Guerre algéro-tunisienne de 1627
La guerre algéro-tunisienne de 1627 est un conflit opposant la régence d'Alger et la régence de Tunis dans le cadre de litiges territoriaux. Le casus belli est constitué par la construction, par les Tunisiens, d'un poste militaire le long de la rivière servant à démarquer le territoire entre les deux régences.
Date | 1627-17 mai 1628 |
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Lieu | Régence de Tunis |
Casus belli | Construction d'un poste militaire par les Tunisiens sur l'oued El Serrat |
Issue | Victoire de la régence d'Alger |
Régence d'Alger | Régence de Tunis |
Khosrô Pacha[1] Hussein Bey | Mourad Bey |
Contexte
En 1614, un premier traité est signé pour fixer la limite entre les deux régences, soit une rivière connue sous le nom d'oued El Serrat. Quinze ans plus tard, l'arrangement est remis en question par les empiétements des tribus limitrophes et l'établissement d'un poste militaire sur la rivière qui sert de ligne de démarcation. La guerre est alors déclarée ; l'armée tunisienne est défaite le . Le traité de paix conclu est entièrement consacré à la délimitation de la frontière[2].
Traité de paix
Le traité de paix signé entre Alger et Tunis stipule que :
- Le poste militaire qui a été construit par les Tunisiens sur la rivière doit être démoli.
- La frontière continue d'être fixée plus loin par l'oued Mellègue.
- L'établissement d'une ligne reliant certains points biens précis : djebel El Hairech, Quloub Thirân, sommet du djebel Hafa jusqu'à la mer Méditerranée.
- La quatrième clause du traité précise que les sujets de l'un ou l'autre des régences qui passeraient la frontière ne pourraient plus être réclamés par le gouvernement dont ils avaient abandonné le territoire. Ils devenait, de ce fait, sujets de la régence dans laquelle ils avaient émigré.
Notes et références
- Henri Delmas de Grammont, Histoire d'Alger sous la domination turque, 1515-1830, Paris, Ernest Leroux, , 420 p. (lire en ligne), p. 159.
- Des frontières en Afrique du XIIe au XXe siècle, Paris, Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, , 324 p. (lire en ligne), p. 205.
Voir aussi
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