Hôtel de ville de Marseille

L'hôtel de ville de Marseille, situé quai du port dans le 2e arrondissement de Marseille, est un immeuble du XVIIe siècle qui abrite le bureau du maire de Marseille.

Description

Hôtel de ville, galerie d'accès au 1er étage.

Cet hôtel de ville présente une singularité toute particulière : il ne possède pas d’escalier d’accès du rez-de-chaussée au 1er étage. En effet, pour accéder au 1er étage, il faut passer par l’immeuble situé derrière l’hôtel de ville, les deux bâtiments étant reliés par un pont suspendu couvert, en bois. Cette particularité s’explique par la réservation exclusive du rez-de-chaussée à la « loge » des marchands, corroborée par le nom que porte la rue séparant les deux bâtiments rue de la loge. […] On a voulu rendre (Pierre) Puget responsable de ce plan extravagant, et on a accrédité l’idée que le grand architecte l’avait dessiné de sa main. Il paraît qu’il n’a même touché à la décoration que pour y sculpter un écusson aux armes de France. Un architecte italien, dont le nom inconnu du vulgaire ne se trouve même pas dans les livres les plus étendus consacrés à la description de Marseille, doit, à ce qu’il paraît, porter seul l’éloge ou le blâme de ce monument. Il l’a élevé à l’image d’un assez grand nombre de palais génois construits sous le règne de Louis XIII, dans le goût pesant et recherché à la fois du Borromini[1]. Cet accès originel en bois fut remplacé par une galerie en pierre, conçue par l’architecte Esprit-Joseph Brun qui réalisa ce chef-d’œuvre de 1782 à 1786.

Cet édifice occupe une place particulière dans l’art provençal baroque et l'architecture maniériste à cause de son inspiration génoise comme l’a démontré Jean-Jacques Gloton :

« Dans son parti général, c'est en somme une villa de la Riviera ligure, semblable aux grandes maisons de campagne construites au XVIe siècle par les Cambiaso, les Pallavicini et les Impériale : même répartition des masses, avec arcades centrales et avant-corps latéraux, même élévation binaire redoublant le groupement des grandes fenêtres et des mezzanines. Quant au décor, aux encadrements des ouvertures, aux frontons, sculptés par Mathieu Portai et son frère François […] Le baroque ici est dans l’articulation forte des masses dans l’avant-corps central, très saillant au premier niveau, dans le balcon […], dans la complexité des volutes, des guirlandes et des mascarons[2]. »

Cette description s'accorde avec la remarque d'Arnaud Ramière de Fortanier : « L'hôtel de ville de Marseille est assurément l'édifice le plus typiquement génois qui ait jamais été construit dans le Midi de la France »[3].

La façade principale comporte deux ailes symétriques surmontées de frontons triangulaires, au premier étage un vaste balcon soutenu par des colonnes et des pilastres couronnés d’acanthes. Les fenêtres du premier étage sont surmontées de frontons curvilignes et triangulaires. Au rez-de-chaussée se trouve la porte principale encadrée de fenêtres surmontées de cartouches au cadre compliqué. Ce bâtiment forme un ensemble harmonieux qui ne mérite pas la sévère appréciation formulée par le préfet Christophe de Villeneuve-Bargemon (1771-1829) dans la Statistique des Bouches-du-Rhône : « Cet édifice est lourd, on n’en peut louer ni le style, ni la sculpture. »[4].

Historique

L’édifice actuel, de dimensions modestes, date de 1653.

