Henry d'Humières

Né le 13 février 1920, il effectue ses études secondaires (de 1932 à 1938) au Prytanée national militaire de La Flèche, avant d'être admis à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, repliée, le 16 décembre 1940, à Aix-en-Provence. Après la dissolution de l'Armée d'Armistice (1942), il sert (en 1943) au sein du mouvement des Compagnons de France, créé pour la formation des jeunes en milieu rural et adhéra à l'ORA (Organisation de résistance de l'Armée) en 1944. Il se marie le 9 janvier 1945 avec Marie-Françoise de Chalvet de Rochemonteix en l'église Saint Philippe de Roule à Paris. Capitaine en Indochine, il y est grièvement blessé; rapatrié sanitaire, il se dirige alors vers l'action psychologique en Algérie et surtout aux actions de formation de jeunes musulmans.

De 1963 à 1965, il commande le centre militaire de formation professionnelle de Fontenay-le-Comte et travaille avec le Service militaire adapté créé aux Antilles-Guyane par le général Nemo. Il est nommé au secrétariat général de la Défense nationale.

Quittant l'Armée en 1972, il continue à agir dans le domaine de la formation pour les familles de harkis, les immigrés et les réfugiés du Sud-Est asiatique, à l'insertion socioprofessionnelle desquels il contribue, même lorsqu'il rejoint son Auvergne natale[1]^,[2], ce qui lui valut les palmes académiques.

Il meurt le 5 janvier 2015 à Marcolès dans le Cantal[3]^,[4]. Il est inhumé à Marcolès le 9 janvier 2015.

• Officier de la Légion d'honneur
• Officier de l'ordre national du Mérite
• Croix de guerre 1939-1945
• Croix de guerre des TOE, avec palme de bronze
• Croix de la Valeur militaire
• Officier des Palmes académiques[3]
• Médaille des blessés de guerre

Dans son ouvrage J'avais vingt ans en 1940 : Quatre années dans le sillage du Maréchal Pétain, Henry d'Humières explique que le 23 juillet 1941, intervenant à huis clos devant les élèves officiers des Écoles regroupées à Aix-en-Provence, le Maréchal Pétain leur précisa que l'Allemand demeurait l'ennemi, que sa politique s'inspirait de celle de la Prusse après Iéna et demanda au Commandant des Écoles d'instruire les futurs officiers en vue de la revanche en y incluant les combats de guérilla. À partir du 6 juin 1944, Henry d'Humières devait effectivement participer aux combats des Forces Françaises de l'Intérieur dans le Cantal.

• Le Général Alain d'Humières : Mort pour la France (1983)
• Hommage au Maréchal Pétain (1990) (22 p.)
• Le devoir de mémoire : Justice pour le Maréchal Pétain (Préface du colonel Bernard Moinet) (1997)
• J'avais vingt ans en 1940 : Quatre années dans le sillage du Maréchal Pétain (Préface du général Jacques Le Groignec) (2000)
• L'armée française et la jeunesse musulmane : Algérie 1956-1961 (Préface du général Jean Delaunay) (2002)
• Vérités sur l'action du Maréchal Pétain (2003)
• Un service national pour l'avenir de la jeunesse et la pérennité de la France (2004)
• De la gloire de l'Armée d'Afrique au dégagement criminel en Algérie (Préface du général Georges Grimal) (2005)
• Philippe Pétain, Charles de Gaulle et la France (2007)
• Servir (Préface du général Bertrand de Dichenin) (2009)
• Pour un service civique obligatoire pour tous les jeunes français (2011)

5. "Avec Marie-Francoise, 60 années de bonheur" biographie de sa vie avec sa femme destinée à sa famille.

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