Guillaume de La Brunetière du Plessis-Gesté

Guillaume de La Brunetière du Plessis-Gesté (né le au Château du Plessis-Gesté en Anjou, mort le à Saintes), est un ecclésiastique qui fut évêque de Saintes de 1676 à 1702.

Guillaume de La Brunetière du Plessis-Gesté

Mgr de la Brunetière en 1677
Biographie
Naissance
Château du Plessis-Gesté en Anjou
Ordination sacerdotale
Décès
Saintes
Évêque de l’Église catholique
Consécration épiscopale par
François de Harlay de Champvallon
Évêque de Saintes

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Guillaume de La Brunetière nait dans les Mauges en Anjou au château du Plessis-Gesté. Il est le fils d'Antoine de La Brunetière, seigneur du Plessis-Gesté, et d'Elisabeth Lanier. Il est destiné à l'église comme son frère Jacques qui succède en 1681 à leur oncle Guy Lanier comme abbé commendataire de Saint-Étienne de Vaux-sur-Mer[1].

Guillaume commence sa formation chez les jésuites à La Flèche puis au Collège de Navarre où il obtient un doctorat en théologie. Ordonné prêtre en 1655, il devient en 1661 archidiacre de Brie dans le diocèse de Meaux puis vicaire général de l'archidiocèse de Paris avant de devenir seulement en 1670 chanoine de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Il est nommé en 1676 évêque de Saintes. Confirmé le , il est consacré en novembre par l'archevêque de Paris dans l'église Saint-Louis-des-Jésuites de Paris. Il prend possession de son diocèse le 1er avril 1678. Même s'il est à l'origine de la construction de l'hôpital général, il se fait surtout remarquer par son zèle à organiser à partir de 1685 des « missions de conversion » chez les calvinistes de Saintonge et on lui attribue 10 000 abjurations. Il meurt à Saintes le et il est inhumé aux côtés de son oncle Guy Lanier dans l'église des Jacobins[2].

Notes et références

  1. Comité des travaux historiques et scientifiques (France), Bulletin philologique et historique jusqu'à 1715 du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1921, p. 84-85.
  2. Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, 1891, p. 152.
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