La constitution de la commune de Marseille, fruit d’un compromis, entre le Comte de Toulouse, suzerain de la ville, et les notables marseillais, en vue d'obtenir le privilège de s'administrer eux-mêmes, remonte à 1136 et 1138[5],[6]. Les Archives de la ville évoquent dans un acte du 14 des calendes de , que le conseil communal s'assemblait dans une maison particulière qui était celle des enfants de Guillaume Bonnafous[7]. Elles mentionnent à partir de 1223-1225 la construction d'une « maison de ville » située entre le quai et la rue de la Loge[8], "à mi-coteau de la crête sur laquelle la ville épiscopale était fortifiée"[1]. Cette rue de la Loge était, au Moyen Âge, la plus commerçante et la plus riche de la ville. Elle porta les noms significatifs de Rue du Change, de la Draperie et de l'Epicerie[9]. En 1255, les Archives de la ville de Marseille prouvent l'existence d'un hôtel-de-ville à Marseille[10]:

Le rez-de-chaussée était constitué de salles voûtées, servant à entreposer le blé destiné à l’approvisionnement de la population, d'un four et deux boutiques, les "loges"[11], alors qu'au premier étage se trouvaient les archives et la salle des séances municipales, dite la Salle-Verte[12]. Selon la rubrique d'un acte du , cette salle mesurait vingt mètres de long et dix mètres de large.

Les archives mentionnent, que cet édifice, nommé « Palais Communal » depuis le XVe siècle, était régulièrement menacé de "ruine imminente", probablement dû à un assèchement insuffisant du sol du Lacydon[13]. Il se trouvait en 1648 dans un état de vétusté dangereux.

"Au dix-septième siècle, à l'époque où l'on remania le plan de la ville, (...), il devint nécessaire d'établir le siège de l'administration municipale à la portée des habitants de tous les quartiers et sur le théâtre même de leurs grandes affaires. On construisit auprès du port, à peu près vers le même temps, un édifice qui sert aujourd'hui d'hôtel aux successeurs des consuls de Marseille"[1] Effectivement, sur proposition du premier consul, Gaspard de Villages, Seigneur de la Salle, premier consul de Marseille de 1641 à 1652, décide, le , de construire un nouvel hôtel de ville. La commission chargée des travaux fut d’avis de construire le nouveau bâtiment sur l’emplacement de l’ancien. L’évêque, Étienne de Puget bénit la première pierre le . Jean-Baptiste Méolans, aidé de l’ingénieur Enéas Bilondelle, est chargé de la réalisation des plans. Mais l’œuvre ne dépassa pas le stade des fondations, à défaut de financement, en raison des répercussions locales de guerre de Trente Ans et de la punition de la ville dissidente pendant les troubles de la Fronde, couronnée par l’occupation de la ville par les troupes de Louis XIV en 1660[14],[15].

En 1666, Gaspard Puget, frère de Pierre Puget, reprend le projet. Les sculpteurs François et Mathieu Pourtal (ou Portal), Martinet, Levaquery et Martin Grosfils travaillent aux ornements de la façade. Pierre Puget ne réalise en 1673 que l’écusson placé au-dessus de la porte principale. L’écusson original se trouve actuellement au musée des Beaux-Arts tandis qu’une copie réalisée par Stanislas Clastrier a été placée sur la façade. L’hôtel de ville fut effectivement occupé fin , soit près de 20 ans après la pose de la première pierre. "c'est une construction d'une assez médiocre étendue : elle a été primitivement destinée à servir de bourse eux Marseillais, qui y traitaient leurs affaires dans une vaste salle occupant presque tout l'espace du rez-de-chaussée. Trois salles partageaient tout le premier étage."[1]

Construite sur des pilotis afin de stabiliser le sol instable du port, la construction dut néanmoins être consolidée peu après par des traverses en fer.

Un projet de reconstruction de l'hôtel de ville avec place royale en l'honneur de Louis XV fut élaboré entre 1748 et 1752 par l'architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dit aussi Mansart de Lévy, dernier des Mansart (1711-1778). Il fut abandonné au profit de son projet de reconstruction de l'Hôtel-Dieu de Marseille situé derrière. L'architecte avait été missionné sur place par le roi en 1752. Non consigné dans le fameux recueil de Pierre Patte, "Monuments érigés en France à la gloire de Louis XV" en 1769, ce projet d'hôtel de ville et de place royale, méconnu des historiens de l'art, a été identifié en 1994 et publié en 1996.

