Hedi Habbouba
Biographie
Enfant du faubourg de Halfaouine âgé de dix ans à la fin des années 1950[2], Habbouba fait ses premières armes dans le milieu de la musique en tant que percussionniste de mezoued avec le duo Zina et Aziza[réf. nécessaire]. À titre amateur, il enregistre un 45 tours à Paris en 1967, avant de démarrer une carrière professionnelle en 1975[2].
À partir de là, Habbouba s'attache les services de compositeurs comme Salah El Mahdi, Mohamed Triki, Tahar Gharsa ou Hédi Jouini[2]. De plus, il participe de la modernisation du mezoued en travaillant sur les instruments et les formes de représentations, ouvrant ainsi une brèche à une nouvelle génération de chanteurs[2]. Il est toutefois banni de la radio et de la télévision durant plus de vingt ans[2].
Le contenu des paroles du mezoued évoluant petit à petit du répertoire sacré vers un répertoire profane[1], emprunté au registre du melhoun, il devient l'objet d'une création nouvelle adaptée au contexte du quotidien.
Il compte à son actif plus de 300 chansons[2] dont B'jah allah ya hob asmaâni, Aouicha et Lila wel mezoued khaddem[1]. Par ailleurs, il participe au spectacle Nouba de Fadhel Jaziri en 1991[2] et se produit au Festival international d'Hammamet[3] ou au festival Mûsîqât à Ennejma Ezzahra[1].
Le , il est victime d'un accident de la route[4].
Notes et références
- Narjès Torchani, « Un grand moment ! », sur lapresse.tn, (consulté le )
- Mohamed Bouamoud, « Sans fausse modestie, je reste une école », sur turess.com, (consulté le )
- Ali Ouertani, « Quarante ans de festivals à Hammamet », sur nabeul.net, (consulté le )
- « Hedi Habbouba victime d'un accident : sa sœur donne plus de détails », sur jawharafm.net, (consulté le )
Liens externes
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
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