Hop'la

En 2005, six exploitants agricoles, constatant que la vente directe sur les marchés est très dépendante des aléas climatiques, réfléchissent à l'aménagement d'une plate-forme dédiée à la vente directe, ne vendant que des produits locaux, de saison et dont la production est respectueuse de l'environnement[1]. Un premier groupe de réflexion se crée en 2006 et rassemble quatorze agriculteurs[2].

L'entrée principale du magasin.

Entre 2010 et 2012, le bâtiment est construit, pour un coût total de 1 951 200 euros, dont une participation de 117 039 euros du Fonds européen agricole pour le développement rural, au titre du « Programme de développement rural hexagonal 2007-2013 »[2]. Le magasin ouvre ses portes en mars 2012[1]^,[3].

En 2013, l'affaire de la fraude à la viande de cheval crée une augmentation de la fréquentation et des achats, de nombreux consommateurs faisant confiance aux circuits courts pour être à l'écart des pratiques révélées à cette occasion[4].

La coopérative propose environ 1 900 références, proposées par quinze agriculteurs travaillant dans des domaines non concurrents : bœuf, volaille, porc, poisson, produits laitiers, fruits et légumes, œufs, poissons d'élevage, miel, plantes aromatiques, crème, fromages, champignons, vins, conserves, bières, huiles, sirops, eaux de vie, jus de fruits, fleurs[1]. Chaque producteur est présent un à deux jours par semaine sur le lieu de vente, pour rencontrer les clients et valoriser sa production et son savoir-faire[5].

• Rayons du magasin Hop'la
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  Rayon des fruits et légumes.
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  Rayon des plats cuisinés.
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  Rayon des vins et jus de fruits.
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  Espace traiteur.
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  Rayon épicerie.

Un an et demi après son ouverture, la coopérative a permis la création nette de vingt-sept emplois, pour un total de 145 salariés travaillant dans les diverses exploitations agricoles qui la fournissent[6]. En 2015, ce sont trente-deux emplois qui ont été créés, la moitié sur le lieu de vente et l'autre dans les lieux de production pour pourvoir à l'augmentation de la production[1]. La création de la coopérative motive aussi certains jeunes à démarrer une activité agricole ou une formation dans ce domaine[7].

La zone de chalandise couvre une partie l'agglomération strasbourgeoise, du Kochersberg, mais également une clientèle allemande transfrontalière[8].

La coopérative n'est pas le seul débouché des producteurs, qui y vendent en moyenne un quart de leur production[8].