Isabelle de la Marche (dame de Champtocé)

Isabelle de Lusignan ou Isabelle de la Marche[1],[2] (v. 1225-) est une noble poitevine, dame de Craon, de Champtocé[3] et sénéchale d'Anjou[4] de la maison de Lusignan. Elle possédait également des biens à Lusignan[5],[6].

Pour les articles homonymes, voir Isabelle de Lusignan et De Lusignan.

Biographie

Famille

Isabelle est la fille d'Hugues X de Lusignan, comte de la Marche et de son épouse Isabelle Taillefer, comtesse d'Angoulême et reine douairière d'Angleterre par son premier mariage avec le roi Jean sans Terre. Isabelle est la demi-sœur utérine d'Henri III d'Angleterre[7].

Elle est souvent confondue avec sa nièce : une autre Isabelle de Lusignan (av. 1239-18 fév. ap. 1314), dame de Marcillac, de Commequiers et de Beauvoir, fille aînée d'Hugues XI le Brun et de son épouse Yolande de Dreux.

Dame de Craon

Le 13 octobre 1245, Maurice IV prête hommage à Louis IX ; il s’agit du premier acte connu de Maurice en tant que seigneur de Craon. De 1243 à 1250, date à laquelle décède son époux, Isabelle a enfanté à cinq reprises (trois garçons et deux filles). Pendant cette période, aucun acte ne porte sa trace.

Dame douairière de Champtocé et sénéchale d'Anjou

Au décès de son époux en 1250, Isabelle reçoit en douaire la châtellenie de Champtocé. Elle devient également la gardienne de l'héritage de ses enfants. Elle succède ainsi à son mari au sénéchalat d'Anjou[4], héréditaire dans la famille de Craon. Cette charge ne pouvait être assumé par son fils aîné, Amaury II, qui était très jeune[8].

Par ce fait, Isabelle de la Marche obtient en Anjou (ancien domaine des Plantagenêts) une influence importante. Cette situation inquiéta la régente du royaume, Blanche de Castille[4]. En effet, Isabelle aurait pu envisager de rallier le camp de son demi-frère Henry III d'Angleterre à une époque où le roi Louis IX était retenu captif en Égypte[9].

Les rentes d'Henri III et d'Édouard Ier

En 1249, Henri III accorde à sa sœur utérine Isabelle, une rente viagère de 100 marcs[10],[11].

Le 17 avril 1256, Henri III lui accorde 1000 marc pour l'aider dans un projet de remariage avec le duc Hugues IV de Bourgogne[12]. Ce projet resta sans suite, puisque Hugues IV épousa Béatrix de Champagne un an plus tard[13].

Vers 1285, Isabelle délègue auprès d'Édouard Ier son demi-frère, Guy de la Marche[14], pour rétablir une rente autrefois octroyée par Henri III[1].

L'ordre de Sainte-Claire

Veuve depuis quarante ans de Maurice IV de Craon, Isabelle de Lusignan[15] demande au Pape Nicolas IV, en 1290, la permission d'intégrer l'ordre de Sainte-Claire dans le diocèse de Chartres[2].

Décès

Isabelle de la Marche décède le 14 janvier 1299[16] en ayant survécu à tous ses enfants. C'est sous l'habit de Clarisse qu'elle fut inhumée dans la chapelle des Franciscains d'Angers, fondée par son fils Maurice V, décédé quelques années auparavant[16].

Mariage et descendance

Isabelle fut promise, lors du Traité de Vendôme[17] du 16 , à Alphonse, comte de Poitiers, frère du roi Louis IX[18]. Cependant, le 25 mai 1227, le projet de mariage entre Alphonse de Poitiers et Isabelle fut refusé par la papauté à cause de leur consanguinité au quatrième degré[19] et Alphonse épousa Jeanne, comtesse de Toulouse[20].

Maurice IV de Craon

Maurice IV de Craon (av. 1226-av. 1250), fils d'Amaury Ier de Craon (♰ 1226) et de Jeanne des Roches (♰ 1238). Sa sœur cadette Isabelle de Craon, épouse de Raoul III de Fougères, est la mère de Jeanne de Fougères l'épouse d'Hugues XII de Lusignan.

