Groupe des Écoles centrales

Le Groupe des Écoles centrale, appelé précédemment Intergroupe des Écoles centrale, est un groupe d’écoles d’ingénieurs créé en 1990[1] associant :

Pour les articles homonymes, voir École centrale et École centrale (Révolution française).

dans le but d'accroître leur rayonnement, tant en France qu'à l’international, et promouvoir le programme centralien de formation d'ingénieurs (grade 300 ECTS).

Fonctionnement des Écoles Centrale

CentraleSupélec (Gif-sur-Yvette)
CentraleSupélec (Metz)
CentraleSupélec (Rennes)

La charte du Groupe des Écoles Centrale précise que les Écoles Centrale partagent une même culture au service de l’entreprise notamment par un programme de formation de l'ingénieur Centralien, pluridisciplinaire et à haut niveau de compétences, appuyé sur :

  • une formation généraliste de base, correspondant au tronc commun, durant les deux premières années d’études ;
  • un large éventail d’options d'approfondissement en troisième année d’études ;
  • des collaborations avec le monde professionnel et les partenaires internationaux ;
  • des laboratoires de recherche intégrés dans l’établissement ;
  • une formation toujours en lien avec la recherche et les travaux d’études ;
  • un seul titre d’ingénieur par école destiné à l’ensemble des secteurs de l’activité industrielle et économique.

Le recrutement des élèves-ingénieurs dans les Écoles Centrale de France se fait principalement sur concours après les classes préparatoires aux grandes écoles. La voie d’accès principale pour les Centraliens est le concours Centrale-Supélec, sur le programme des filières de classes préparatoires MP, PSI, PC, PT, TSI pour les candidats présents en France ou résidant au Maroc, Liban, Tunisie, Gabon ou Côte d'Ivoire.

Des admissions d'élèves-ingénieurs dans les Écoles Centrale s'effectuent également sur concours après une classe préparatoire ATS. Toutes les Écoles Centrale ne sont cependant pas disponibles sur ce concours.

Des admissions d'élèves-ingénieurs dans les Écoles Centrale s'effectuent aussi par le processus CASTing (Concours d'Admission sur Titre Ingénieur) pour des candidats titulaires d'un diplôme de licence scientifique (L3) conforme au système LMD européen ou pour des candidats titulaires d'un diplôme de Bachelor.

Des admissions d'élèves-ingénieurs dans les Écoles Centrale s'effectuent également par le processus de sélection internationale TIME donnant accès à un cursus de double diplôme pour des étudiants issus de certaines écoles ou universités d'Europe et de certaines écoles ou universités du Canada, de Chine, du Chili, du Brésil, de l'Indonésie, du Japon ou des États-Unis, et venant étudier deux ans dans une École centrale en France.

Recherche et innovation

Les Écoles Centrale sont impliquées dans 38 laboratoires de recherche, dont certains sont communs à plusieurs Écoles Centrale permettant d'élaborer des synergie de recherche (e.g. moyens des laboratoires de Procédés), de créer des laboratoires trans-centrale (Laboratoire de Génie Industriel).

Les Écoles Centrale cohabilitent des Masters Recherche communs

Les Écoles Centrale et leurs laboratoires de recherche sont associés à des Écoles doctorales et des Communautés d'universités et établissements (ComUE).

Les Écoles Centrale sont habilitées à délivrer le diplôme national de Docteur sous leur propre nom :

  • Docteur de CentraleSupélec,
  • Docteur de l'École centrale de Lille
  • Docteur de l'École centrale de Lyon
  • Docteur de l'École centrale de Marseille
  • Docteur de l'École centrale de Nantes.

Les candidats doctorants doivent postuler directement auprès de l'un des 38 laboratoires associés aux Écoles Centrale.

Des laboratoires de recherche académique ou de recherche industrielle des Écoles centrales ont obtenu la labellisation Instituts CARNOT :

  • Des labos de recherche de CentraleSupélec font partie de l'Institut CARNOT C3S.
  • Des labos de recherche de l'École centrale de Lille font partie de l'Institut Carnot ARTS.
  • Des labos de recherche de l'École centrale de Lyon font partie de l'Institut CARNOT I@L.

Ouverture internationale et mobilité

Les Écoles Centrale sont caractérisées par une grande ouverture internationale, dans le domaine académique et de recherche que dans le domaine des relations industrielles. Le réseau Top Industrial Managers for Europe (TIME) et les programmes ERASMUS-SOCRATES favorisent la mobilité internationale des Élèves et des Chercheurs.

La mobilité entre Écoles Centrale est aussi favorisée.

Confédération des associations centraliennes

La Confédération des Associations Centraliennes et Supélec (CACS) associe l'Association des Centraliens (créée en 1862), l'Association des Centraliens de Lyon (créée en 1866), l'Association des Centraliens de Lille (créée en 1877), l'Association des Supélec (créée en 1895), l'Association des Centraliens de Nantes (créée en 1922) et l'Association des Centraliens de Marseille (créée en 2006).

