Gustave-Adolphe de Hohenlohe-Schillingsfürst

Le prince Gustave-Adolphe de Hohenlohe-Schillingsfürst (Gustav Adolf Prinz zu Hohenlohe-Schillingsfürst), né le à Rotenburg an der Fulda et mort le à Rome est un cardinal allemand.

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Biographie

Gustave-Adolphe de Hohenlohe-Schillingsfürst est le fils du prince François-Joseph de Hohenlohe-Schillingsfürst (1787-1841), de la branche catholique des Hohenlohe, et de la princesse, née princesse Constance de Hohenlohe-Langenbourg (1792-1847). Il est le frère du futur duc de Ratibor, Victor de Hohenlohe-Schillingsfürst (1818-1893), du futur chancelier de l'Empire allemand, Clovis de Hohenlohe-Schillingsfürst (1819-1901), du prince Constantin de Hohenlohe-Schillingsfürst (1828-1896), futur grand maréchal de la Cour de l'empereur François-Joseph à Vienne et de Philippe de Hohenlohe-Schillingsfürst (1820-1845).

Il étudie la théologie à Breslau et à Munich et devient membre de l'Accademia Ecclesiastica de Rome en 1846. Il est ordonné prêtre le des mains mêmes de Pie IX, réfugié à Gaète et devient aussitôt grand aumônier du pape. Il est consacré évêque in partibus d'Édesse en 1857. Il est nommé en 1866 cardinal-prêtre, titulaire de Saint-Calixte. Comme son frère Clovis, il s'oppose à l'influence des Jésuites et est réticent par rapport au dogme de l'infaillibilité pontificale, car il tente vainement d'empêcher le Kulturkampf qui s'annonce en Allemagne. Il quitte Rome avant la fin du concile pour vivre dans le château familial de Schillingsfürst, mais ne s'oppose pas ensuite aux conclusions du concile. Envoyé de nouveau à Rome en tant qu'ambassadeur auprès du Saint-Siège, ses lettres d'accréditation sont refusées par Pie IX, ferme adversaire de Bismarck. Le poste ne sera pas pourvu avant plusieurs années. Il retourne à Rome en 1876 et gagne la confiance de Léon XIII qui le nomme évêque d'Albano de 1879 à 1884 et aussi archiprêtre de la basilique Sainte-Marie-Majeure.

Pierre tombale du cardinal Gustav Adolf zu Hohenlohe-Schillingsfürst au cimetière teutonique de Rome.

Il meurt à Rome le , où il est enterré au cimetière teutonique.

Voir aussi

Bibliographie

  • Clovis de Hohenlohe-Schillingsfürst, Mémoires, version française, Éditions Louis Conard, Paris, 1909, 404 pages
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