Hôpital Sainte-Périne - Rossini - Chardon-Lagache
L'hôpital Sainte-Périne est un hôpital de l'Assistance publique - hôpitaux de Paris (AP-HP) situé dans le 16e arrondissement de Paris spécialisé dans la gériatrie. Il est partenaire de l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines[1].
Hôpital Sainte-Périne | |||
L'une des entrées de l'hôpital Sainte-Périne. | |||
Présentation | |||
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Coordonnées | 48° 50′ 41″ nord, 2° 16′ 01″ est | ||
Pays | France | ||
Ville | Paris | ||
Adresse | 11, rue Chardon-Lagache | ||
Fondation | 10 novembre 1807 | ||
Site web | http://sainteperine.aphp.fr | ||
Affiliation | Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines | ||
Services | |||
Nombre de lits | 598 | ||
Géolocalisation sur la carte : France
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Situation et accès
Ce site est desservi par la station de métro Chardon-Lagache.
Historique
Des religieuses chanoinesses de l'ordre de Saint-Augustin, dites de Sainte-Geneviève, établies en 1638 à Nanterre, achètent en 1659 le fief de la Bretonnière à la limité orientale du village de Chaillot et la maison qui en dépend et s'y établissent[2]. L'achat d'une autre maison en 1698 porte leur domaine à plus de 11 arpents. Cette abbaye Sainte-Geneviève, longtemps connue sous le nom de Notre-Dame-de-la-Paix, prit la dénomination de Sainte-Périne en 1746, lorsqu'on réunit à cette communauté l'abbaye de Sainte-Périne de La Villette. Son domaine, clôturé d'une surface d'environ 4 hectares et comprenant des parterres, un verger, un jardin potager, et des annexes telles que buanderie, colombier, pressoir, basse-cour, était situé du côté des numéros impairs de l'avenue des Champs-Élysées et à l'ouest de l'actuelle rue Quentin-Bauchart, à l'emplacement des actuelles avenue George-V et rues Bassano, Magellan, Christophe-Colomb et Euler. Les ressources annuelles de 6 000 livres de la communauté de 40 à 45 religieuses couvraient difficilement ses charges et son existence était menacée dès avant 1789.
Cette maison religieuse fut supprimée en 1790. Devenue bien national, l'abbaye fut vendue le 11 pluviôse an V (). En 1806, elle fut transformée, grâce à la protection de l'impératrice Joséphine, en un établissement pour personnes âgées ou infirmes des deux sexes, payant une pension ou un capital lors de leur admission.
En 1858, pour permettre le percement des avenues de l'Alma (actuelle avenue George-V) et Joséphine (actuelle Avenue Marceau), cet hospice fut transféré au no 17, rue Chardon-Lagache dans le 16e arrondissement de Paris.
Les rues Magellan, Christophe-Colomb et une partie des rues Vernet et Bassano furent ouvertes au cours des années 1860 sur le lotissement du terrain du parc de l'institution.
- Couvent des Augustines sur carte de 1730
- Ste-Périne sur plan de 1827
- Ste-Périne sur plan de 1860
- Le couvent des Augustines au 18e siècle
- L'institution Sainte-Périne vers 1850
- Sainte-Périne en 1860 avant sa démolition
L'hôpital au XXIe siècle
L'ensemble hospitalier Sainte-Périne regroupe trois entités : l’hôpital Sainte-Périne (11 rue Chardon-Lagache), la fondation Rossini (35 rue Mirabeau) et l’hôpital Chardon-Lagache (croisement des rues Chardon-Lagache et Wilhem, place de l'Église-d'Auteuil). Les unités « Debussy » et « Chopin » sont situées au 11, rue Chardon-Lagache et la chambre mortuaire est située au 45, de la rue Mirabeau.
- Pavillon de la fondation Rossini, rue Mirabeau.
- Pavillon à l'entrée de l'hôpital Sainte-Périne.
- Hôpital Chardon-Lagache, place de l'Église-d'Auteuil.
Notes et références
- UFR Simone Veil - santé
- Cette translation ne fut autorisée que par lettres patentes de juillet 1671.
Sources
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Paris, Imprimerie de Vinchon, 1844-1849, p. 116
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910, p. 87
- Françoise Campagne et Annie Flandreau, Le 16e Chaillot Passy Auteuil, Délégation artistique à la Ville de Paris, 1991, p. 75