En 1792 les fleurs de lis du médaillon des armoiries de la ville, sculpté par Pierre Puget, furent détruites par les révolutionnaires et remplacées par un bonnet phrygien. Restauré une première fois sous Louis XVIII, le médaillon tomba pourtant de la façade en 1882. Il fut remplacé par un moulage en 1913, la médaillon, quant à lui est conservé au Musée des Beaux-Arts de la Ville.

Pendant la Révolution, lorsque Marseille fut rebaptisée Sans Nom de janvier à pour avoir participé à l'insurrection contre la Convention (de à ), l’hôtel de ville, soupçonné d’avoir "servi de repaire aux sections fédéralistes", échappa de justesse à la démolition totale décrétée par Fréron (qui aurait également projeté de combler le Vieux-Port)[16]. En effet, les premiers coups de marteau suscitèrent un débat sur le bien-fondé de la mesure. Sur l'intervention de Robespierre puis de François Omer Granet, et à la demande du représentant en mission dans les Bouches du Rhône, Étienne Christophe Maignet, le Comité de Salut public trancha en faveur de la conservation du monument le 21 pluviôse, an II ().

À partir de 1839, des lézardes sont constatées dans les murs sud-ouest de l'Hôtel-de-Ville. Les architectes de la commune, les ingénieurs de Montluisant, Gallice et Diday confirmèrent que le bâtiment "péchait par la base", les fondations établies sur pilotis étant en mauvais état et conseillèrent de procéder d'urgence à sa démolition et reconstruction. Le Conseil municipal, dans sa séance du , adopta les devis des travaux nécessaires pour la démolition du pavillon sud-ouest de l'Hôtel-de-Ville, sa reconstruction et la restauration des autres parties de l'édifice, évalués à la somme de 178.516 francs, dont 13.794 francs pour la démolition. L'exécution des travaux de démolition en 1842 prouva cependant que les fondements étaient d'une solidité parfaite. Bien entendu, les travaux de reconstruction durent être révisés.

Jean-Baptiste Rivaud, architecte des Bâtiments Civils de la Ville, fut chargé de présenter un projet de nouvelle distribution intérieure qui devait comprendre à la fois le rétablissement du pavillon démoli et l'appropriation aux services municipaux des deux maisons nouvellement acquises et du local de l'ancienne Bourse, que les négociants venaient de libérer. Ce projet, soumis au Conseil, fut approuvé le . Le devis portait le chiffre de la dépense à 559.729 francs. Le Conseil municipal, dans sa séance du , délibéra la reconstruction de cette aile, et les travaux, bientôt commencés, furent continués sans interruption. Cette reconstruction fut terminée au milieu de l'année 1847.

À la même époque, un projet de nouvel Hôtel-de-Ville en façade sur la place Neuve est en étude. Il était en cours d'instruction administrative, lorsque la révolution de éclata.

En 1914, l’architecte Stanislas Clastrier changea les toitures d’ardoise à la Mansart, ce qui modifia l’aspect général. Ces anciennes toitures sont bien visibles sur les gravures ou tableaux du XVIIIe siècle[17].

L’hôtel de ville est un des rares bâtiments à avoir survécu à la destruction du quartier sous l’occupation allemande en . René Bousquet, secrétaire général de la Police française, et Antoine Lemoine, préfet régional obtiennent que l'opération ait lieu d'après leurs plans et sous l'autorité la police française. Commencée le 1er février, la destruction du « quartier criminel » se termine le 17 : 1.494 immeubles dynamités, dont le pont transbordeur, soit une superficie de 14 ha., sur un périmètre inférieur à celui visé les Allemands. Le plan de destruction du quartier présente de grandes similitudes avec le plan «d'aménagement et d'extension de Marseille» rédigé par Eugène Baudouin, alors architecte-urbaniste de la ville. Quoi qu'il en soit, l'Hôtel de Ville, la Maison Diamantée et l'Hôtel de Cabre furent épargnés.

L'édifice est classé monuments historique par arrêté du [18].

