Billième

Billième est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Billième

Vue de Billième, situé sur les coteaux de la Charvaz.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté de communes de Yenne
Maire
Mandat
Jérôme Piquet
2020-2026
Code postal 73170
Code commune 73042
Démographie
Gentilé Billiémans
Population
municipale
266 hab. (2018 )
Densité 44 hab./km2
Population
agglomération
220 118 hab. (2013)
Géographie
Coordonnées 45° 43′ 11″ nord, 5° 48′ 36″ est
Altitude Min. 320 m
Max. 1 161 m
Superficie 5,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bugey savoyard
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Billième
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Billième
Géolocalisation sur la carte : France
Billième
Géolocalisation sur la carte : France
Billième

    Géographie

    La commune de Billième se trouve en position centrale au cœur du vignoble du Cru Jongieux, Marestel et Monthoux, blottie au pied de la Charvaz.

    Urbanisme

    Typologie

    Billième est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,9 %), zones agricoles hétérogènes (34,4 %), prairies (8,6 %), cultures permanentes (6,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les plus anciennes formes du toponyme sont Billima (XIVe siècle), Billiema (1521), Billimez ou Billième (1729)[7].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Blyèma, selon la graphie de Conflans[8].

    Histoire

    Une fusion de Billième avec la commune voisine de Saint-Jean-de-Chevelu sous le nom de Billième-Chevelu a eu lieu au début du XIXe siècle avant d'être à nouveau séparées peu après.

    Politique et administration

    Billième fait partie de la communauté de communes de Yenne.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 mars 1995 Roger Dullin SE  
    mars 1995 mars 2014 René Ricard SE  
    mars 2014 En cours Jérôme Piquet SE  

    Politique environnementale

    « 1 fleur » au Concours des villes et villages fleuris[9].

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Billiémans[7].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

    En 2018, la commune comptait 266 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2013 (Savoie : +2,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    3151 1211 106347402534386368372
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    378389365400330325305298265
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    264231215218180194179174176
    1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013 2018 -
    165210269253251249266266-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Billième comporte de nombreux monuments (maisons fortes, lavoirs, oratoires, croix, calvaires et fours à pain) et également, plusieurs pierres à cupules.

    • Château de Billième
    Le château de Billième est une ancienne maison forte, du XIIIe, qui se dresse au bourg, à 100 m au sud-ouest de l'église. Le château fut au Moyen Âge le siège de la seigneurie de Billième.
    • Château de Bornessant
    Le château de Bornessant est un château, du XVIe, reconstruit après la Révolution, et restauré vers 1852, qui se dresse à 400 m à l'est-nord-est de l'église du bourg, sur les premiers contreforts du mont du Chat. Le château fut sous l'Ancien Régime le siège de la baronnie de Bornessant.
    • Pierres à cupules
    Les blocs cupulaires de Billième forment un ensemble de sites de pierres à cupules répartis autour du village (cinq à Billième et un à Jongieux). Les cupules ont été creusées à l'âge du bronze.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la croix d'argent, chargée d'une grappe de raisin de pourpre tigée et feuillée de sinople, brochante[14].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey (vol. 1), Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 385-387. ([PDF] lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Histoire des communes savoyardes, 1984, p. 385.
    8. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    9. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. « Billième », sur le site armorialdefrance.fr, Portail de la Savoie Portail des communes de France.
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