Heyrieux

Heyrieux est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Eyrieux.

Heyrieux

La mairie.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes des Collines du Nord Dauphiné
(siège)
Maire
Mandat
Daniel Angonin
2020-2026
Code postal 38540
Code commune 38189
Démographie
Population
municipale
4 767 hab. (2018 )
Densité 342 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 37′ 48″ nord, 5° 03′ 50″ est
Altitude Min. 259 m
Max. 381 m
Superficie 13,95 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Heyrieux
(ville isolée)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Verpillière
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Heyrieux
Géolocalisation sur la carte : Isère
Heyrieux
Géolocalisation sur la carte : France
Heyrieux
Géolocalisation sur la carte : France
Heyrieux
Liens
Site web www.heyrieux.fr

    Cette commune, autrefois paroisse de la province royale du Dauphiné, est située dans la partie orientale de l'aire urbaine de Lyon. Elle héberge le siège de la communauté de communes des Collines du Nord Dauphiné qui comprend un total de dix communes. Ses habitants sont appelés les Heyriards.

    Géographie

    Situation et description

    Heyrieux est située dans le Nord-Isère, aux limites du département du Rhône, à 25 kilomètres au sud-est de Lyon, entre les Alpes et la plaine de Lyon. Le bourg s'élève à une altitude de 295 m.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Climat

    La partie nord-ouest du département de l'Isère est formée de plaines à l'ambiance tempérée. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent aisément.

    Les étés sont chauds et plutôt secs, mais ils connaissent de nombreuses périodes orageuses. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqués par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.

    Hydrographie

    L'Ozon qui a donné son nom à la commune voisine de Saint-Symphorien-d'Ozon prend sa source vers 350 m d’altitude sur le territoire communal. ce ruisseau de 22 kilomètres de longueur draine un bassin versant de 69 km² avant de rejoindre le Rhône à Sérézin-du-Rhône[1].

    Voies de communication

    Le territoire communal est traversé par la RD518 (ancienne RN518) (et sa déviation la RD518z) qui relie Heyrieux (depuis Lyon) à Die après avoir traversé Saint-Marcellin et une partie du massif du Vercors. La RD 76 traverse le nord du territoire communal afin de relier le bourg à la commune de Saint-Quentin-Fallavier.

    Transports publics

    La commune est desservie par le réseau de transport de l'Isère (TransIsère). Une ligne régulière intercité, la ligne 2960 dessert cinq points d'arrêts dans la commune à destination de St-Jean-de-Bournay ou Gare Part Dieu Villette à Lyon. L'ancienne gare d'Heyrieux est fermée aux voyageurs.

    Urbanisme

    Typologie

    Heyrieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Heyrieux, une unité urbaine monocommunale[5] de 4 731 habitants en 2017, constituant une ville isolée[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].

    Vue aérienne du territoire d'Heyrieux

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,2 %), terres arables (31,9 %), prairies (15 %), zones urbanisées (12,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), forêts (3,6 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune d'Hyerieux est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[12].

    Terminologie des zones sismiques[13]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Toponymie

    Heyrieux est un toponyme trouvant son origine dans le nom Ariacum, formé d’un nom d’homme romain Arrius[14] avec un suffixe – acum[15],[16]. Cette proposition est peu probable; en effet, la composition Ariacum suppose en latin un génitif ari et non Arrii. Heyrieux est une des enclaves savoyardes du Dauphiné, et par conséquent, il faut donc plutôt voir dans Ariacum la combinaison avec -acum d’un nom latin tardif arum,i, « territoire »[17].

    Formes : Ariacum, IXe s.[15]

    Histoire

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Isère.

    Antiquité et Moyen Âge

    Arrius est à l'origine un domaine gallo-romain qui porte le nom de son créateur. Les premières traces de ce domaine remonteraient au Ier siècle. Pendant des siècles, Heyrieux resta une fondation romaine paisible.

    Cependant, le domaine commença à prendre une ampleur relative au Moyen Âge, période durant laquelle elle devint un bourg identifié sous le nom de Aireu ou Ayreu. En 1027, les comtes de Savoie acquirent de nombreux domaines dans le Dauphiné. En 1030 Heyrieux fit officiellement partie de cette enclave savoyarde.

    En 1227, Heyrieux fut concédée aux moines de la chartreuse d'Aillon (le chemin de Savoyan, qui traverse le village encore de nos jours, partait d'Aillon en Savoie pour parvenir à Chaponnay). Le , le seigneur Jean de Chandieu accorda les "Libertés aux bourgeois d'Heyrieux" afin de permettre aux résidents de se constituer en communauté (chose relativement rare pour l'époque car les domaines étaient souvent soumis à une autorité supérieure). Par ailleurs, le mot « bourgeois » n'avait pas la même connotation de richesse qu'aujourd'hui, celui-ci comprenait davantage la notion de « résident ». Les libertés accordées par Jean de Chandieu furent confirmées quelques mois plus tard, le , par Édouard comte de Savoie.

    Au cours de l'année 1349, le royaume de France annexa le Dauphiné. Sept ans plus tard, en janvier 1356, l'enclave savoyarde, dont Heyrieux faisait partie, fut concédée au Dauphiné et par conséquent au royaume de France.

    Temps Modernes et Époque contemporaine

    En 1544, François Ier instaura à travers une lettre patente les foires de la Madeleine () et de la Sainte-Catherine (), toujours actives de nos jours, ainsi que le marché hebdomadaire du vendredi. Pour expliquer l'octroi de ces foires et du marché, il faut se souvenir de deux faits :

    • François 1er est à moitié savoisien par sa mère, fille du duc de Savoie ; les comtes de Savoie furent pendant près de trois siècles les suzerains d'Heyrieux ; donc un descendant des comtes de Savoie, devenu roi de France, accorde des privilèges à une possession ancestrale ;
    • il doit certaines faveurs aux marchands de Lyon dont certains doivent avoir un lien, ou résider, à Heyrieux.