En 1996, un projet d'extension du bâtiment est lancé qui comprend aussi l'aménagement des abords du bâtiment. Le concours est remporté par l'architecte Franck Hammoutène en 1999 et les travaux s'achèvent en 2006. Sont ainsi aménagés 8 300 m2 d'espaces à l'intérieur du bâtiment comprenant notamment une nouvelle salle de délibération de la municipalité, des salles de commissions et un espace muséal. Au-dessus de ces nouvelles salles, un nouvel espace public est entièrement réaménagé sur 20 000 m2 entre le Vieux Port et l'Hôtel-Dieu créant la plus vaste esplanade de la ville[19].

Notes et références

  1. Edouard Charton, « L'Hotel de Ville », Magasin pittoresque — Tome XVI., Jouvet & cie, , page 52 à 54 (lire en ligne)
  2. Jean-Jacques Gloton, Renaissance et Baroque à Aix-en-Provence: recherches sur la culture architecturale dans le Midi de la France de la fin du XVe au début du XVIIIe siècle, École française de Rome, Éditions de Boccard, Thèse 1975, 448 p. citation notamment page 268.
  3. Arnaud Ramière de Fortanier in Illustration du vieux Marseille, Éditions Aubanel, 1978 p. 45
  4. M. le comte de Villeneuve, Statistique des Bouches-du-Rhône avec atlas dédiée au roi, chez Antoine Ricard, imprimeur du roi et de la préfecture, Marseille, 4 volumes, 1821, 1824, 1826, 1829, tome 2 page 481
  5. Julien Puget, « Marseille une métropole commerciale, et cosmopolite en Méditerranée. Du XIIe siècle à la moitié du XIIIe siècle », Carnet de recherche "Séminaire doctoral d'histoire de Marseille", sur semmars.hypotheses.org,
  6. « BnF - Dossier pédagogique - La ville au Moyen Âge - Le commerce », sur classes.bnf.fr,
  7. Actum in domo infantum quondam Guillelmi Bonafossi ubi tenetur consilium. Archives de la ville de Marseille, Chartier.
  8. Sachant que jusqu'au XVIIe siecle, les rues changeaient souvent d'appellation, cette rue portait le nom de "Rue de la Draperie", les draps de lin étant un produit phare des exportations de la cité phocéenne.
  9. Augustin Fabre (Reference aux Archives de l'Hôtel-Dieu), Les rues de Marseille, Marseille, E. Camoin, , 470 p., Tome 2
  10. Delibération du conseil général de la ville de Marseille, du 16 des calendes de février 1255, aux Archives de la ville, Chartier
  11. C'est pourquoi le premier nom donné à cet édifice, la Loge, perdura durant des siècles. Le mot dérivant de l'italien médiéval "loggia", désignant la boutique des marchands et a également présidé à la dénomination de la rue adjacente, la rue de la Loge.
  12. In aula viridi palatii Massilie. Statuta civit. Massi., lib. I, cap I. Archives
  13. « Inrap | Atlas archéologiques | Hôtel de ville de Marseille », sur Inrap | Institut national de recherches archéologiques préventives (consulté en )
  14. Arnaud Ramière de Fortanier, Illustration du vieux Marseille, Aubanel, Éditeur provençal spécialisé dans les sujets régionaux, , 279 p., p. 45
  15. Augustin Fabre, Conseiller Municipal, Président du Comité d'Archéologie, in "Notice historique sur les anciennes rues de Marseille démolies en 1862 pour la création de la rue impériale", Édition Barille, 1862, p. 64
