Humbert de Beaujeu (Montpensier)

Humbert de Beaujeu fut seigneur de Montpensier et d'Herment ainsi que connétable de France et gouverneur du Languedoc au XIIIe siècle[3],[4]

Pour les articles homonymes, voir Humbert de Beaujeu.
Ne doit pas être confondu avec Humbert V de Beaujeu.

Humbert de Beaujeu

D'or au lion de sable surmonté d'un lambel de cinq pendants de gueules[2]

Titre Seigneur de Montpensier
(1256-1285)
Autres titres Seigneur d'Herment
(1270 - 1286)
Prédécesseur Guichard de Beaujeu-Montpensier
Successeur Jeanne de Beaujeu
Grade militaire Connétable de France
Années de service 1260 - 1285
Conflits Septième croisade, bataille de Mansourah
Huitième croisade, siège de Tunis
Biographie
Dynastie Maison de Beaujeu
Décès
Père Guichard de Beaujeu-Montpensier
Mère Catherine d'Auvergne
Conjoint Isabelle de Mello
Enfants Jeanne de Beaujeu

Biographie

Fils de Guichard de Beaujeu-Montpensier et de Catherine de Clermont, il se maria avec Isabelle de Mello-St-Bris qui ne lui donna qu'une seule fille, Jeanne de Beaujeu[5],[6].

L'un de ses frères, Héric fut maréchal de France et on suppose que Guillaume de Beaujeu, maître de l'ordre du Temple était également son frère[6].

Le livre d'heures de Saint-Omer est considéré, peut être à tort, comme ayant été composé pour sa nièce, Marguerite de Beaujeu[7].

Seigneur de Montpensier

Il prend la succession de son père en 1256 et prend part à la septième croisade, où il se distingue à la bataille de Mansourah[3],[8],[9].

Seigneur d'Herment

Il hérite en 1270 des biens de son frère Héric de Beaujeu, maréchal de France mort au siège de Tunis et devint donc seigneur d'Herment en Auvergne[3].

Connétable de France

Il reçut l'épée de connétable en et participe à la huitième croisade[3] aux côtés de saint Louis. Le siège de Tunis fut fatal au roi de France ainsi qu'au frère d'Humbert.

Chef des armées du roi Philippe le Hardi, il mena les troupes et conquit la Navarre entre 1276 et 1277, aux dépens de Jacques Ier d'Aragon[10]. En 1278, il fut chargé avec Guy de Genève, évêque de Langres de faire signer une paix entre l’évêque de Valence, Amédée de Roussillon et Aymar IV de Poitiers, comte de Valentinois[11]. Le roi de France le désigna comme son exécuteur testamentaire en 1285[3] à moins qu'il s'agisse de Guy de Genève[11].

Notes et références

  • Portail du Moyen Âge central
  • Portail de l’Auvergne
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