Vers 1243, Isabelle épousa Maurice IV de Craon[21] , seigneur de Craon et de Sablé, sénéchal d'Anjou. Ils furent mariés jusqu'au décès de Maurice (♰ 1250) et eurent pour descendance[22] :

  • Amaury II de Craon (av. 1246-1269), seigneur de Craon et de Sablé, sénéchal d'Anjou. Il épousa Yolande (arrière-petite fille de Louis VI le Gros), fille de Jean Ier, comte de Dreux ; sans postérité[23] ;
  • Maurice V de Craon (av. 1247-) succéda à son frère comme seigneur de Craon, de Sablé et comme sénéchal d'Anjou. Il fut marié en 1276 à Mahaut Berthout de Malines, avec laquelle il eut :
    • Marie de Craon (v. 1280-21 août 1322) épousa Robert Ier de Brienne en 1299;
    • Amaury III de Craon (v. 1280-26 jav. 1322) qui épousa Isabelle de Sainte-Maure, puis Béatrix de Roucy ;
    • Isabelle de Craon (v. 1285-13 juillet 1350) épousa Olivier de Clisson avant 1300 ;
    • Jeanne de Craon (♰ 25 août 1314), sans union, ni postérité.
  • Olivier de Craon (♰ 24 août 1285) est nommé archevêque de Tours le 24 mai 1285 mais décède à Rome avant d’être consacré[24] ;
  • Marguerite de Craon (av. 1248-ap. & av.1300), mariée en 1262 à Renaud de Pressigny[25] ;
  • Jeanne de Craon (av. 1249-av. 1288), dame de Retz, mariée après 1265 à Gérard II Chabot[3] seigneur de Retz. Ils eurent :