  16. L'arrêté, publié dans le Journal républicain de Marseille, No 52, 30 nivose an Il, p. 427-430, stipulait: Article I. Le nom de Marseille, que porte encore cette commune criminelle , sera changé; la Convention nationale sera invitée de lui en donner un autre; provisoirement elle restera sans nom, et portera cette dénomination. Article II. Les repaires où se tenaient les assemblées des sections et du Comité général seront rasés, et un poteau qui rappelera leur révolte sera dressé sur le terrain qu'ils occupaient. Article III. Est excepté de cette mesure le lieu de la section n° XI, qui seule a donné tant de preuves de son attachement pour l'unité et l'indivisibilité de la République. (Eglise des Prêcheurs, qui sera convertie en "temple de la Raison") Article IV. Il sera fait un inventaire exact des meubles et effets garnissant les lieux à démolir. Les meubles et effets seront préalablement enlevés pour être vendus conformément à la loi sur les ventes des biens des rebelles. Les matières d'or et d'argent seront portées à la Monnaie. L'administration du district désignera le lieu où seront portés les titres et papiers. L'administration des poudres et salpêtres aura, près de chaque édifice à démolir, un préposé pour y recueillir et faire valoir les terres salpêtrées. Le commandant militaire de la commune de Sans Nom est chargé , sous sa responsabilité, de faire exécuter le présent arrêté au moment de la réception ; il chargera, en outre, la commission municipale provisoire d'exécuter sur-le-champ les dispositions relatives aux démolitions des lieux où se tenaient les sections. Le présent arrêté sera proclamé, publié , imprimé et affiché dans la commune de Sans Nom et dans tous les départemens méridionaux. Fait au port de la Montagne (Toulon), le 17 nivôse, l'an II de la république (6 janvier 1794). Signés , Fréron , Barras , Sallicetty , Ricord
  17. Arnaud Ramière de Fortanier, Illustration du vieux Marseille, Aubanel, Avignon, 1981, pages 44 et 45
  18. Notice no PA00081354, base Mérimée, ministère français de la Culture
  19. « 1 bâtiment, 1 architecte, Franck Hammoutène et l'extension de l'hôtel de ville de Marseille », sur Pavillon de l'Arsenal (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Charles Bastide-Fouque, L’hôtel de ville de Marseille à l’époque moderne (1653-1786): une ambition contrariée, mémoire de master en histoire de l'art, Université Aix-Marseille, 2015, 2 vol. , 208 p. ([lire en ligne])
  • Charles Bastide-Fouque, Esprit-Joseph Brun et l’extension de l’hôtel de ville, 2016, Revue culturelle Marseille n°252, p.36-40. ([lire en ligne])
  • Philippe Cachau, « L'hôtel de ville de Marseille : vicissitudes de l'aménagement urbain sous Louis XV », dans Alain Salamagne (dir.), Hôtels de ville : Architecture publique à la Renaissance, Presses universitaires de Rennes et Tours, coll. « Renaissance », (ISBN 978-2-86906-390-7, lire en ligne), p. 319-344.
  • Philippe Cachau, « Un projet inédit de place royale et d’hôtel de ville à Marseille par Mansart de Sagonne (1752) », Bulletin Monumental, Société française d'archéologie, t. 154, no 1, , p. 129-147 (e-ISSN 2275-5039, DOI 10.3406/bulmo.1996.4513, lire en ligne).
  • Régis Bertrand et Lucien Tirone, Le guide de Marseille, Besançon, la Manufacture, coll. « Les guides de la Manufacture », , 376 p. (ISBN 2-7377-0276-3, notice BnF no FRBNF35694581).
  • Régis Bertrand, « Le « vandalisme révolutionnaire » et le patrimoine monumental de Marseille », Provence historique, t. XLII, nos 167-168 « Autour de Paul-Albert Février », , p. 391-402 (e-ISSN 2557-2105, lire en ligne).
  • André Bouyala d'Arnaud, Évocation du vieux Marseille, Paris, Les Éditions de Minuit, (1re éd. 1959), 447 p. (notice BnF no FRBNF35319007), p. 97.
  • Jean-Lucien Bonillo, La Reconstruction à Marseille 1940-1960 : Architectures et projets urbains, Marseille, Imbernon, , 191 p. (ISBN 2-9516396-6-X, notice BnF no FRBNF41365612).

Articles connexes

Liens externes

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