Ces associations permettent d'animer un réseau de 100 000 diplômés dans plus de 80 pays et organisent chaque année des événements à Paris, en régions, à l'international. L'accès au calendrier des activités et manifestations centraliennes (pages publiques et pages à accès contrôlé) s'effectue au travers des sites des Associations, ou du site de l'intergroupe professionnel Centrale-Énergies[4].

Actions communes

Des moyens ont été mis en commun entre Écoles Centrale :

Le groupe des Écoles Centrale et ses villes

L'histoire de la création des Écoles Centrale dans différentes villes en France et la propagation du modèle centralien dans les pays voisins (Belgique, Suisse, Espagne) résulte de la révolution industrielle en Europe et met en évidence la communauté de destin au XIXe siècle et au XXe siècle des "écoles non dépendantes de l'université mais financées localement. C'est le cas des écoles qui rejoindront plus tard le groupe de Centrale. On peut classer dans cette catégorie l'École centrale de Lyon, mais aussi, pour les villes qui nous intéressent, l'Institut industriel du Nord à Lille, l'école d'ingénieurs de Marseille et l'Institut polytechnique de l'Ouest à Nantes."[6]

Après l'ouverture de l'École centrale de Pékin au cours des années 2000, une autre École centrale est ouverte en Inde à Hyderabad (Télangana) en association avec le groupe industriel Tech Mahindra : Mahindra École Centrale[7] (depuis 2014[2]). Et une autre École centrale à Casablanca au Maroc qui a [8] ouvert ses portes en 2015. Des projets sont en cours concernant une future école au Brésil.[réf. nécessaire]

Dates clés pour l'expansion du modèle centralien

Les dates clés pour l'expansion du modèle centralien [9] d'ingénieurs civils pour l'industrie sont les suivantes:

L'ancrage régional de chaque École centrale

« L'esprit de la loi LRU (Loi de Responsabilisation et d'Autonomie des Universités) prévoit que les établissements s'organisent en pôles géographiques proches»[10] : en France, les Écoles centrales sont les pivots d'alliances avec d'autres établissements d'enseignement supérieur qui leur sont proches et membres d'un pôle de recherche et d'enseignement supérieur de leur région.

École centrale Membre d'une ComUE Alliée à une École supérieure de commerce
(double compétence ingénieur manageur)
Autres alliances
CentraleSupélec Université Paris-Saclay (2015) ESSEC (2009)[11],

ESCP Europe (2006)[12]


Collège des hautes études de l'environnement et du développement durable (1995)
École centrale de Lille Université Lille Nord de France (2008) EDHEC double diplôme[13]
SKEMA Business School (2003)
Faculté polytechnique de Mons (Architecture) (1989)[14]
École centrale de Lyon Université de Lyon (2007) École de management de Lyon Business School (1998)[15] École nationale supérieure d'architecture de Lyon (2002)[16]
École centrale de Nantes Université Bretagne Loire (2016)[17] Audencia (2009)[18] École nationale supérieure d'architecture de Nantes[19]
École centrale de Marseille Aucune[20] IAE Aix-en-Provence (2011)

Euromed Management (2012)

Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence

Notes et références

  1. La démarche de création du Groupe des Écoles centrale a été parallèle à celle du GIE « Grandes écoles d'ingénieurs de Paris », à l'initiative de l'École des Mines de Paris, renommé ParisTech ultérieurement.
  2. « Inde : le coup de génie de Centrale », liberation.fr (consulté le ).
  3. Sophie Morice, « Ecole Centrale de Nantes - Centrale Nantes campus Mauritius : la rentrée », sur www.ec-nantes.fr (consulté le )
  4. Centrale-Énergies
  5. Centrale carrières
  6. « Programme « Villes et institutions scientifiques » Rapport final 1996 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ).
  7. « Mahindra école centrale », mahindraecolecentrale.edu.in (consulté le )
  8. « Après la Chine et l'Inde, CentraleSupélec s'implate au Maroc », lemonde.fr (consulté le )
  9. Un historique détaillé pour chaque École centrale peut servir de référence
  10. http://www.ecp.fr/fr/A_ecp/A3_intergroupe/A3c_alliance_supelec.htm
  11. Centrale Paris - ESSEC
  12. École Centrale Paris Supelec
  13. L’EDHEC et l’École centrale de Lille créent un double diplôme
  14. Centrale Lille - Faculté polytechnique de Mons : Ingénieur architecte
  15. Centrale Lyon - EMLyon
  16. Double formation ingénieur architecte
  17. Auparavant membre de l'Université Nantes Angers Le Mans (2008-2016).
  18. Centrale Nantes - Audencia
  19. Double-diplôme Ingénieur-Architecte
  20. Auparavant membre du PRES Aix-Marseille Université (2007-2012).

Annexes

Articles connexes

Lien externe

  • Portail des grandes écoles
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.