Armoiries

Notes et références

  1. Isabella [de Lusignan] alias de la Marche, dame de Champtocé à Édouard Ier (Original, SC 1/19/97), Kew, The National Archives, vers 1285 (présentation en ligne) :
    « A tres haut segneur et tres puissant, monsor Edouart, par la grace de Deu roy Dangleterre, sengeur Dyrlande e duc de Aquiteine, Isabeau de la Marche, dame de Chantocy sus Leyre, saluz o tote honeur e toute reverence comme a son cheer segneur sus touz autres e neveu si il li plest. Cheer syre, je supplay a voustre maieste que il vous plese me fere a saveys voustre estat do quel je sui touz jorz desirranz oir bones novelles e sui forment lee e regei mout noustre segneur de voustre victoere et de vostre prosperite. E tres douz syres comme je vous aye autrefeyz prie de la donacion que monsegneur voustre pere me fist, encore sire, je pri voustre grant debonerete que il vous prenge pitie de moy qar, douz syre, nature e aages me semont de men aller en la person le roy des roes e por ce tres cheer syres je recour a voustre douce cortaesie en qui je ay grant esperance que vous me daignez regarder en merci et en pitie, si vous plest. E craez, si vous plest, frere Guy de Lezignen, mon frere porteor de ceste lettre de ce que il vous dira de par moy. Tres douz sire, le Seinz Esperiz soit garde de vous qui vous tiengne en bone vie e vous craesse voustre honour e voustre renon si comme mon cuer desirre. »
    1285 (vers) : Isabelle de la Marche, dame de Champtocé, écrit à son neveu, le roi d'Angleterre, Édouard [Ier] pour lui demander de rétablir en sa faveur la rente autrefois octroyée par son père [le roi Henri III] et donne créance à son frère, le frère Guy de Lusignan, porteur de la lettre, pour parler avec le roi.
  2. Les registres de Nicolas IV : recueil des bulles de ce pape publiées ou analysées d'après les manuscrits originaux des archives du Vatican (éd. Ernest Langlois), vol. I, Paris, Ernest Thorin, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome / 2è » (no V.1), (lire en ligne), partie 2320, p. 408
    1290, 7 mars, Sainte-Marie-Majeure : Le pape Nicolas [IV] autorise Isabelle de la Marche, dame de Champtocé, reçoit du pape Nicolas IV à entrer avec six autres honnêtes dames, au monastère de sœurs recluses de l'ordre de Sainte-Claire, dans le diocèse de Chartres.
  3. Cartulaire des sires de Rays : (1160-1149) (éd. René Blanchard), vol. I, t. XXVIII, Poitiers, coll. « Archives historiques du Poitou », (lire en ligne), partie XIX, p. 25-26
    1274, 21 novembre, Angers : Isabelle [de Lusignan], dame de Champtocé, accorde une rente de 50 livres en dot à sa fille, Jeanne de Craon, qui va épouser Gérard [II] Chabot, seigneur de Retz.
  4. Layettes du trésor des chartes : de l'année 1247 à l'année 1260 (éd. Joseph de Laborde), t. III, Paris, Plon, (lire en ligne), partie 3896, p. 109
    1250, septembre : Isabelle [de Lusignan], dame de Craon, sénéchale d'Anjou, a obtenu que la reine de France, Blanche [de Castille], accepte de conférer la garde des châteaux de Sablé, Diexaide, la Roche-aux-Moines et Champtocé à ses fidèles Bernard de la Ferté et Hamelin d'Antenaise. Elle promet que si la reine le réclame, ils remettront ces forteresses entre les mains du roi ou de son frère Charles, comte d'Anjou. Jacques de Château-Gontier et les chevaliers Gérard de Sacy et Aimery de Chevrière se portent caution de son serment.
  5. Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, , partie LVII, p. 124-125
    1265, 11 août : Isabelle [de Lusignan], dame de Craon, promet à son neveu, Hugues [XII] de Lusignan, comte dela Marche et d'Angoulême et seigneur de Fougères, qu'elle ne fera pas hommage au comte de Poitiers, Alphonse, ni à personne d'autre, des biens que son père lui a donné en dot dans la châtellenie de Lusignan.
  6. (la) Cartul. de l'évêché de Châlon ; cartul. des comtes de la Marche ; cartul. de Beaulieu en Limousin ; actes relatifs pour la plupart à la Bourgogne. Copies faites pour Jean Bouhier (Copie du XVIIe siècle, d'après copie de la fin du XIIIe siècle, d'après original perdu), Paris, BnF, coll. « Jean Bouhier » (no Latin 17089), 1601-1700 (lire en ligne), p. 565-566
  7. Fabrice LACHAUD, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, (lire en ligne), p. 363
  8. Entre cinq et dix ans.
  9. Le frère aîné d'Isabelle, Hugues XI le Brun, comte de la Marche trouva la mort lors de cette expédition : le 6 avril 1250 à la bataille de Fariskur.
  10. Calendar of the Patent Rolls of the reign of Henry III preserved in the Public Record Office (éd. H. C. Maxwell Lyte), t. IV : 1247-1258, Londres, (présentation en ligne), p. 101
    1251, 10 juillet, Woodstock : Le roi d'Angleterre, Henri [III], concède à sa sœur, Isabelle de Lusignan, veuve de Maurice [IV] de Craon, une rente viagère de 100 marcs annuels à l'Echiquier, jusqu'à ce que le roi trouve mieux pour elle.
  11. Isabelle de Craon, dame de Craon, à Henry de Wingham, chancelier (Original, SC 1/6/176), Kew, The National Archives, (présentation en ligne)
    1257, 10 avril, Venours : Isabelle [de Lusignan], dame de Craon, écrit à Henri de Wingham, chancelier d'Angleterre, pour lui demander de faire remettre au porteur les 320 marcs de sa rente pour l'année précédente et cette année qui n'ont pas encore été payés.
  12. Foedera, Conventiones, Litterae et cujuscunque generis Acta Publica inter reges Angliae et alios quosvis imperatores, reges, &c., ab. A.D. 1101 ad nostra usque tempora habita aut tractata (éd. Thomas Rymer), t. I : pars I, Londres, Record Commission on Historical Manuscripts, (lire en ligne), p. 338
    1256, 17 avril, Westminster : Le roi d'Angleterre, Henri [III], concède à sa sœur Isabelle [de Lusignan], dame de Craon, pour l'aider dans son projet de remariage avec le duc de Bourgogne [Hugues IV], la somme de 1000 marcs. Il promet à leurs frères, [Aymar de Lusignan], évêque-élu de Winchester, et Guillaume de Valence, de payer 500 marcs à l'Echiquier de la saint-Michel et 500 à l'Echiquier de Pâques suivant.
