Isidore Finance
Isidore Finance, né à Sainte-Croix-aux-Mines le , décédé à Paris le , est un peintre en bâtiment, syndicaliste, puis fonctionnaire français.
Biographie
Ouvrier peintre en bâtiment à Paris, il participa activement à la renaissance du mouvement ouvrier après la défaite de la Commune. Membre de la Chambre syndicale des peintres en bâtiment, il participa à tous les congrès ouvriers de 1876 à 1880. Critiquant le recours à la violence, le collectivisme et même la coopération, Finance faisait l'éloge de la propriété privée. La condition ouvrière pourrait être améliorée, selon lui, grâce à l'« éducation intégrale » par la collaboration avec le patronat, mais aussi par des syndicats, indépendants des partis politiques. Il avait fondé un Cercle des ouvriers positivistes dont il céda la présidence en 1880 à son compatriote Auguste Keufer pour prendre la tête de la Société positiviste.
À partir de 1882, il milita dans le parti « possibiliste » ou Fédération des travailleurs socialistes de France. En 1891, grâce à l'un de ses confrères positivistes le docteur Dubuisson, il entra au ministère du Commerce où il devint chef du bureau des associations professionnelles de l'Office du travail. En cette qualité, il dirigea une grande enquête sur les associations professionnelles ouvrières et améliora la statistique des grèves. Il passa au ministère du Travail, lors de sa création et termina sa carrière comme sous-directeur de ce ministère.
La médiathèque de Saint-Dié-des-Vosges conserve la bibliothèque personnelle d'Isidore Finance, composée de 5000 volumes[1].
Voir aussi
Liste des références
- « Isidore Finance », description du fonds Isidore Finance, sur ccfr.bnf.fr (consulté le )
Bibliographie
- Léon Strauss, « Isidore Finance », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 11, p. 940
Liens externes
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Portail du syndicalisme
- Portail du Haut-Rhin
- Portail des Vosges
- Portail de la France au XIXe siècle