Hippolyte Gerbaix de Sonnaz

Hippolyte Gerbais de Sonnaz d'Habères (italianisé en Ippolito De Sonnaz (Gerbaix)), né le , au château d'Habères et mort le à Chamoux, est un militaire et homme politique savoyard. Membre de la branche cadette de la famille noble, d'origine savoyarde, Gerbais de Sonnaz, il porte le titre de comte.

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Pour les autres membres de la famille, voir Famille Gerbais de Sonnaz.

Biographie

Famille

Joseph Hippolyte Gerbaix de Sonnaz d'Habères naît le [1], au château d'Habères[2]. Il est le fils du général-comte Janus Gerbais de Sonnaz (1736-1814), commandant à compter de 1783 de la Brigade de Savoie, royaliste fidèle qui a combattu contre les troupes françaises lors de l’invasion de la Savoie en 1792, et de Christine de Maréchal, fille de Jacques Maréchal, comte de Somont/Saumont[1],[2]. Sur les six enfants du couple, on peut retenir trois de ses frères : Joseph Marie (1780-1861), militaire de carrière ; le général Hector (1787-1867), militaire et homme politique italien et le général Alphonse (1796-1882)[1],[2].

Hippolyte Gerbaix de Sonnaz épouse, le , en premières noces Jeanne-Françoise de Roberty de Sainte-Hélène[1],[2]. Cette dernière est la veuve et l'héritière du baron Joseph Graffion de Chamoux[1],[2], propriétaire du château de Chamoux[3].

Il épouse, le , en secondes noces Antoinette-Catherine-Sabine-Anna de Vars (morte le )[1],[2], comtesse de Regard de Clermont. Elle est la fille de Janus de Regard de Clermont de Vars et de Marie-Françoise-Victoire Brossier de la Roullière[2]. Ils ont fils : Ferdinand, officier de cavalerie, mort en 1867, et Joseph-Victor-Frédéric-Marie, comte, mort sans postérité en 1883[1],[2].

Carrière militaire

Hippolyte Gerbaix de Sonnaz est présenté de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[2].

Il entre au service de l'Autriche à l'âge de 15 ans[1]. Il devient officier au régiment de dragons de l'Archiduc Jean[1]. En 1814, il fait partie des volontaires savoyards[1], répondant à l'appel de son père pour libéré le duché de Savoie et qui sera à l'origine de la nouvelle Brigade de Savoie[4],[5],[6]. Il rentre officiellement dans l'armée de Sardaigne, devenant lieutenant général en 1834[1].

Il est nommé général et gouverneur de Nice (succédant à Rodolphe de Maistre) en 1839, puis de la province de Sassari en 1843[1]. Il est ensuite nommé gouverneur général de la division de Novare en (1848), puis général de la division de Turin pendant la Révolution la même année[1],[7].

Carrière politique

Le , il est choisi par le collège de Thonon comme représentant de la Savoie au parlement du royaume de Sardaigne à Turin, pour la Ve législature[8]. Quelques mois auparavant, c'était le marquis Costa de Beauregard qui avait obtenu le siège, mais il est retourné occuper celui de Chambéry. Le Général Gerbaix de Sonnaz remporte l'élection face à l'avocat François Bastian[8]. Pour la législature suivante, en , c'est son frère, le général Alphonse Gerbaix de Sonnaz qui lui succède[8].

Il est nommé syndic de Chamoux en 1850, jusqu'à sa démission en 1857. Il fut le premier maire de Chamoux après l'annexion de 1860.

Hippolyte Gerbaix de Sonnaz meurt le , à Chamoux[1],[2].

Titre et décorations

Hippolyte Gerbaix de Sonnaz d'Habères est fait[1] :

Voir aussi

Bibliographie

  • Marquis Charles-Félix-Marie Trédicini de Saint-Séverin, Souvenirs de 1814 : le général-comte Janus de Gerbaix de Sonnaz d'Habères et les volontaires savoyards, Henri Trembley, libraire-éditeur, , 131 p. (lire en ligne)

Articles connexes

Fonds

Liens externes

Notes et références

  1. Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 3, Grenoble, Allier Frères, , 490 p. (lire en ligne), p. 104-105.
  2. Devos, 1986, p. 1.
  3. Maurice Messiez, La Combe de Savoie autrefois, La Fontaine de Siloé, , 201 p. (ISBN 978-2-84206-191-3, lire en ligne), p. 122.
  4. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 281.
  5. Paul Guichonnet, Nouvelle histoire de la Savoie, Édition Privat, , 366 p. (ISBN 978-2-7089-8315-1), p. 258.
  6. Claude Mazauric et Jean-Paul Rothiot, Frontières et espaces frontaliers du Léman à la Meuse : Recompositions et échanges de 1789 à 1814, Nancy, Presses universitaires de Nancy, , 462 p. (ISBN 978-2-86480-772-8), p. 189.
  7. Académie chablaisienne, Mémoires et documents (Volume 55), 1963, p.7.
  8. François Miquet, « Les représentants de la Savoie au Parlement sarde (Suite) », Revue savoisienne, vol. XI, no série II, , p. 258 (lire en ligne).
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