  13. De cette union naquit Béatrix de Bourgogne ( av. 1264-1328), épouse d'Hugues XIII le Brun, seigneur de Lusignan.
  14. Antoine THOMAS, « Gui de la Marche, frère mineur, poète latin de la fin du XIIIe siècle », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 74, no 3, , p. 242-247 (lire en ligne)
  15. Isabelle doit avoir soixante-cinq ans à cette date.
  16. Fabrice LACHAUD, Le lignage en question. Femmes, alliances et filiations chez les Craon, Bordeaux, Ausonius, coll. « Scripta Mediaevalia », , p. 231
  17. Sylvie FOISSET, « 1227, une femme sauve la couronne de France », La Nouvelle République, (lire en ligne)
  18. Veterum scriptorum et monumentorum, historicorum, dogmaticorum, moralium, amplissima collectio (éd. Dom Martène), t. I, Paris, (lire en ligne), col. 1214-1217
    1227, 16 mars, Vendôme : Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, passe un traité avec la reine Blanche [de Castille] et son fils, le roi de France, Louis [IX]. Le frère du roi, Alphonse, épousera Isabelle de Lusignan et Hugues [XI] épousera Isabelle de France, si l’Église est d'accord. Isabelle de Lusignan recevra en dot Frontenay et l'île d'Oléron et la dot d'Isabelle de France est laissée à l’appréciation de son frère. Si Hugues [XI] mourait sans avoir consommé le mariage, un autre enfant du comte de la Marche prendrait sa place. Si les mariages ne se faisaient pas malgré l'accord de l’Église, le roi devrait payer 10 000 marcs d'argent au comte. Le comte recevra du roi pendant dix ans une rente de 10 600 livres tournois dont 5300 livres sont en compensation de Bordeaux et 500 livres en compensation du douaire d'Isabelle d'Angoulême. Si cette dernière venait à mourir dans les dix ans, la rente serait diminuée de 5000 livres. Si la paix était faite avec le roi d'Angleterre, Henri [III] et qu'Isabelle récupérait son douaire, elle serait diminuée de 2500 livres. À l'issue des dix ans, elle recevra pour son douaire une rente de 5000 livres. En échange de cela, le comte et la comtesse de la Marche abandonnent leurs prétentions sur Issoudun, Langeais, Bordeaux et les 400 livres qu'ils percevaient annuellement à Tours. Le comte jure sur les Évangiles fidélité au roi et à sa mère contre leurs ennemis, promet de ne pas faire d'alliance avec eux. Le roi lui accorde également qu'il puisse confier la garde de sa terre et de ses héritiers, s'il décède, à sa femme ou à qui il voudra et promet qu'il ne fera pas de paix avec le roi d'Angleterre sans le conseil du comte. Le comte fait hommage lige au roi de toutes les terres et forteresses qu'il possède en Poitou, dans les comtés de la Marche et d'Angoulême, en Saintonge ainsi que de Cognac et de Merpins.
  19. Les registres de Grégoire IX : recueil des bulles de ce pape publiées ou analysées d'après les manuscrits originaux des archives du Vatican (éd. Lucien Auvray), vol. I, Paris, Ernest Thorin, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome / 2è » (no IX.I), (lire en ligne), partie 88, p. 46-47
    1227, 25 mai, Latran : Le pape Grégoire [IX] écrit à Hugues [X] de Lusignan, comte de la Marche, au sujet des fiançailles entre sa fille Isabelle et le frère du roi de France, Alphonse. Comme ils sont parents à un degré prohibé par l’Église, le pape interdit le mariage.
  20. Jacques PAUL (dir. Claude Carozzi, Huguette Taviani-Carozzi), « Le traité de Meaux-Paris (avril 1229) », Faire l'événement au Moyen Âge, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, , p. 139-156 (lire en ligne)
  21. Bertrand de BROUSSILLON, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), p. 172
  22. Fabrice LACHAUD, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, (lire en ligne), p. 377
  23. André du CHESNE, Histoire généalogique de la maison royale de Dreux, vol. I, Paris, Sébastien Cramoisy, (lire en ligne), p. 87
  24. Fabrice LACHAUD, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé), Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, (lire en ligne), p. 477-478
  25. Diplomatic Documents preserved in the Public Record Office (éd. Pierre Chaplais), vol. I : 1107-1272, Londres, , partie 359, p. 249-250
    1262, 25 avril : Isabelle [de Lusignan], dame de Craon, écrit à son frère, le roi d'Angleterre, Henri [III], pour réclamer le paiement de l'argent qui lui est dû et dont elle a besoin pour constituer la dot de sa fille Marguerite qui épouse Renaud de Pressigny.
  26. Cartulaire des sires de Rays : (1160-1449) (éd. René Blanchard), vol. II, t. XXX, Poitiers, coll. « Archives historiques du Poitou », (lire en ligne), partie CLXVII, p. 174-178
    1284, 7 juin, Angers : Contrat de Mariage entre Isabelle Chabot et Olivier de Machecoul. Isabelle de Lusignan se porte garante pour Gérard II Chabot et son épouse Jeanne de Craon, sa fille, qui sont les parents de la mariée.
  27. Bertrand de BROUSSILLON, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), p. 244-245
  28. Bertrand de BROUSSILLON, La Maison de Craon 1050-1480 : Etude historique accompagnée du Cartulaire de Craon, t. I : 1050-1373, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne), p. 244-245
  29. Fabrice LACHAUD, Le lignage en question. Femmes, alliances et filiations chez les Craon, Bordeaux, Ausonius, coll. « Scripta Mediaevalia », , p. 231 ; 239

Bibliographie

  • Fabrice LACHAUD, La structure familiale des Craon du XIe siècle à 1415 : le concept lignager en question, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de Françoise Lainé, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, 887 p., avril 2012.[lire en ligne]
  • Clément de VASSELOT de REGNE, Le "Parentat" Lusignan (Xe-XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., décembre 2018.[lire en ligne]

Articles connexes

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