Hôtel de ville de Rive-de-Gier

L'Hôtel de ville de Rive-de-Gier (département de la Loire) est un bâtiment imposant. La première pierre est posée en 1792. Il est nommé « Hôtel du Canal » jusqu'en 1891.

Histoire

L'Hôtel est d'abord la maison de l’administration du Canal. L’architecte n’est pas connu. Commencée en 1792, la construction est interrompue pendant un an par la tourmente révolutionnaire ; elle se fait de 1794 à 1796. À cette époque, l'hôtel abrite à la fois les entrepôts, les magasins, l'administration du Canal de Givors et certains employés[1].

Pour l’administration du canal, cet édifice est utilitaire et fonctionnel. En sous-sol, 25 compartiments voûtés servent de caves. Le rez-de-chaussée comporte des magasins dallés et des bureaux. Au premier étage, se trouve l’appartement du directeur et les salons de réception ; c’est depuis la salle actuelle du conseil municipal, autrefois garnie de deux cheminées se faisant vis à vis, que le Comte d’Artois[Lequel ?] s’adressa aux ripagériens, le , lorsqu’il vint inaugurer le barrage de Couzon. Le deuxième étage est composé de 32 pièces ; à l'étage au-dessus se trouvent 19 greniers.

Lorsque le canal cesse son activité, cette bâtisse sert de caserne lors de l’année troublée de 1848 puis, plus tard, elle devient la propriété de l’État et la Ville l’achète le pour la somme de 30 000 frs. Après d’importants travaux de réparations, l’Hôtel de Ville est inauguré le .

En 1965, à la suite de l’incendie du Central téléphonique qui se trouve dans les combles, sous l’horloge, ce passage[Lequel ?] est fermé pour installer provisoirement ce service[Lequel ?]. Plus tard, lors de la création d’un central neuf, elle[Qui ?] devient la salle de tri pour la vingtaine de facteurs ripagériens. Il[Qui ?] est rendu à la circulation vers 1985.

La municipalité l'occupe depuis 1896[2].


Description

Construit en pierre de Choin (Villebois), c’est un trapèze avec une façade de 70,30 mètres de longueur, côté du square et 65,20 mètres, côté place.

Le pavillon central qui, à sa construction était nettement moins surélevé, se détache sur le reste du bâtiment. Huit colonnes de style dorique, sans base et non cannelées, rappellent celles de Claude-Nicolas Ledoux. Elles supportent une voûte établie sur toute la largeur de l’édifice (17,50 m de long et 5,50 m de large), qui offre extérieurement, deux arcs en plein cintre. Seules les portes-fenêtres de cette partie centrale sont surmontées de frontons triangulaires et une horloge enchâssée dans un chien-assis, avec dôme arrondi, termine la sobre et élégante décoration de cette partie médiane qui a été recouverte d’ardoises d’Angers, carrière de Trélazé en 1934. Enfin, sous cette arche, la hauteur au-dessus du plan d’eau était d’environ 2,60 m afin de laisser passer les bateaux qui, à partir de 1830 environ, allaient jusqu’à La Grand-Croix à km.

Sur les façades, il faut aussi admirer le bel appareillage de pierres des chaînages d’angles des encadrements de fenêtres ainsi que le rez-de-chaussée où les ouvertures voûtées donnent l’illusion d’arcades.

La barrière en fer forgé du balcon central est relativement récente, placée vers 1975, elle est l’œuvre d’un ripagérien ferronnier bien connu[Qui ?].

Images

Notes et références

  1. « Plaquette patrimoine les ponts sur le gier », sur Rive de Gier, (consulté le ), p. 28.
  2. Catherine Morellon, Rive de Gier un patrimoine, une richesse, une identité, Français, 34 p., p. 28
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