraire d'une maman braqueuse

Itinéraire d'une maman braqueuse est un téléfilm français diffusé en 2019, d'Alexandre Castagnetti[1].

Itinéraire d'une maman braqueuse
Réalisation Alexandre Castagnetti
Scénario Clara Bourreau
Cécile Lugiez
Acteurs principaux
Pays d’origine France
Genre Drame
Durée 104 min
Première diffusion sur TF1


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Laura quitte son conjoint miteux en prenant ses deux fils avec elle, en vue de leur offrir une vie meilleure.

C'est en prenant le bail d'un nouveau logement difficilement négocié avec son propriétaire, qu'elle engage à grands frais une rénovation partielle des lieux pour finir par l'équiper en meubles et en équipements neufs... s'en suivant contre l'avis de sa chargée de clientèle bancaire, de l'achat d'une voiture d'occasion. Parallèlement, son ex-conjoint s'emploie à ne pas payer la pension alimentaire, elle fait aussi la connaissance d'une greffière retraitée nommée Ariane qui a pour habitude de chaparder des produits dans le supermarché du quartier. Au sein d'une œuvre caritative, elle travaille en compagne d'un certain Alexandre qui finira vite par devenir son amant.

Malgré toute sa bonne volonté et sa loyauté, la mère de famille voit ses factures et ses dettes s'accumuler rendant son solde bancaire dans une situation alarmante. Des lettres de relances et d'injonctions toujours plus angoissantes les unes que les autres viennent s'entasser dans sa boîte aux lettres. Une visite d'huissier et une attitude peu avenante de son établissement bancaire ainsi que l'impatience affichée de son propriétaire vont progressivement venir à bout du courage de cette famille dont le père reste désespérément négligent quant à ses obligations, refusant dans le même temps toute aide de la part de sa mère.

De crise en perdition, elle met en jeu son avenir et celui de ses enfants pour faire mettre en lumière la difficulté de vivre grandissante ainsi que l'exaspération sociale, touchant des milliers de ménages en France.

Fiche technique

Distribution

  • Cécile Rebboah : Laura
  • Medi Sadoun : Alexandre
  • Catherine Allégret : Marta
  • Claire Nadeau : Arianne
  • Pascal Demolon : Éric
  • Jules Houplain : Lucas
  • Simon Aouizerate : Samy
  • Vincent Primault : Le propriètaire
  • Arnaud Henriet : M. Machat
  • Sabine Pakora : Louloute
  • Delphine Baril : Épouse d'Aurélie
  • Yves Pignot : Ancien amant d'Ariane
  • Gary Mihaileanu : Vendeur de meubles
  • Emmanuel Ménard : Président de Tribunal
  • Tanguy Onakoy : Valentin
  • Cécile Arnaud : Aurélie
  • Saabo Balde : Amed fils de Louloute 1
  • Sophie Chen : Elsa
  • Oussama Kheddam : Me Belkacem
  • Noémie Chicheportiche : Mère d'élève aisée
  • Christopher Gendreau : Directeur d'école
  • Magali Miniac : Assitante Sociale
  • Jérémie Covillault : L'avocat général
  • Thomas Arnaud : Public Tribunal 1
  • Angélique Baudrin : Public Tribunal 2
  • Katia Bour : Public Tribunal 3
  • Clara Ziegler : Conseillière Bancaire
  • Élodie Meudec : Aline
  • William Louis : Chauffeur Livreur
  • François Pérache : Huissier
  • Claudie Arif : Greffière
  • Bertrand Castagnetti : Le policier
  • Moos Bela : Le garagiste
  • Alexis Corso : Le mécanicien
  • Emmanuelle Fernandez : Mère Le Bon Coin
  • Hugo De Donno : Fils Le Bon Coin
  • Pablo gallego : Le serveur
  • Gautier Del Pia : Le flic

Production

Inspiration

Le téléfilm évoque l'histoire de Rose-Anne Vicari. Le , cette mère de famille de 50 ans reçoit un avis d'expulsion pour loyers impayés. Quelques heures plus tard, elle braque maladroitement sa buraliste avec un pistolet d'alarme pour l'obliger à lui prêter de l'argent[2].

Tournage

Le tournage s'est déroulé en 20 jours. L'actrice principale, Cécile Rebboah a travaillé en amont avec le réalisateur[3].

Diffusion

Lors de sa diffusion sur TF1, le , le téléfilm est suivi du documentaire Surendettement: le combat des femmes dans lequel Rose-Anne Vicari témoigne[4].

Audience

Lors de sa diffusion, sur TF1, le , la première partie du téléfilm attire 3,62 millions de téléspectateurs (15,2 % de part d'audience), en France. La seconde partie, quant à elle, conserve encore 3,28 millions de téléspectateurs (16,4 % de part d'audience), ce qui place la chaîne deuxième de la soirée, battue par M6 et L'amour est dans le pré[5].

Accueil critique

Moustique estime que le réalisateur, Alexandre Castagnetti, « aborde ce sujet sensible sans pathos ni effets de manches » et trouve l'actrice Cécile Rebboah « terriblement juste, touchante et acculée »[6].

Distinction

Bibliographie

  • Un début de mois difficile - itinéraire d'une maman braqueuse, Rose-Anne Vicari, Max Milo, 2011

Références

  1. Julia Baudin, « Itinéraire d’une maman braqueuse ou la descente aux enfers d’une mère surendettée sur TF1 », sur le Figaro.fr, (consulté le ).
  2. Rania Hoballah, « "C'était ça ou le suicide" : qui est Rose-Anne Vicari, la "maman braqueuse" qui a inspiré la fiction de TF1 ? », sur LCI, (consulté le ).
  3. Bernard Alès, « Cécile Rebboah : « Le surendettement est une histoire banale » », Ciné Télé Revue, no 45, , p. 54-55.
  4. Anne Sogno, « « Surendettement : le combat des femmes », la vie à crédit », sur TéléObs, (consulté le ). sur nouvelobs.com, consulté le 25 novembre 2019
  5. Benoît Daragon, « Audiences TV : «L’Amour est dans le pré» bat «Itinéraire d’une maman braqueuse» », sur Le Parisien, (consulté le ).
  6. H.D., « Desesperate, mais pas housewives », Moustique, no 4893, , p. 80.

Liens externes

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