    Alors que le village ne comptait que 270 en 1750, ce fut alors le Temps des Loups, période durant laquelle entre 1752 et 1754, des centaines de chasseurs de loups se réunirent à Heyrieux afin de traquer et d'exterminer les loups des bois environnants. En effet, on estimait à l'époque que cet animal était responsable de multiples attaques contre les hommes ou leurs troupeaux. Ainsi, la plus grande battue recensée fut celle du , près de 2000 traquèrent les loups en même temps. Par la suite, de nombreux chasseurs de loups restèrent à Heyrieux, ceci explique l'augmentation significative d'habitants durant cette période puisqu'en 1791, le village comptait 1282.

    Politique et administration

    Mairie d'Heyrieux

    Administration municipale

    En 2020, le conseil municipal d'Heyrieux est constitué de membres dont un maire (également vice-président de la Communauté de Communes) de neuf adjoints au maire et dix-sept conseillers municipaux[18] .

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
        Lucien Tardy FGDS-PS Conseiller général du Canton d'Heyrieux (1967-1973)
    mars 1983 juin 1995 René Hustache    
    juin 1995 mars 2008 Gérard Thollot    
    mars 2008 En cours Daniel Angonin Sans étiquette Retraité Fonction publique[19]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].

    En 2018, la commune comptait 4 767 habitants[Note 3], en augmentation de 2,74 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2321 3381 4271 5391 4241 4901 5201 5601 416
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3621 3691 3551 4651 5351 5411 5171 5081 510
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5051 5081 4461 1011 1161 2051 2231 2731 346
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 4751 7332 4733 2703 8724 1634 5874 6464 705
    2013 2018 - - - - - - -
    4 6404 767-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. L'école élémentaire d'Heyrieux s'appelle Louis Pasteur.

    Médias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune et de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Heyrieux compte parmi ses monuments le château du Bourg et le manoir Le Colombier (tous deux datés du XVe siècle), le château de Maille (XVIIIe siècle), l'église ainsi que l'oratoire Notre-Dame-de-la-Salette (XIXe siècle).

    Le château de Rajat est situé aux limites du territoire communal, la plus grande partie du bâtiment et du domaine étant situé sur le territoire de la commune de Saint-Pierre-de-Chandieu, située dans le département du Rhône[24].

    Espaces verts et fleurissement

    En , la commune confirme le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[25].

    Personnalités liées à la commune

    • Claude Jourdan (1803 à Hérieux - 1873), médecin et paléontologue.
    • Marc-Antoine Brillier ( 1809 à Heyrieux - 1888), ancien préfet et sénateur de l'Isère.
    • Gilles Cassagne ( né en 1961), ancien rugbyman international et manager sportif et commercial du Football club de Grenoble rugby.
    • Jean-Louis Valois (né en 1973 à Saint-Priest), ancien footballeur professionnel.
    • Jérémie Bréchet (né en 1979 à Lyon), footballeur professionnel. Il s'est uni à Ermelinda Zamanifary à l'église d'Heyrieux le .
    • Malik Issolah, comédien et acteur de théâtre.
    • Romain Molina (né en 1991) Journaliste d'investigation et écrivain

    Jumelages

    Héraldique

    Blason
    Écartelé : au premier de gueules au lion d'or paré d'azur, au deuxième d'azur à un chevron d'argent accompagné de deux croissants d'argent, en pointe d'un lion d'or, au troisième d'azur à la bande d'or, accompagné de 6 losanges, de même, trois en chef, en orle, trois pointes en bande, et au quatrième d'or au dauphin d'azur, crêté, oreillé et barbelé de gueules ; à la croix astrée d'argent brochant sur le tout[27].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site apus-nature.com, page Plan de gestion de la zone humide de l'Ozon à Saint-Symphorien-d'Ozon, consulté le 1er janvier 2021.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Heyrieux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    13. Marie-Thérèse Morlet, Les Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, 3 volumes, 1968, 1972, 1985, II, 20a, p. xx[réf. non conforme].
    14. A. Dauzat & Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Guénégaud, Paris, 1978
    15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 1, 2, 3, Droz, Genève,1990-1 p. xx[réf. non conforme].
    16. Du Cange, Carolus du Fresne., Caroli Du Fresne, Domini Du Cange, Regi à Consiliis, & Franciæ apud Ambianos Quæstoris, Glossarium ad Scriptores Mediæ & Infimæ Latinitatis : In Qvo Latina Vocabula novatæ significationis, aut usus rarioris, Barbara & Exotica explicantur, eorum Notiones & Originationes reteguntur ... ; E libris editis, ineditis, aliisque monumentis cùm publicis, tum privatis. Accedit Dissertatio de Imperatorum Constantinopolitanorum, seu de inferioris ævi, vel Imperii, uti vocant, Numismatibus., Zunner, (OCLC 249014619, lire en ligne).
    17. Site heyrieux.fr, page sur le conseil municipal, consulté le 1er septembre 2020
    18. https://www.lemonde.fr/auvergne-rhone-alpes/isere,38/heyrieux,38189/
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. site de la commune d'Heyrieux, page sur le château de Rajat, consulté le 1er septembre 2020.
    24. « Les villes et villages fleuris > Isère », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    25. Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
    26. Site de la commune d'Heyrieux

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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