Hypne cyprès

Hypnum cupressiforme

Hypne cyprès

Classification
Règne	Plantae
Division	Bryophyta
Classe	Bryopsida
Sous-classe	Bryidae
Ordre	Hypnales
Famille	Hypnaceae
Genre	Hypnum

Espèce

Hypnum cupressiforme
Hedw., 1801

Détail d'une tige feuillée.

L'Hypne cyprès ou Hypnum cupressiforme est une mousse cosmopolite très commune, à amplitude écologique très large, poussant sur toutes sortes de surfaces comme des troncs d'arbres, des murs ou des rochers.

Phytonymie

Le nom Hypnum viendrait du grec hypnos, sommeil, le botaniste Dillenius donnant en 1741 les raisons de cette étymologie : jadis, elle servait au remplissage de matelas ou d'oreiller, et cette mousse aurait des propriétés soporifiques. L'épithète spécifique cupressiforme fait référence à son axe feuillé qui évoque un rameau de cyprès[1].

Description

Plante vivace rampante de 3 à 10 cm de long, elle porte des rameaux arrondis couchés ou dressé, souvent d'un vert assez sombre. La ramification est irrégulièrement pennée. Les feuilles très recouvrantes sont falciformes à longues pointes effilées, toutes tournées vers le substrat (troncs d'arbres, murs, rochers, sol nu, supports artificiels…), et à marge denticulée vers l'apex[2]^,[3].

La croissance de son brin principal est de 1,3 cm/an, de 0,2 à 1,2 cm/an pour ses brins latéraux[4].

Cet hypne est récolté in situ pour servir à l'estimation de polluants atmosphériques. Bioaccumulateur, il permet de cartographier la pollution présente et d'un passé récent[5].

Habitat et répartition

Plante mésohygrophile, son substrat est varié, humicole à corticole (voire sapro-lignicole)[3].

Liste des non-classés

Selon NCBI (11 Apr 2012)[6] :

non-classé Hypnum cupressiforme var. filiforme
non-classé Hypnum cupressiforme var. lacunosum
non-classé Hypnum cupressiforme var. mammillatum
non-classé Hypnum cupressiforme var. resupinatum

Notes et références

Jean Augier, Flore des Bryophytes, P. Lechevalier, 1966, p. 658.
Jean-Claude Rameau, Dominique Mansion, Gérard Dumé, Flore forestière française. Plaines et collines, Forêt privée française, 1989, p. 101.
Sandrine Gombert, Laurence Galsomiès, Sebastien Leblond, Pollution atmosphérique par les métaux. Biosurveillance des retombées, EDP Sciences, 2005, p. 76.
Sandrine Gombert, Laurence Galsomiès, Sebastien Leblond, Pollution atmosphérique par les métaux. Biosurveillance des retombées, EDP Sciences, 2005, p. 77.
(en) A. Rühling, G. Tyler, « An ecological approach to the lead problem », Botaniska Notiser, vol. 121, n^o 3,‎ 1968, p. 321-342.
NCBI, consulté le 11 Apr 2012

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

(en) Référence FloraBase (Australie-Occidentale) : classification Hypnum cupressiforme (+ photos + distribution + description) (consulté le 11 avril 2012)
(en) Référence Catalogue of Life : Hypnum cupressiforme Hedwig, 1801 (consulté le 20 décembre 2020)
(fr+en) Référence ITIS : Hypnum cupressiforme Hedw. (+ version anglaise) (consulté le 11 avril 2012)
(en) Référence NCBI : Hypnum cupressiforme (taxons inclus) (consulté le 11 avril 2012)
(fr) Référence INPN : Hypnum cupressiforme

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[1] Jean Augier, Flore des Bryophytes, P. Lechevalier, 1966, p. 658.

[2] Jean-Claude Rameau, Dominique Mansion, Gérard Dumé, Flore forestière française. Plaines et collines, Forêt privée française, 1989, p. 101.

[Gombert-3] Sandrine Gombert, Laurence Galsomiès, Sebastien Leblond, Pollution atmosphérique par les métaux. Biosurveillance des retombées, EDP Sciences, 2005, p. 76.

[4] Sandrine Gombert, Laurence Galsomiès, Sebastien Leblond, Pollution atmosphérique par les métaux. Biosurveillance des retombées, EDP Sciences, 2005, p. 77.

[5] (en) A. Rühling, G. Tyler, « An ecological approach to the lead problem », Botaniska Notiser, vol. 121, n^o 3,‎ 1968, p. 321-342.

[NCBI11_Apr_2012-6] NCBI, consulté le 11 Apr 2012