Horsarrieu

Horsarrieu (en gascon Horcs Arriu) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Horsarrieu

Pèlerins devant l'église d'Horsarrieu.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes Chalosse Tursan
Maire
Mandat
Denis Dumartin
2020-2026
Code postal 40700
Code commune 40128
Démographie
Population
municipale
686 hab. (2018 )
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 41′ 04″ nord, 0° 35′ 45″ ouest
Altitude Min. 50 m
Max. 133 m
Superficie 11,02 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Hagetmau
(banlieue)
Aire d'attraction Mont-de-Marsan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chalosse Tursan
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Horsarrieu
Géolocalisation sur la carte : Landes
Horsarrieu
Géolocalisation sur la carte : France
Horsarrieu
Géolocalisation sur la carte : France
Horsarrieu

    Le village se trouve sur la voie de Vézelay du chemin de Compostelle.

    Géographie

    Localisation

    Horsarrieu est situé en Chalosse en bordure de la route départementale 933, à mi-chemin de Mont-de-Marsan et Orthez, à 3 kilomètres du chef-lieu Hagetmau.

    Horsarrieu a une superficie de 1 090 hectares.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Horsarrieu[1]
    Audignon Dumes
    Doazit Sainte-Colombe
    Hagetmau

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 1 105 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Boos », sur la commune de Bonnegarde, mise en service en 1999[8]et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 237,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945 et à 24 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Horsarrieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Hagetmau, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 5 377 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,1 %), terres arables (39,1 %), forêts (19,8 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Plusieurs étymologies ont été proposées pour le nom de Horsarrieu (en gascon Horsarriu, prononcé : husaˈriw).

    • "hors arriou" (ou fors-arrious) signifie "au-dessus ou en dehors des ruisseaux" correspond bien à la situation du village bâti sur un promontoire entouré de plusieurs petits ruisseaux ;
    • "fortarrious" signifie "endroit riche en ruisseaux"[réf. nécessaire] et en réalité, les sources et petits ruisseaux sont très nombreux à Horsarrieu puisqu'on en dénombre une bonne vingtaine ;
    • "horcs arriu" signifie "confluence de deux cours d'eau"[24].

    Histoire

    L'histoire d'Horsarrieu se perd dans la nuit des temps et on n'en connaît pas exactement le commencement. La commune a connu au cours des siècles les diverses invasions, guerres et tourments de l'Histoire. Au Moyen Âge, dans les Landes de Gascogne et en Chalosse, la nécessité pour les habitants des campagnes de se défendre dans un pays devenu le théâtre de guerres continuelles motiva l'édification de constructions militaires sur les fleuves et au sommet des collines. Les bastides de forme linéaires, carrées, ou rectangulaires, qui furent édifiées dans ces contrées par les officiers des rois d'Angleterre présentent les mêmes caractéristiques que celles construites par l'autorité française. Elles furent construites à partir de rien sur un plan préconçu généralement uniforme et dans la période d'une centaine d'années (1250-1350). attention il y a une tete d'aigle en or caché dans le passage souterrain.

    Horsarrieu fut construit comme beaucoup d'autres bastides sur un promontoire (tuc en gascon), en ligne droite, avec une seule rue, avec une enceinte munie pour tout rempart d'une palissade pour protéger les jardins qui se trouvaient derrière les maisons qui longeaient la rue. A un bout de la rue principale du village la maison "Péhosse" (le pied du fossé) et la mare qui existait encore il y a quelques années rappelle probablement le pont-levis qui se trouvait là tandis qu'à l'autre bout la maison "Pourtaou" semble indiquer le portail qui gardait l'entrée au sommet de la côte. Pendant l'occupation anglaise, une quarantaine de bastides ont été construites dans les Landes avec l'agrément du roi d'Angleterre, par exemple Pimbo, Cazères, Geaune, Grenade et Bonnegarde. Nous pouvons penser que c'est à cette époque, et avec l'agrément du roi d'Angleterre, que furent construits le château et le bourg d'Horsarrieu.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 mars 2001 Jean Lailheugue    
    mars 2001 mars 2014 Bernard Labat PS Retraité
    mars 2014 En cours Denis Dumartin DVG Responsable maintenance et travaux neufs
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

    En 2018, la commune comptait 686 habitants[Note 6], en augmentation de 3,78 % par rapport à 2013 (Landes : +3,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    606554603562607650627665660
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    593581579561583579584562527
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    551601561518512495499485413
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    424447478567634636629628627
    2013 2018 - - - - - - -
    661686-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et vie locale

    La population, traditionnellement agricole, a connu l'exode rural et le départ de ses jeunes diplômés vers des emplois qualifiés en ville. Le village s'est transformé grâce à l'implantation d'entreprises artisanales, et un programme d'embellissement, incluant l'aménagement des arènes couvertes et hall des sports.

    Pèlerinage de Compostelle

    Le bourg, étape sur la voie limousine du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, comportait à l'origine sur la route d'Hagetmau une commanderie (couvent renfermant un hôpital pour les pèlerins et les pauvres) et un hôpital. C'était un gîte d'étape des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. C'était au bord du "Chemin de l'Espitaou", à l'entrée de ce que furent jadis la commanderie et l'hôpital que se trouvait le fameux calvaire monolithe d'Horsarrieu. Cette énigmatique croix de quatre-vingt-cinq centimètres de haut figurant un Christ primitif est considéré comme le plus ancien calvaire des Landes. Il fut déplacé d'une centaine de mètres vers Horsarrieu lors du remembrement de 1973.

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Martin d'Horsarrieu de style gothique flamboyant XVe et XVIe siècle, inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques : portail ; crucifixion début XIXe siècle ; cul-de-lampe représentant un Landais coiffé d'un béret.
    • Calvaire archaïque monolithe (le plus ancien des Landes) : Christ primitif.
    • Fontaine de dévotion Saint-Blaise : pierre inscrite (démolie en 2003 pour raisons de sécurité)
    • Bourg-rue.
    • Manoir de Barat : pigeonnier.
    • Manoir de La Riou.
    • Fermes anciennes de Pourtaou et Péhausse, anciennes caveries.
    • Arènes couvertes.
    • Le château féodal se trouvait jadis sur la place qui précède le Hall des sports. La maison de Lannemas appelée parfois aussi maison Dulau fut construite vers 1850 à partir des matériaux provenant de ce château tombant en ruines. On avait fait reconstruire dans une pièce de cette maison la cheminée monumentale de la salle des gardes du château. La famille Vernay, dont le parc situé derrière le Hall des sports et la place de la Mairie portent aujourd'hui le nom, acheta cette propriété en 1900. Madame Vernay était la cousine germaine de la célèbre actrice Sarah Bernhardt qui vint à Horsarrieu en 1917 à l'occasion des obsèques de son cousin dont le nom est inscrit aujourd'hui au Monument aux Morts de Horsarrieu. La cheminée beaucoup trop grande pour la pièce qu'elle occupait fut démolie et vendue. La maison fut acquise par la commune en 1942 et n'est autre que la mairie actuelle.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Boos - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Horsarrieu et Bonnegarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Boos - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Horsarrieu et Mont-de-Marsan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Hagetmau », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes des Landes et bas-Adour, Pau, Éditions Cairn, , 288 p. (ISBN 2-35068-011-8, présentation en ligne)..
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • Un village de Chalosse : Horsarrieu de l'abbé Maurice Justes, ancien curé de la paroisse.
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